Chapitre 4

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Bonne lecture!


Il y a environ 2 mois , Langley, Virginia (USA)


Le soleil se couchait sur Langley, baignant le siège de la CIA dans une lumière orange. Dans une salle de conférence fermée, l'atmosphère était tendue et méfiante. Autour d'une grande table en bois, cinq hommes, représentants les forces spéciales de leurs pays, étaient assis en silence, jetant des regards furtifs les uns aux autres. La raison de leur présence restait floue, mais une chose était certaine : ce qui les attendait relevait d'une importance capitale.

Soudain, la porte s'ouvrit, attirant l'attention des hommes autour de la table. Un garde apparut en premier, vérifiant d'un coup d'œil la pièce avant de laisser passer un homme au physique imposant, dont la seule présence amplifia instantanément la tension.

Il s'avança dans la pièce avec une lenteur calculée, les épaules larges et puissantes sous la coupe impeccable de son costume sombre. D'une hauteur imposante d'un mètre quatre-vingt-dix, il dominait la pièce par sa simple présence. Les années passées en prison avaient sculpté son corps : ses bras, massifs, légèrement visibles sous les manches de sa chemise, témoignaient de l'entraînement intensif qu'il avait suivi entre les murs froids de sa cellule. Ses poings, larges et marqués, paraissaient forgés pour le combat, révélant des cicatrices de coups reçus et donnés.

Son visage, encadré par des cheveux noirs légèrement désordonnés, portait cette fameuse cicatrice qui lui barrait le nez, une fine marque pâle qui semblait se fondre avec ses traits durs et anguleux. Loin de diminuer son charisme, cette cicatrice accentuait son allure de guerrier aguerri, une ombre sur son visage qui racontait mille combats sans qu'il ait besoin de prononcer un mot. Sous ses sourcils , ses yeux sombres brillaient d'un éclat perçant.

Ce regard captivant pouvait changer d'un calme glacial à une lueur inquiétante en un instant, révélant un homme prêt à agir si nécessaire. Son magnétisme était si puissant que même ceux qui se méfiaient de lui ne pouvaient s'empêcher de le fixer.

Enfin, sa démarche elle-même était empreinte d'une étrange fluidité pour un homme de sa taille. Il avançait avec une assurance tranquille, ses mouvements précis et contrôlés. Cet homme n'avait rien d'un soldat ordinaire; il ressemblait plutôt à une force brute, imposante et impossible à contenir.

Il se tenait là, mains dans les poches, observant la salle d'un regard glacial. Il avait ce charisme brut qui imposait le respect, sans qu'il ait besoin de dire un mot.

Il s'avança vers la table, balayant la pièce d'un regard glacial qui n'accorda à personne plus d'une seconde. Sans un mot de salutation, il se laissa tomber sur une chaise, bras croisés, l'air fermé. D'une voix grave, tranchante, il lança sans détour : «C'est quoi ce putain de délire ? Quel genre de mission vous avez encore pour moi, au point de me sortir de ma cellule ?"

Un silence tendu suivit, alors que les cinq agents échangeaient des regards lourds de méfiance.

Viper, un américain d'une quarantaine d'années, marqué par les années de service fronça les sourcils, visiblement irrité. Il éclata dans un rire bref et sans humour avant de lancer, sarcastiquement : « Cellule ? Attendez, attendez... vous nous ramenez un prisonnier, là ? Un type tout droit sorti de taule est censé bosser avec nous ? » Il jeta un regard appuyé au directeur Collins. « Qu'est-ce qu'un homme comme lui fait ici avec nous, Directeur ? »

Le directeur Collins, en bout de table, se redressa et prit la parole. « Mr Anderson, je comprends vos réticences. Il n'est pas un choix conventionnel. Mais il est le seul homme à posséder une connaissance aussi intime de l'univers des cartels et des gangs, une connaissance qui pourrait nous sauver tous. »

Hina : Entre la Lumière et l'OmbreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant