Just Her

Chapitre 10 :

PDV Weems :

On toquait à ma porte. C'était devenu mon quotidien, tous les jours des élèves viennent toquer pour me demander des choses. Pour déplacer des cours, pour me parler de nouveau projet ou bien encore me parler du bal.

-Entrez, dis-je, Entrée devait être le mot que je disais le plus dans une journée.

-Bonjour, dit une voix que je connaissais trop bien.

-Maria ? ça va ? Cela faisait depuis notre dispute que l'on ce n'était pas revue, j'avoue qu'elle me manquait un peu.

-Larissa, oui ça va et toi ? son ton était un peu sec. Je savais qu'elle était encore blessée par mes paroles, il est vrai que j'ai dit des choses vraiment méchantes et blessantes.

-Oui, ça va, que me vaut ta visite ?

Mes yeux descendirent d'eux même sur ses lèvres, je crois qu'il fallait que je l'embrasse encore une fois, une dernière fois, il fallait que je sente encore sa peau contre la mienne une dernière fois.

-Je viens te parler d'une élève, India, elle ne s'est pas présentée en cours aujourd'hui et Narissia m'a dit qu'elle n'était pas rentrée dans sa chambre non plus.

Je n'arrivais pas décoller mes yeux de ses lèvres, ses douces lèvres que j'avais embrassées tant de fois. Je l'écoutais parler, et pendant qu'elle parlait, je regardais ses lèvres bouger.

-Comment ça India n'est pas venue en cours et n'est pas rentrée dans sa chambre ? hier elle était au dîner. Dis-je en me forçant à ne plus regarder ses lèvres et à chasser tous nos souvenirs qui refaisait surface.

-Je ne sais pas moi, elle n'est pas venue en cours et tout le monde l'a vue hier soir au dîner, puis après le dîner elle a disparue. Plus personne ne l'a vue.

-Très bien, je vais prévenir le shérif pour qu'il lance des recherches, je vais aussi prévenir ses parents. Elle n'a pas pu aller bien loin, je suis sûr qu'elle va bien.

-Super c'est tout ce que je voulais entendre, je savais que tu prendrais ça au sérieux Larissa. Dit-elle avant de se retourner pour partir. Il fallait que je la rattrape et que je l'embrasse une dernière fois ou je vais le regretter.

-Maria ? dis-je tout en me levant de ma chaise. Elle se retourna.

-Oui ?

Je me rapprochais d'elle avant de poser mes lèvres sur les siennes, il ne fallut pas longtemps avant qu'elle me rende mon baiser, ses mains descendirent le long de mon dos pour trouver le creux de mes reins. Le bas de mon ventre chauffait. Dieu que cette femme me faisais de l'effet.

-Je crois que l'on va faire une bêtise, dit-elle.

On savait aussi bien l'une que l'autre que si on continuait se baiser on ne pourrait pas s'arrêter.

-Je m'en fous, je veux qu'on le fasse une dernière fois. Dis-je à bout de souffle suite à notre baiser.

Je vis dans son regard une étincelle de surprise suite à ma phrase. Puis nos lèvres se rencontrèrent encore. Je sentis sa main remonter le long de ma cuisse. Elle me poussa délicatement vers la chaise de mon bureau. Quand je fus assise sur cette chaise elle écarta mes deux jambes et glissa sa main le long de ma jambe jusqu'à atteindre mon intimité. Elle jouait avec mon clitoris, des gémissements sortirent de ma bouche, je fermais les yeux afin de me concentrer sur ma respiration et sur ses doux gestes. Puis elle enfouit deux doigts en moi, ce qui m'arrachait un autre gémissement. Il ne me fallut pas longtemps avant d'atteindre l'orgasme. Cette femme avait toujours était une déesse au lit, avec elle j'atteignais l'orgasme en peu de temps. Il fallait que je lui rende l'appareil. Une fois ma respiration retrouvée ainsi que mes esprits je la fit s'asseoir sur le bureau tout en décalant toutes les choses qui allaient nous gêner. Une fois qu'elle fut assise sur ce bureau, je me mis entre ses jambes et commençais à déposer de léger baiser à l'intérieur de son genoux. Puis je remontais le long de sa jambe tout en continuant de l'embrasser, je sentit son souffle s'accélérer. Plus je remontais le long de sa jambe pour atteindre son intimité plus j'entendais son souffle devenir rauque jusqu'à ce que ce soit de doux gémissements. J'insérai deux doigts en elle ce qui lui arracha un gémissement, puis avec ma langue je me mis à titiller son clitoris tout en faisant des allés et venues en elle avec mes doigts. Il ne lui fallut pas longtemps avant d'arriver à l'orgasme. Puis quand elle fut remise de ce que je venais de lui faire, je le fit descendre de mon bureau, je lui remit ces quelques mèches de cheveux qui s'étaient enlevées de son chignon dans son chignon. Une fois complètement rhabiller elle me regarda droit dans les yeux avant de me dire :

-C'était la meilleure dernière fois de ma vie, je t'aime et je t'aimerais toujours quoi qu'il arrive. Et je ne veux qu'une chose c'est ton bonheur.

Sur ces mots elle se retourna, prit ses affaires et partit sans même me laisser le temps d'ajouter quelque chose.