Dans le manoir isolé de Blackwood, au cœur de Northumberland, le comte Alaric Blackwood vit reclus, entouré uniquement de sa nouvelle servante, Mary Katherine, et de son valet. Mary, passionnée par l'apothicairerie, prend en charge les affaires dome...
Alaric Blackwood est un homme dont la seule présence impose silence et respect. Mesurant 1m95, il dégage une aura magnétique, teintée de mystère et d'intimidation. Sa stature athlétique, ses larges épaules et son port droit dessinent la silhouette d'un homme habitué à l'autorité, mais dont la force semble étrangement contenue, comme une puissance prête à s'éveiller.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Son visage, aux traits ciselés avec une précision presque irréelle, affiche une mâchoire ferme et un regard perçant, d'un gris glacial. Ses yeux, profonds et pénétrants, ont la capacité de sonder quiconque ose le fixer. Peu d’âmes supportent longtemps la gravité de ce regard, et même Mary Katherine et le valet, les seuls domestiques du domaine, ressentent parfois un frisson inexplicable face à l’intensité de son expression. Son teint pâle, contrastant avec ses cheveux sombres, prend dans les lumières tamisées du manoir une allure fantomatique qui accentue encore son mystère.
Réservé et peu enclin aux conversations, Alaric préfère les ombres et l’isolement de son domaine. Ses rares excursions hors du manoir de Blackwood sont rapides, discrètes, et il évite soigneusement de croiser le regard des étrangers. Mary, la nouvelle domestique, le voit parfois se tenir seul, immobile, face aux fenêtres ouvertes sur la lande, les yeux rivés sur la lune avec une intensité presque dévorante. Dans ces moments, une aura étrange semble l’envelopper, laissant supposer qu’il cache un secret, quelque chose qu’il garde farouchement enfoui.
Pour ceux qui l'observent, même brièvement, il est évident qu'Alaric Blackwood n'est pas seulement un aristocrate isolé par choix. Il semble se battre contre des démons intérieurs, quelque chose de profondément ancré, dont les signes ne se montrent que dans la solitude de la nuit. Et Mary, bien qu'elle ne sache rien de son passé, sent que ce secret pourrait bouleverser la tranquillité illusoire de Blackwood.
Alaric Blackwood se déplace dans les vastes corridors de son manoir avec une démarche mesurée, presque trop contrôlée, dissimulant l’inconfort qui accompagne chacun de ses mouvements. Sous son apparence impeccable et son masque de calme se cachent des douleurs silencieuses et lancinantes, échos d'une lutte intérieure qu'il ne peut confier à personne. Par moments, ses muscles se contractent soudainement, une tension sourde qui traverse son corps comme une vague irrépressible. Ces spasmes discrets, qu’il dissimule habilement sous des vêtements sombres et un port altier, ne sont que le moindre des tourments physiques qui le hantent.
Quand la nuit tombe et que la maison sombre dans le silence, la douleur devient plus vive. Ses os semblent presque brûler, comme s’ils se réajustaient d'eux-mêmes, un rappel constant d’une nature qu’il combat et maîtrise à grand-peine. Dans ces instants où la souffrance devient plus qu’un simple poids, il reste debout des heures devant les hautes fenêtres du manoir, le visage tendu et pâle, absorbé par la lueur de la lune. Sous cette clarté blafarde, il lutte contre la sensation de brûlure qui court le long de sa colonne vertébrale et traverse ses membres, une agonie qu’il subit seul, sans un murmure.
Ses mains, qu'il garde souvent fermées en un poing discret, trahissent parfois la violence de sa douleur. La force qui s’y concentre lui impose une vigilance constante ; il sait que chaque impulsion pourrait se transformer en une réaction inhumaine, difficile à réprimer. Même son valet, bien que discret et respectueux de l'espace du maître, a noté les traces subtiles d’un combat intime : une crispation dans la mâchoire d’Alaric, une lueur tourmentée qui traverse son regard d’acier lorsqu’il pense être seul.
Ces souffrances, que nul n’oserait deviner, le rongent chaque nuit. Elles rappellent à Alaric une vérité qu’il garde jalousement enfouie, un héritage de sa nature lycanthrope qu'il doit dissimuler.
