MISS MARY KATHERINE

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Mary Katherine est une jeune femme au sourire lumineux et à l’énergie contagieuse. De taille moyenne, elle se déplace avec une vivacité naturelle dans le manoir de Blackwood, exécutant ses tâches avec une efficacité qui reflète son caractère infatigable et son optimisme à toute épreuve. Ses traits fins, adoucis par une expression enjouée, révèlent la chaleur et l’accessibilité de quelqu’un qui a su, malgré les épreuves, garder une joie intérieure. En tant qu'aînée de sa famille, elle a veillé sur ses deux jeunes frères, assumant un rôle protecteur qui a forgé en elle une force tranquille et une grande maturité.

 En tant qu'aînée de sa famille, elle a veillé sur ses deux jeunes frères, assumant un rôle protecteur qui a forgé en elle une force tranquille et une grande maturité

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Ses cheveux châtains, souvent relevés d’un geste rapide, encadrent un visage rayonnant et accueillant. Ses yeux verts pétillants, pleins de curiosité, sont observateurs et ne laissent aucun détail lui échapper. Ce regard vif, empreint d’une malice discrète, capte chaque nuance du manoir et ses mystères, lui permettant de percevoir des choses que d’autres négligeraient. Avec un sens aiguisé de l’observation et une grande intelligence pratique, Mary se rend utile non seulement pour l’entretien de la demeure, mais aussi pour comprendre les subtilités qui y résident.

Malgré les contraintes de sa position, Mary nourrit une véritable passion pour l'apothicairerie, une fascination qu’elle garde soigneusement pour elle-même. Elle passe de nombreuses nuits à étudier en secret les herbes médicinales et les remèdes anciens, trouvant là un exutoire et un espace d’expression personnelle dans un quotidien souvent exigeant. Cet intérêt n’est pas qu’un simple passe-temps ; il représente une partie d’elle-même, un lien vers une sagesse naturelle et un savoir ancestral qu'elle chérit et développe.

Sous ses manières joyeuses et son dévouement sincère, Mary Katherine cache une curiosité audacieuse, une envie de comprendre les secrets de son environnement et de son maître, le comte Alaric Blackwood. Elle accomplit ses tâches avec une attention constante et un enthousiasme visible, consciente que sa position lui offre aussi une forme de sécurité pour elle et pour ses frères. Pourtant, cette jovialité masque une détermination solide : celle de percer les mystères du manoir et de protéger, coûte que coûte, ceux qui lui sont chers.

Depuis son arrivée au manoir de Blackwood, Mary Katherine n’a jamais aperçu le visage du comte. Alaric Blackwood, cet homme qui impose silence et respect par sa seule présence, demeure un mystère complet pour elle. Il se fond dans les ombres du manoir, apparaissant toujours là où la lumière peine à atteindre, dissimulé dans la pénombre. Qu'il s'agisse du crépuscule tamisé ou des chandelles vacillantes qui éclairent les vastes pièces, il se tient toujours à distance, en retrait, enveloppé dans un voile d’obscurité qui semble presque naturel, comme s’il y appartenait.

Les rares moments où elle le voit, c’est sous un éclairage si faible que les contours de son visage restent flous, suggérant plus qu’ils ne révèlent. Son profil, indistinct, est presque une illusion, une esquisse évanescente qui ne laisse qu’un souvenir d’ombre. Sa voix grave et posée est souvent le seul indice de sa présence, résonnant doucement dans les salles vides, sans pour autant trahir la moindre émotion ou fragilité.

Cette habitude qu’a le comte de rester dissimulé intrigue Mary plus que tout. Elle s'est souvent demandé ce qu’il redoute ou ce qu’il cherche à protéger en restant ainsi invisible. Le mystère s'épaissit d'autant plus qu’elle le surprend parfois dans des postures inhabituelles : immobile dans la pénombre, le corps légèrement tendu, comme s’il supportait une douleur qu’il ne pouvait partager avec personne. Elle n’a jamais osé questionner son maître, bien que cette ombre constante sur lui et le mystère qui l’entoure éveillent en elle une curiosité croissante.

Chaque soir, en allumant les chandelles, elle espère qu’un éclair de lumière pourrait enfin révéler son visage, même brièvement, mais il veille toujours à ce que le voile reste intact. Il glisse dans le manoir comme un fantôme silencieux, imposant par sa stature et son aura, mais inaccessiblement distant, enfermé dans un monde de pénombre où même la lumière semble s'incliner devant lui.

Alors qu’elle retourne à ses tâches, Mary se demande si elle parviendra un jour à percer cette barrière d’ombre qui le protège.

LE COMTE BLACKWOODOù les histoires vivent. Découvrez maintenant