L'espoir oublié

- Chapitre 11 : L'idée du siècle -

Alors déjà, on est vraiment vraiment vraiment désolées de ce retard :/  et on espère que le chapitre vous plaira quand même (on l'a écrit ensemble), pour se faire pardonner on est déjà en train d'écrire le chapitre suivant (à la moitié à peu près) donc voilà :/ vraiment désolées :'(

gros bisous et bonne lecture <3

#Juliette et Cécile

PS: vous pensez quoi de notre nouvelle couverture pour la fiction ? 

Point de vue d'Elyas

Voir Mélanie dans cet état me faisait mal mais je n'avais plus le choix de toute façon. Une semaine auparavant je m'étais dit que c'était une bonne idée, qu'ainsi mon frère serait épargné et que je ne souffrirais pas. Je commençais sérieusement à remettre mon raisonnement en question. C'est dingue comme on peut s'attacher à quelqu'un en quelques jours. Même quelqu'un qui vous énerve profondément, avec qui vous vous disputez... mais passez tout de même de bons moments...

Je sentais à présent son regard plein de haine et de...de dégout ?.. sur moi mais je faisais mine de ne rien voir et continuais mon chemin. Si le monstre n'avait pas son sacrifice, c'est tout le village qui risquait d'y passer. Et pas simplement une personne, puisse-t-elle tenir à mes yeux.. Mais qu'est ce que je racontais moi ??!

Point de vue de Mélanie

Après mon petit discours il m'avait semblé voir de la peine, de la honte dans les yeux d'Elyas. Mon cœur avait accéléré, peut être avait-il changé d'avis, peut être allions nous retourner au camp ou mieux encore, nous enfuir ! Mais à peine avais-je formulé ces mots dans ma pensé que son regard devint plus sombre et il reprit la marche plus rapidement. Je sentis alors un profond désespoir s'abattre sur moi, je tombais à genoux, en pleurs, complètement perdue et effrayée à l'idée d'être dévorée. Mes cheveux formaient un écran entre mon visage et les alentours et mes mains tentaient d'arrêter les larmes qui coulaient en ruisseaux (bientôt en fleuve) sur mon visage.

Point de vue d'Elyas

J'entendis soudain un bruit sourd. Je retournais d'un bloc sur la défensive en dégainant mon couteau et mes yeux se posèrent directement sur Mélanie, au sol, recroquevillée sur elle-même, en pleurs. Quelques peu rassuré je rengainais mon couteau dans son fourreau et m'approchais de la jeune fille. Je n'avais jamais eu affaire à ce genre de situation et je ne savais pas trop quoi faire. Je tentais de me souvenir comment ma mère faisait avec moi quand j'étais petit et que je faisais des cauchemars et pleurais mais mes souvenirs restaient flous. Je me souvenais alors avoir vu ce matin même un couple ses serrant dans les bras l'un de l'autre.. Même si nous n'étions pas un couple je ne voyais pas d'autre solution et je ne pouvais pas la laisser là toute seule à pleurer comme une madeleine, elle allait finir par attirer des monstres.. C'est ce que je me disais en me laissant tomber à ses côtés et en enroulant mes bras autour de son corps fin et secoué de spasmes. Il me fallait bien une excuse valable nan ? Je sentis soudain Mélanie se serrer contre moi et sa tête se poser contre ma poitrine. Cela faisait de longues années que je n'avais tenu personne dans mes bras et un étrange sentiment de bien être s'instaura dans tout mon corps. Nous restâmes là plusieurs longues minutes, le temps que ses pleurs cessent. Nous nous relevâmes et je vis ses yeux tout bouffis et rouge, je la serrais une dernière fois et nous reprîmes la route en silence.

Point de vue de Mélanie

Nous marchions désormais depuis plusieurs minutes et je ne cessais de repenser à ce qu'il venait de se passer. Je sentais encore la chaleur de son étreinte et le frisson qui m'avait parcouru lorsqu'il m'avait lâchée.

En songeant à la mort imminente qui m'attendait je parcourais les souvenirs de ma courte existence. Je me revoyais gamine jouant à la poupée, mes parents souriant tandis que je soufflais mes premières bougies, puis, plus tard, mon premier baiser, mes amies, puis enfin la terreur accompagnant l'incident nucléaire. La perte de mes parents, l'usine, Martine, Jack, le programme d'entrainement, Clara, le cours de théorie avec les monstres, les arbres, les techniques de survie, les pièges... Attendez quoi ??! Les pièges ?!

« - ELYAS !!!!!!!!!!!!!!! » criai-je euphorique

Le jeune homme se retourna brusquement, la panique se lisant sur son visage :

« - Qu'est ce qu'il y a ? Tu t'es fait mal ? Qui t'a fait ça ? Tu t'es cognée ? Tu t'es fait mordre ? T'as envie de vomir ? Tu t'es fait piquer ? T'es tombée ? T'as faim ? T'as soif ? T'es fatiguée ? T'as de la fièvre ? » Dit-il en mettant sa main sur mon front. Il s'apprêtait à prendre mon pouls quand je l'interrompais en souriant de toutes mes dents.

Point de vue d'Elyas

Je m'apprêtais à lui poser une énième question quand elle m'interrompit, un immense sourire sur son visage, le premier depuis que nous étions partis du camp :

« - J'ai eu une idée !! annonça-t-elle en riant aux éclats

Je la regardais, perplexe.

- Et c'est quoi ?

- Un piège !!!

- Quoi ?!!

- Un piège, je te dis ! Au lieu de l'attaquer de front, faut le prendre par surprise, le piéger quoi !

- Mais d'accord, mais qui ?

- Le monstre !

- Et tu penses que toi, tu penserais à quelque chose que nous on n'y a pas pensé avant parce que toi tu y arrives et paf ! Le monstre !

- Quoi ?!!

- Et toi, tu penses que tu peux imaginer un piège auquel on n'aurait pas pensé ?

- Oui.

- Bah vas-y je t'écoute. »

En théorie, ça peut marcher. En pratique, je suis plus septique.

Ça y'est tout est en place. Y'a plus qu'à espérer.

Aloooooors ? des avis ? n'hésitez pas à commenter et à mettre une petite étoile ! Bisous ! <3