𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 11 : 𝔐𝔦𝔞

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Peut être que ce n'était qu'une journée, banale, et qu'il n'avait rien à retenir.

Sauf si, dans ce cas, banal signifiait une journée emplie de Soleil en barre, de sourires en pleine poire et de clin d'œil appuyés.

Les cours s'enchaînaient, et sans jamais ciller, je suivais le cours, lui lançant parfois quelques regards. 

Enfin sans jamais ciller était une bien belle expression, car lorsqu'il me regardait, son regard appuyé et peu discret était marqué d'un sourire, ce même sourire qui m'était uniquement réservé, celui qui ne s'éteindra jamais.

Alors je le lui les rendais, mes yeux brillants d'une joie qui a été longtemps refoulée.

Il me les rendait bien d'ailleurs, mes regards.

Ses yeux traduisaient, une fois de plus, la joie, le bonheur, et une étincelle.... D'amour ?


Il semblait s'ennuyer en cours, regardant maintes fois par cette fenêtre,

Celle qui nous séparait de dehors,

Et de son terrain de basket.


C'était un garçon difficile à cerner,

Qu'est ce qu'il attendait ? 


Mais aussi un ami joyeux, 

Complètement fougueux,

Jouant avec le feu.


Ses devoirs ? 

Il s'en passait bien, 

Et collectionnait les heures de colle.

Mais il s'en moquait bien lui,

Tant qu'il y avait le basket. 

Et moi ? 



D'ailleurs, il semblait être devenu le nombril du monde,

Enfin, 

Peut-être de mon monde.


Il me suivait sans cesse,

Ses amis derrière,

Peut être que je délirais ?


La tête dans les nuages, 

Les pieds sur Terre,

Certaines fois, il paraissait décrocher,

Mais un seul regard suffisait pour le ranimer.


Et ses beaux yeux teintés,

Tantôt d'émeraude,

Tantôt sombres.

Mais brillant autant que les étoiles.


Peut être que cette journée ne rimait à rien, 

Et que Julie que persuadait de me faire des films.

Ou peut être que je le considérais comme un copain,

Et je tissais mes fils.



Il semble toujours joyeux, émanant de lui un parfum de joie, et de détente.

A force de le côtoyer, on finissait par s'y habituer. 

Mais pas moi. Je n'ai jamais vu un garçon aussi détendu, capable de parler avec autant de nonchalance, d'être aussi serein alors qu'une nouvelle année venait de commencer.

Il était calme, joyeux, toujours le sourire aux lèvres. 

Un rayon de soleil.

🪐💕𝕁𝕦𝕤𝕥𝕖 𝕝𝕖 𝕥𝕖𝕞𝕡𝕤 𝕕'𝕦𝕟𝕖 𝕡𝕒𝕘𝕖⚡️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant