𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 36 : 𝔐𝔦𝔞

26 8 22
                                    

Allez si le nombre de mouchoirs qu'il reste dans cette boite est pair, il est la demain.

Je m'ennuyais, autant m'occuper...

Tirant les mouchoirs de leur boîte un à un, je comptais à haute voix. 

1


2


3


4


5


6


7


8


9


10


11


12


Super, il est là demain !! 

Malgré tout, cela ne suffisait pas.

Je lance mon chausson. S'il atterrit à l'envers, il ne viendra pas. 

Le chausson atterrit à l'endroit. 


Ça ne me suffisait toujours pas. 

Et pourtant...


☀️🪐☀️

Second jour sans lui. Le temps commençait à être long, la classe silencieuse, les cours moins passionnants... 

Je commençais à me sentir seule moi, il n'y avait presque plus personne, tout le monde était parti en vacances ou malade...

Il restait bien sûr deux trois personnes, comme Sophia, avec qui j'ai passé le plus clair de mon temps à partir d'hier.

On parlait de tout et de rien. Non, on remettait principalement en mémoire aux autres filles de la bande les révisions due notre examen de la semaine passée : 

Comme en physique-chimie : 

- Winx ; Transformation CHIMIQUE !! 

Ou en histoire : 

- On est dans des goulags en fait. Regarde, je t'explique : 

• nous sommes rationnés

• nous sommes soumis au travail forcé

• nous sommes surveillés en permanence par la SS et la Gestapo ( les surveillantes ) 

NOUS TRAVAILLONS DANS UN GOULAG !!


- On est pas un peu trop folles là ? 

- Si on arrête on doit nous prendre pour des immatures.

On échange un regard

- mais STOP THE CAR , j'en peux plus. Éclata-t-elle

- Arrête, c'est de ta faute là, c'est toi qui vient de commencé avec le pédalo...

- Mais c'est toi qui a commencé, me reprocha-t-elle, aussi en proie à un fou rire.


On a tenu une heure avec nos références. Une heure à se marrer sans s'arrêter, en désespérant plus d'une. Mais c'était drôle.

Les traumatisant au point de vouloir s'exiler sur une île déserte le temps qu'on les oublie. 

J'attirais les regards, mais je ne me suis jamais sentie aussi heureuse.

Pourtant, je ne pus résister aux regards que me lançaient trois individus, que je croisais souvent maintenant, qui devaient me connaître par l'intermédiaire de Gabriel sans doute, parce qu'ils sont amis avec lui, ou alors ça leur donnait une raison de plus de me fixer ouvertement...

En tout cas, les trois passèrent leur repas à nous fixer, mais je n'en fis pas part aux autres.

Vaincre la phobie par les rires. 

Puis l'un d'eux se leva, et réclama 2 pains qu'une membre du SS- alias surveillante- avait déposé sur mon plateau un peu plus tôt. 

J'étouffais un rire et lui donnait.

Il m'adressa un sourire.

Enfin... Je suppose.

🪐💕𝕁𝕦𝕤𝕥𝕖 𝕝𝕖 𝕥𝕖𝕞𝕡𝕤 𝕕'𝕦𝕟𝕖 𝕡𝕒𝕘𝕖⚡️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant