𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 44 : 𝔐𝔦𝔞

17 8 16
                                    


CHIHIRO • Billie Eilish

0:35 ━❍──────── -5:15

↻ ⊲ Ⅱ ⊳ ↺

VOLUME: ▁▂▃▄▅▆▇ 100%


Et si je vous racontais seulement le principal événement de la journée ? 

Ça ira sans doute plus vite...

Ok, un bref résumé de la matinée pour mes fouineurs préférés... 

🪐💋🪐

Ce matin, on a échange beaucoup de regard, et j'ai remarqué que le premier réflexe pour lui est de me regarde quand il entre dans la classe.

Trop mimiii

La matinée est passé, avec plus ou moins de lenteur, de rires et de discussions.

Et puis le midi est arrivé.

J'avais pris une option, et la regrettait amèrement.

Il était déjà 12h30, j'avais 30 minutes d'option avant d'aller manger.

Sachant que j'avais déjà une faim de loup, étant donné que TOUS les autres jours de la semaine on mange à 11h30, et que j'avais très peu mangé le matin même, je ne pensais qu'au repas.

- J'ai faim. Déclarais-je soudain. 

- Moi aussi, approuva mon voisin.

On discutait de nourriture. Mauvaise idée. J'avais encore plus faim.

La sonnerie retentit, je me dirigeais vers mon cours d'option, et écoutait d'une horaire oreille discrète, fixant la montre de du prof en attendant 13h

13 heures passées nous sortîmes et je rejoignis la queue. 

Gabriel était devant.

Il venait de me remarquer et m'adressa un sourire.

Zut 

Mes amis n'avaient pas l'air d'être là. Pas grave.

- Y'a pas de fourchettes ? 

- Nan... Répondit un de mes camarades, qui était dans une classe inférieure à la mienne. Oh tiens, il en reste une dernière.

Je soupirais. 

Rejoignant l'étagère à desserts je la trouvais.... Vide. Bien sûr.

Je gagnais l'îlot central, j'avais un petit espoir. Il restait quand même du pain non ? 

Apparemment nan.


Avec un - nouveau- soupir résigné, je récupérais mon assiette vide de gnocchis au fromage, il n'avait que ça - oui oui vide, il y en avait littéralement 4-

Je repérais un groupe d'amis, mais la table était pleine. Pas grave. 

Je les saluais vite fait et mon amie désigna l'autre table avec le reste de mes amis.

Cool.

Je mangerais pas seule finalement.

Je les rejoignis et affichais une mine maussade, désignant du doigt moi plateau littéralement vide, il contenait un seul couteau et une assiette.

Je grignotais mon morceau de pain sans enthousiasme, et remarquait leurs regards rivés vers moi.

Encore

C'est pas vrai.

Je ne leur prêtait pas attention, et continuait à désigner mon pain d'une mine boudeuse, faisant rire la table. 

Et la sienne accessoirement.

Pourquoi il fallait qu'un deuxième garçon commence à m'aimer ? 

Un c'est déjà pas facile.


Je venais de passer mon assiette à Sophia, parce que je n'allais bien entendu pas manger les 4 gnocchis posés dans mon assiette, ça ne changerait absolument rien.

J'échangeais un regard résigné avec Gabriel, et décidais de débarrasser avant qu'une grande queue ne se forme.


Je revins, m'assis à ma place de tout à l'heure et participais à la conversation, quand je tournais, discrètement la tête vers sa table et aperçus LA TABLE ENTIÈRE tournée vers moi. 

J'écarquillais les yeux de surprise. 

Ils ne voulaient pas parler de moi discrètement ? 


J'attendais le reste du groupe qui finissait leur VRAI repas - je dis ça je dis rien- et me levais. 

A ce moment là, une surveillante - aussi appelée membre du SS ou de la Gestapo c'est à vous de choisir- débarqua et me demanda : 

- Qu'est ce qu'il y a tu es en crush sur qui ? 

Devant mon air ébahi, cette folle de Julie désigna le garçon au manteau vert.

- Gabriel ? 

Je secouais la tête négativement, tandis que la tablée entière me fixait - une fois de plus - sans gêne.

- Non non, ressentis-je le besoin de justifier, je voulais seulement leur demander s'ils avaient du pain.

J'étais cramoisie et morte de honte. 

Au secours

Je m'échappais vite lorsque la surveillante s'approcha de la table pour le leur demander. 

Elle y était vraiment allée en plus.

J'y croyais pas moi...

Julie allait y passer...

Je sortis, et juste avant la porte, sous le regard et le sourire de la tablée tout entière - pour changer - elle me dit : 

- Ils n'en avaient pas.

- Merci beaucoup, dis-je en lui cachant une grimace. 

J'étais cramoisie - encore - 

Mais c'est quoi cette manie des gens de ne pas se mêler de leurs affaires ? 

🪐💕𝕁𝕦𝕤𝕥𝕖 𝕝𝕖 𝕥𝕖𝕞𝕡𝕤 𝕕'𝕦𝕟𝕖 𝕡𝕒𝕘𝕖⚡️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant