Pat Patrouille x La Garde du Roi Lion : Bienvenue chez nous !

Chapitre 4 : Voisine casse-pied, grosse bestiole et bouteille de Whisky

Surak détestait voir un de ses neveux ou carrément les deux lui faire la tête, cela le blessait intérieurement, encore plus lorsqu'il agissait uniquement pour leur bien, qu'ils ne comprennent pas pourquoi et lui balancent en retour des reproches ou de la soupe à la grimace. Rani ne comprenait pas qu'il n'avait pas confiance en Kion pour l'instant, il avait du mal à le juger, à voir si oui ou non il pouvait l'approuver et le laisser s'approcher d'elle d'avantage. Etant son oncle, son tuteur légal depuis la mort de ses parents, c'était à lui de veiller sur elle, à sa sécurité surtout, il y avait tellement de pervers et de tarés dans la nature, prêts à sauter sur des jeunes filles comme elles... Est-ce qu'il en faisait trop ? Surement, Nirmala le lui avait déjà dit plein de fois à l'époque ou ils étaient encore marié, mais il avait tellement peur qu'il arrive malheur à l'un de ses neveux... Rani et Baliyo étaient à présent la seuls famille qui lui restait et il s'était battu longuement avec un avocat pour obtenir leur garde, les adopter afin qu'ils ne finissent pas dans un orphelinat ou en famille d'accueil.

Une main sur le volant de sa voiture, l'autre bras sur l'accoudoir de son siège, Surak quitta la route des yeux quelques secondes pour observer sa nièce, la mine renfrogné, occupé à regarder le paysage défiler sous ses yeux par la vitre de la portière passager, tout en écoutant de la musique style Rock sur l'autoradio du véhicule. A l'arrière, ni Kion, ni Baliyo ne prononcèrent le moindre mots, l'ambiance était vraiment lourde dans la Dacia Sandero, mais Surak tenta tout de même d'ouvrir la conversation avec sa nièce, tout en baissant un peu le son de son porte radio :

-Rani ! Ecoute-moi deux minutes s'il te plait !

Mais la jeune fille, sans accorder l'ombre d'un regard à son oncle, posa la main sur l'autoradio et réaugmenta le son de la musique, pour bien lui faire comprendre qu'elle n'était pas du tout ouverte à la conversation avec lui. A l'arrière, en assistant à ce spectacle, son frère et son petit-ami s'échangèrent un drôle de regard gêné, tandis que le lion adulte reporta son regard sur la route, en soupirant.

-Très bien, comme tu voudras !

Surak lâcha l'affaire, il se dit que sa nièce serait plus ouverte à la conversation plus tard, lorsqu'elle se serait calmé un peu.

La voiture traversa toute la ville et s'engagea sur une route qui se dirigeait en périphérie de Pride Land City, un peu à l'écart là ou la campagne reprenait un peu ses droits sur le bitume, les quatre lions roulèrent encore quelques minutes, avant d'entrer dans un quartier pavillonnaire, là ou beaucoup de belles maisons assez aisées se trouvaient de chaque côté de la route. Surak gara sa voiture devant le garage d'une grande maison de trois étages, avec un jardin immense séparé de celles des voisins par une simple clôture en bois, il laissa ses neveux et Kion descendre et décharger leur sac de cours, pour entrer dans la maison, lorsqu'une vieille dame à l'air sévère, penché par-dessus de la clôture interpela soudain le lion adulte, qui venait tout juste de s'allumer une cigarette.

-Ah vous voilà, vous ! Faut que je vous parle tout de suite ! Cria-t-elle, visiblement en colère.

Surak lui tournait le dos, en reconnaissant cette voix qu'il ne supportait pas le moins du monde, il se mit à soupirer de lassitude.

-Oh non ! Jura-t-il à voix basse. Qu'est-ce qu'elle veut encore la vieille casse pied ?!

La vieille dame qui l'interpelait se trouvait-être une Binturong anthropomorphe, portant des lunettes qui lui donnaient un aspect encore plus sévère, des cheveux grisonnant attaché à la va-vite dans son dos par un ruban rouge, elle portait une robe typique de grand-mère rose et violette, un châle de fourrure grise autour du cou et détail intéressant, son jardin était remplie de parterre de fleurs violettes absolument magnifique : de la Tuliza.