Cher Fou Rire,
Te voilà, encore une fois, arrivé sans prévenir. Comme une brise légère qui emporte tout sur son passage, tu te glisses en moi au moment où je m'y attends le moins. Parfois, il suffit d'un mot, d'un regard échangé, ou d'une pensée absurde qui surgit de nulle part, et voilà que tu t'installes, comme un invité surprise. Et quand tu viens, impossible de t'ignorer !
Tu débordes, tu te répands, tu secoues mes épaules et mon ventre, tu fais couler des larmes et rougir les visages. Je ris, je ris à en perdre le souffle, et plus j'essaie de t'arrêter, plus tu me tiens en otage. Ce n'est pas moi qui te contrôle, c'est toi qui me guides, jusqu'à m'en faire mal au ventre, jusqu'à ce que je me rende, vaincu et heureux, entre tes mains.
Je sais bien, Fou Rire, que tu n'es pas toujours convenable. Parfois, tu choisis des moments si inappropriés pour te manifester : pendant une réunion sérieuse, ou dans un silence que tu viens briser en éclats. Mais n'est-ce pas là aussi tout ton charme ? Tu rappelles, dans ta douce exubérance, que rien ne doit être trop pris au sérieux, que derrière chaque situation, il y a toujours une place pour l'absurde, pour la légèreté.
Merci, Fou Rire, pour ces instants d'évasion que tu m'offres. Merci de me rappeler, à chaque fois, que la vie est aussi faite de petits moments de folie, de complicité, de bonheur simple et désarmant. Tu es un cadeau précieux, une étincelle de joie pure, et j'espère que tu continueras de surprendre mon quotidien, encore et encore.
À très bientôt, je n'en doute pas.
Bien à toi,
Une âme enjouée
Kenzo.ktz
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Lettre à la vie
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