ma demi-sœur et moi ( adaptation )

chapitre 14

La ville de New York

HUIT ANS PLUS TARD

"Lequel préfères-tu? Je demande anxieusement, tenant deux robes devant moi. la noire ou la marine ?

Riley roule des yeux à mes choix de tenues.

J'aimerais que tu achete un jour quelque chose que tu ne pourrais pas porter à un enterrement. répond-elle.

"Serais-tu sérieuse? Je plaide: Mon entretien est dans deux heures, et dieu sait que ça va probablement me prendre une heure pour y arriver, et je devrai peut-être m'arrêter et trouver un Starbucks pour faire pipi en premier parce que je ne peux pas demander à faire pipi pendant un entretien-"

Abby, me coupe Riley en prenant mon visage tout juste frotté entre ses mains. "Se détendre est une bonne idée, tu vas clouer ça. Tu es parfait pour ce travail.

Je la fixe, essayant d'avoir autant confiance en moi qu'elle. Au cours des six dernières années, Riley est passée d'une fêtarde insatisfaite à une centrale de relations publiques à succès. Elle a échangé la vodka bon marché contre des martinis haut de gamme et les fêtes à la maison contre un service de bouteilles et des tables de chef dans tous les meilleurs endroits de la ville. Nous vivons ensemble depuis l'âge de dix-huit ans et sommes plus proches que jamais à cause de cela. Mais être proche signifie être direct, et elle ne se retient pas avec moi maintenant.

Si tu ne respires pas et que tu ne te calmes pas, tu vas te donner des coups de pied jusqu'à la maison. dit-elle en m'accompagnant jusqu'à son placard. Elle fouille dans sa garde-robe colorée et me tend un chemisier vert émeraude et une jupe crayon jaune. "Ici. Mets-les.

Ils sont très... brillants, dis-je.

"Juste comme toi!" elle sourit. tu passes un entretien dans une agence de création, pas dans une morgue, pour l'amour de Dieu. Un peu de couleur fera du bien, croies-moi.

"Bien. Merci, je soupire, prenant les pièces et retournant dans ma chambre pour me changer." Je ne les remplirai pas aussi bien que toi, mais…

"Si tu penses que je vais te pleurer une rivière pour être resté la même taille depuis que tu as dix-sept ans, tu as autre chose qui te vient", me dit Riley. "En parlant de vieillir, que veux-tu faire pour ton anniversaire ce week-end ?"

Rien, lui dis-je à travers la fente de la porte de ma chambre.

ce n'est pas une option, répond-elle alors que je me glisse dans les vêtements qu'elle m'a prêtés.

tu sais que je déteste mon anniversaire," je réponds, empilant mes cheveux en un chignon rapide et vaporeux. C'est toujours blond, bien qu'un peu plus foncé que quand j'étais enfant. "Tout ce que je veux, c'est passer une nuit tranquille à la maison."

"Et tu sais que je n'ai jamais pris ça pour une réponse," me rappelle Riley, bruissant autour de la cuisine.

"Mes grands-parents m'emmènent déjà dans un restaurant chic," lui dis-je, "je leur dois de nous laisser rester dans cet endroit."

ils ne l'utilisent pas", me rappelle Riley.

"Pourtant," j'insiste, "Vivre sans loyer n'est pas exactement quelque chose à tenir pour acquis."

"Pas avec ce que je dépense en alcool, ce n'est pas le cas", reconnaît Riley. « Laisse-moi au moins t'emmener boire un verre après ton dîner chic, d'accord ? Tu peux me donner tous les potins juteux de la famille.