Chapitre 26

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Hermione avant de s'effondrer au sol, poussa un cri horrible faisant tressaillir Drago qui bondit alors vers elle. Le serpent qui fut effrayé par le cri de sa victime partit se cacher. Drago qui avait reconnu l'espèce de l'animal, savait qu'il produisait un venin dangereux qui pouvait tuer sa victime. Heureusement, il connaissait un sort médical lui permettant d'enlever le poison avant sa diffusion totale dans le corps. Pendant qu'il formulait son sort, Elie arriva en ouvrant la porte avec fracas. Elle était paniquée et avait blanchi en reconnaissant le cri de son aînée.
- Mon Dieu, mais je pourrais savoir ce qui se passe ici ? demanda Elie en voyant sa sœur couchée par terre, inconsciente.
- Un serpent l'a mordu et j'essaie d'enlever le venin le plus rapidement possible de son corps, répondit Drago.

Blaise qui venait d'arriver au pas de course s'arrêta devant le spectacle qui s'offrait à lui.
- Bon sang. Mais comment cela est-il arrivé ? dit-il.
Elie qui avait changé de regard, examina la pièce.
- Il est où ce putain de serpent ? demanda-t-elle d'un ton sec.
- Je ne sais pas, dit Drago, il s'est caché, mais je n'y ai pas fait plus attention que ça. Je me suis d'abord occupé d'Hermione.
Elie qui regarda sa sœur encore sous le choc du venin se dit que ce n'était plus possible et décida d'agir de la manière forte. Elle savait que ces parents n'aimaient pas qu'elle fasse cela en public, mais elle n'avait plus le choix.
- Tu vas bien, Elie, tes yeux ont changé de couleur ? dit Blaise en s'approchant d'Elie.
Elie qui se concentra, ouvrit la bouche et s'adressa dans une langue que seuls les vipères peuvent comprendre.
- Ssssssorttt ssdddeess stasssss ssscachettesss, dit Elie en s'adressant au serpent.
- Drago... je... tu... toi aussi tu... enfin... je ne savais pas, bredouilla Blaise choqué.
- Une née-moldue parlant fourchelang ? C'est impossible, dit Drago choqué par ce qu'il était en train d'entendre.

Elie ne s'intéressant plus qu'au serpent qui venait de sortir de sa cachette, continua à lui parler : (toujours en fourchelang)
- Je pourrais savoir pourquoi tu as mordu ma sœur vermine ?
- Excuse-moi, maîtresse, mais je ne savais pas que cette lionne était votre sœur. Votre aura est très différente de la sienne.
- Cela ne t'excuse en rien de mordre une personne qui ne veut que t'aider à retrouver ton habitat d'origine.
- Mais maîtresse, cela n'était pas notre envie, de se retrouver dans un endroit aussi inintéressant.
- Qui vous a enlevé ? Qui vous a emmené ? demanda Elie.
- Maîtresse, vous savez, nous ne sommes que des animaux.
- Ne te moque pas de moi ! Grâce à vos pupilles, vous savez très bien qui vous avez en face de vous.
- Très bien, c'était des personnes ayant le même uniforme que vous, mais au lieu d'être verts, ils étaient bleus. C'était un groupe d'une vingtaine de personnes. Il y en avait même un qui avait une broche comme votre sœur.
- L'enfoiré de préfet... je vais me le faire, dit-elle en serrant ses poings.
- Avant de le torturer, je voudrais vous transmettre un message, ô vénérable dame noire.
- Ne m'appelle plus comme cela, cette femme est morte le jour de la fin de la guerre.
- Comme vous voulez, maîtresse. En tout cas, je devais vous dire que " la bataille n'est pas finie. Le pire est à venir, alors prépare-toi petite brindille".
Elie sursauta, non, ce n'était pas possible, il était mort depuis bien longtemps.
- Puis-je me retirer, maîtresse ? Ou voulez-vous que je contribue à notre évacuation ?
- Oui fait passer le message : que tous les serpents se réunissent dans la salle commune, on vous ramènera chez vous. Et si vous retrouvez le détenteur de celui qui vous a demandé de me dire ce message, prévenez-moi immédiatement.
- il sera fait selon vos désirs, maîtresse.
Après avoir rompu sa conservation avec le serpent, Elie tourna les talons et ne dit qu'une seule chose aux garçons :
- Dans moins de deux minutes, tous les serpents seront dans la salle commune.

Franchement, elle était furieuse. Non, ce mot ne convenait même pas à son état ! Elle n'était pas une fille qui se mettait souvent en colère, c'était plutôt la spécialité de sa sœur de montrer ses émotions à foison à toutes les personnes qui l'avaient croisée. Mais à ce moment-là, personne ne devait déranger Elie qui marchait d'un pas certain vers la tour où se trouvaient les appartements des serdaigles.
Ils vont m'entendre, se dit-elle en frappant le tableau de toutes ses forces.
Non. Ils vont me sentir, pensa-t-elle en esquissant un sourire narquois lorsque le tableau s'ouvrit.

- Je pourrais savoir pourquoi vous toquez aussi fort, commence le préfet en levant les yeux, afin de les écarquiller en croisant le regard émeraude d'Elie.
- Salut, dit-elle avant de décocher un coup de poing atterrissant sur la joue du préfet avec une telle force que le jeune homme se prit l'encadrement de porte avant de tomber au sol évanoui.
- Je ne vais pas passer par quatre chemins, s'exprima-t-elle en sortant sa baguette devant les serdaigles qui se trouvaient dans la salle commune. Je sais exactement qui a fait le coup, et ils vont en payer le prix.

Voyant les regards ébahis de certains, Elie s'esclaffa sombrement.
- Sérieusement ? Vous pensez venir dans mon dortoir, mettre des serpents et que tout va aller dans le meilleur des mondes pour vous ? Enfin...soyons honnêtes, vous pensiez vraiment que votre plan fonctionne sans accroc ?
- On ne voit pas de quoi tu parles, sale vipère, cria un des serdaigle.
- Ah bon ? Tu ne sais pas de quoi je parle... Pourtant, je reconnais ton odeur, tu as fait partie de ce mauvais tour, dit Elie en pointant sa baguette vers lui.
- Quoi ? Non, j'ai... et avant même de finir sa phrase, Elie l'avait transformé en souris.
- Soyons bref ! Je sais précisément qui a fait quoi grâce à un ami qui m'a partagé les odeurs corporelles des personnes qui l'ont enlevé. Donc, je vous laisse une chance de vous désigner coupable devant la directrice, ou sinon... dit Elie en regardant le préfet inconscient qui était en train de saigner du nez, ... je vous ferai ce que j'ai toujours fait de mieux : faire souffrir.


Voyant que personne ne prit au sérieux sa menace, Elie prit la décision qu'il était temps qu'ils connaissent sa véritable identité et l'impact qu'elle pouvait avoir sur leur vie. Alors, avec une grande inspiration, Elie jeta sa baguette en l'air et l'attrapa de son autre main ; la gauche.
- Cela va devenir intéressant, dit-elle, en laissant dégager tout autour d'elle, une sombre brume noire.

Hermione qui venait de se réveiller en sursaut, venait de comprendre ce qui était en train de se passer.

- Elie, que fais-tu ? chuchota elle avant de se lever pour courir en boitillant.

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L'autre Granger (dramione)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant