Chapitre 126

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Salut à tous,
Bonne lecture ;)

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Le lendemain matin, après une douce matinée à se reposer, Lenie et Helena prenaient le train en direction de Marseille pour le concert de Lenie avec Damso, prévu pour le soir suivant. Le trajet, calme et agréable, leur offrait un moment de tranquillité avant l'effervescence du spectacle à venir.

Lenie s'endormit rapidement, épuisée par la grossesse. Les derniers jours avaient été plus difficiles, avec des maux de dos persistants et des émotions en montagnes russes. Elle se blottit contre le siège, à l'abri sous un plaid moelleux, le corps légèrement incliné pour plus de confort.

Le pull d'Helena, qui lui allait un peu grand, l'enveloppait de sa chaleur et de l'odeur réconfortante de sa fiancée, un parfum familier qui la calmait instantanément. Son coussin de voyage soutenait son cou, et ses paupières se fermèrent doucement, bercée par le mouvement du train, ses respirations devenant régulières et profondes.

Helena, assise à ses côtés, était plongée dans son travail. Les dernières semaines avaient été un tourbillon, et elle savait qu'il lui restait encore 4 semaines pour enregistrer les 6 dernières chansons de son album qui sortait le dernier vendredi d'avril. Les 13 chansons étaient déjà écrites, leurs paroles validées par Marc et Lucas, et elle sentait qu'elle était sur le point de franchir un tournant décisif. Les pages de son carnet se tournaient rapidement, chaque note, chaque mot s'ajoutant à la mélodie qu'elle peaufinait avec soin. La musique l'enveloppait, l'aidant à se concentrer, mais elle ne pouvait s'empêcher de jeter des regards furtifs vers Lenie. Elle profitait de ces moments pour avancer dans son travail, sachant que ces quelques semaines seraient intenses. Son regard se portait sur la ligne de train défilant derrière la fenêtre, mais son esprit était focalisé sur son projet, cherchant à terminer tout ce qui devait l'être, pour avoir plus de temps à consacrer à sa fiancée. Les dernières chansons, elle le savait, seraient cruciales, et elle mettait toute son énergie dans leur création, même si elle rêvait déjà des moments tranquilles à venir.

Un peu avant d'arriver en gare de Marseille, Helena se pencha doucement vers Lenie pour la réveiller. Elle le fit avec une douceur infinie, passant une main sur ses cheveux, les effleurant délicatement, mais elle s'aperçut rapidement que la tâche serait plus complexe que d'habitude. Lenie, enroulée dans le plaid, semblait profondément endormie, une expression sereine et apaisée sur le visage. Ses traits étaient détendus, son souffle régulier, comme si elle avait trouvé dans le sommeil un refuge contre la fatigue et la tension accumulées.

Helena sourit en la regardant, mais elle savait que le moment était venu. Elle posa sa main doucement sur son épaule et murmura d'une voix basse mais chaleureuse « Lenie, il est temps de se réveiller, ma chérie. Nous arrivons bientôt. » Elle attendit quelques secondes, espérant que Lenie réagirait comme d'habitude, mais ce matin-là, la brune semblait déterminée à prolonger son sommeil.

Helena répéta son geste, cette fois plus doucement, effleurant son visage du bout des doigts. Un léger frisson parcourut la peau de Lenie, mais elle ne se réveilla toujours pas. Cela fit sourire encore plus Helena, qui se pencha un peu plus près, et déposa un doux baiser sur son front. « Allez, ma douce, il est temps d'y aller. »

Lenie gémit légèrement, un sourire fatigué se dessinant sur ses lèvres, avant de lentement ouvrir les yeux, plongée dans un monde de demi-sommeil. Ses paupières étaient lourdes, et elle mit quelques secondes à se rendre compte où elle était. Elle regarda Helena, se redressant doucement, un sourire fatigué mais tendre illuminant son visage. « Mmm... désolée... je crois que j'ai un peu trop dormi, » dit-elle en baillant.

Helena sourit et l'aida à s'asseoir correctement, observant sa fiancée avec tendresse. « Tu en as bien besoin. »

Devant la gare, Djebril les attendait, un large sourire sur le visage, les bras ouverts pour accueillir ses deux amies. Lenie, pleine de chaleur et de joie, délaissa sa valise sans hésiter, et se précipita dans les bras de son meilleur ami.

Les vacances (Helenie) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant