Chapitre 152

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Salut à tous,
Gros chapitre aujourd'hui ! Un peu plus de 4500 mots ça faisait longtemps
Bonne lecture !

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Arrivée dans leur chambre d'hôtel, Helena ne prit même pas le temps de regarder autour d'elle. Elle se laissa tomber directement sur le lit, épuisée, abandonnant les valises à peine à l'intérieur de la porte. Le matelas moelleux sembla l'engloutir, et elle poussa un soupir de soulagement en fermant les yeux.

« On a combien de temps ? » demanda-t-elle d'une voix fatiguée, sans bouger.

Lenie, qui venait de poser leur sac à main sur une chaise près du bureau, jeta un coup d'œil à son téléphone. « Il est 14 heures. » Elle réfléchit un instant. « On a un peu moins de deux heures. Damso m'a écrit pour qu'on le rejoigne vers 16 heures. Et il faut compter 20 minutes de trajet. »

Lenie s'approcha du lit et s'assit à côté d'Helena, l'observant avec un mélange de tendresse et d'amusement. Helena, les yeux toujours fermés, semblait déjà prête à sombrer dans une autre sieste. « Une petite sieste, alors ? Puis on ira chercher un en-cas avant de repartir ? » proposa-t-elle d'une voix douce.

Helena hocha la tête, un sourire presque imperceptible aux lèvres. « Parfait. » Sa voix n'était qu'un souffle, mais Lenie la perçut clairement.

Lenie se pencha pour déposer un baiser léger sur le sommet de la tête d'Helena, un geste simple mais chargé de tendresse. Puis, elle entreprit de lui retirer doucement ses chaussures, veillant à ne pas la déranger. Une fois fait, elle fit de même avec les siennes avant de se glisser sur le lit à ses côtés.

Helena se tourna légèrement vers elle, trouvant instinctivement refuge dans ses bras. Lenie passa un bras autour de sa taille et posa sa joue contre le haut de son crâne, fermant les yeux à son tour. La pièce était silencieuse, le poids de la fatigue les enveloppant toutes les deux. Dans cet instant suspendu, il n'y avait rien d'autre que la chaleur rassurante de l'autre.

Une bonne heure plus tard, la sonnerie douce mais insistante du réveil de Lenie brisa le calme paisible de la chambre. Helena, encore à moitié plongée dans son sommeil, grogna légèrement en réaction, et ses bras se resserrèrent instinctivement autour du cou de Lenie, comme pour lui demander de rester encore un peu.

Lenie ouvrit les yeux avec lenteur, son regard se posant sur le visage apaisé d'Helena. Elle esquissa un sourire attendri et, avec une infinie douceur, caressa les cheveux blonds éparpillés sur l'oreiller.

« On ne va pas tarder, ma belle, » murmura-t-elle, sa voix encore teintée de la chaleur du sommeil. Ses doigts jouaient distraitement avec une mèche des cheveux d'Helena, un geste à la fois tendre et apaisant.

Helena grogna de nouveau, enfouissant son visage contre le cou de Lenie. « Juste cinq minutes de plus... » murmura-t-elle, sa voix ensommeillée, presque enfantine.

Lenie rit doucement, son souffle chatouillant le sommet de la tête d'Helena. Après un court silence, elle tenta une approche différente « Hele, si tu veux, reste ici le temps du concert. Repose-toi. Je peux gérer seule. »

Helena, bien qu'encore à moitié endormie, réagit instantanément. Elle releva légèrement la tête, son visage encore marqué par le sommeil, mais avec une expression farouchement déterminée. « Sûrement pas, » grogna-t-elle, sa voix rauque, presque indignée à l'idée de manquer l'événement ou de laisser Lenie y aller seule.

Lenie sourit, attendrie par cette réponse, même si elle n'en attendait pas moins d'Helena. « C'est bien ce que je pensais, » murmura-t-elle en déposant un baiser sur le bout de son nez. « Allez, courage. On se lève et on y va doucement. On a juste le temps de se préparer tranquillement et de prendre un en-cas avant de partir. »

Les vacances (Helenie) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant