Chante pour moi Ô Némésis

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Sirius se tenait au chevet de deux lit d'hôpital. Son petit cousin et son petit Prongsy. Une veine palpitait sur sa tempe, alors qu'il déplaçait d'un geste machinale une mèche rousse d'Harry. Il ne put s'empêcher d'avoir un petit sourire.

— Et dire qu'enfant j'espérais que le don soit caché en moi quelques par. Quand je voyais grande cousine Doréa se métamorphoser à volonté, je l'enviait secrètement.

— Et encore, tu l'as connu que  quelques années. Tu ne l'a pas connu comme moi je l'ai connu..
Déclara Lucrecia Potter qui se tenait assise de l'autre côté du lit et avait passé sa main dans les cheveux de son petit-fils.  Son regard se perdant dans des souvenirs lointains.
Enfant ma future belle-mère me fascinait.  Elle avait hérité du don de métamorphosage. C'était une sorcière sévère, droite dans ses bottes et assez independante pour l'époque.  Elle portait le nom Potter par alliance, mais elle avait gardé son sale caractère de corbeau.

— En matière de sale caractère permettez moi de dire que vous n'avez pas à rougir.

Fit remarquer lady Malfoy qui se tenait prêt du lit de son fils. Lord Malfoy lui avait choisi de se tenir prêt de la fenêtres donnant l'impression qu'il se fichait totalement du sort de son fils, mais voilà, sa main droite tenait si fortement sa canne a pommeau, que ces jointures en devenaient blanche.

— Vous portiez un autre nom peut-être à l'époque, mais vous avez réussi à vous faire une place parmi la famille la plus élitiste et conservatrice d'Angleterre. Une fois, peut-être la seule fois de sa vie père nous à avouer que vous deviez posséder des couilles en laiton, pour avoir survécu parmi les Blacks toutes ses années sans avoir été attaqué ni blessé...  Car en général lorsque les corbeaux ont décidé de détester quelqu'un, ce quelqu'un à souvent des ennuis.

Lucrecia haussa un sourcil, mais ne put s'empêcher d'avoir un sourire.

— Cygnus à vraiment dit ça ?
Narcissa sourit à son tour en caressant la tête de son fils.

— Oui, père était bien des choses mais menteur ça non.  Je crois qu'il vous appréciait à sa manière.

— Pourtant la première fois qu'il m'a vu, il m'a traité de noiraude presque blanche.

Il eut un silence alors que pensif Lord Black observait son petit Prongsy. Il était vrai que la famille Black, que disait-il, le clan Black était un clan profondément rasciste et qui avait soutenu activement  l'expension coloniale de l'Angleterre humaine.  Les êtres humains étaient des raclures méprisables, mais on pouvait bien fermer les yeux si cela permettait d'étendre son pouvoir sur le reste du globe n'est-ce pas ?

La Maison Black était la famille possédant le plus de branche secondaire du royaume uni.  La seule raison pour laquelle les Black n'était pas là plus riches du pays étaient que contrairement au Potter ou au Malfoy, ces derniers avaient été incapable de voir le potentiel caché du marché humain. Cela ne les  empêchaient pas de percevoir des centaines et des centaines de millions de galion des quatres coins du monde.

— Quand j'avais seize ans, j'ai .... hypnotisé par le charisme Dumbledore et son idéologie qui avait propagé dans tout Poudlard, rejeté en bloc tout les enseignements de mère. J'étais persuadé d'être dans le bon camp. J'ai traité ma mère d'arrièré mentale, psychotique.  Je lui ai dit qu'elle et ses idéologies sang-pur elle pouvait se le carrer où elle le pensait. 

Lucrecia ne put s'empêcher d'avoir un petit sourire.

— Oooh ! Elle a dû entrer dans une colère noire.

Nouveau silence alors que Narcissa et Sirius s'observèrent arcquant un sourcil.

— Colère noire, une expression qui nous définit si bien. Mais oui en tant que matriarche de la maison Black ,ma mère est entrée dans une colère noire, une colère de corbeau.  Elle m'a dit que puisque je réfutais toutes notre culture, tout son enseignement, je n'avais plus besoin d'elle. Aujourd'hui, je crois qu'elle ne s'attendait pas à se que je prenne ces paroles aux sérieux. Mais à l'époque si et je l'ai fait. Je suis parti le soir  même juste avec un sac . Alors que j'allais franchir le seuil de la porte, mère était là ainsi que père. Père m'a demandé si j'étais sur ce moi. Je ne lui ai pas répondu. Je n'ai même pas observé mère, j'ai ouvert la porte et alors que j'allais partir mère à dit qu'elle vous avait communiquer mon plat préféré car je n'avais aucun goût  raffiné et que je serait capable de me laisser mourir de faim à cause de mon ignorance culinaire.  À seize ans moi qui pensais être un grand gaillard je suis parti comme un voleur pour éviter que l'on me surprenne  en train de pleurer.

L'affaire Potter Où les histoires vivent. Découvrez maintenant