L'affaire Potter

La fille de la liberté : Né pour être fort

Madrid, 1934.

Vous savez, si certaines personnes parviennent à se hisser au sommet, si elle en deviennent des légendes inaccessibles, tant par leur charisme que par leur force , parfois c'était parce que c'était le seul chemin à suivre. Qu'il existait qu'une seule autre voix possible, la mort spirituelle ou la mort totale.
Il en sera ainsi pour cette fillette qui un jour fera trembler les élites européennes rien qu'à l'évocation de son nom.

Là âgé de sept ans, l'enfant se tenait assise sur le rebord de la fenêtre le visage constellé de tâche de sang , elle tremblait. Ses yeux ambrés étaient hantés par la peur.

Elle avait encore échoué, elle était une déception comme toujours. Là dans l'ombre de sa chambre la fillette se mit à pleurer.
Lucretia, un prénom issu du latin qui voulait dire lumière, lumineuse, ou une stupidité similaire. Pourtant la jeune fille était tout sauf lumineuse, pire que tout... Elle; était; une fille.

Elle était de la maison Suenonegro. Une des familles nobles les plus influentes de l'Espagne non démoniaque. Elle briguait le pouvoir et lorgnait sur le trône vacant d'Espagne et même sur le trône occupé du monde des Hommes. Profondément religieuse et attachée à l'absolutisme. L'idée selon laquelle la Magie avait enfanté des enfants forts et que les faibles étaient indigne d'être appelé enfant de la magie, le clan Suenonegro vouait presque un respect dogmatique envers la magie et tout ceux qui avaient le malheur d'imaginer " Magie notre mère à tous " sous un autre angle, était considéré comme indigne de ne serait-ce respirer le même oxygène qu'eux.

Conservatrice et riche, la famille Suenonegro avait basé ses richesses, sur les différentes mafia et sur les colonies espagnoles, les êtres humains étant peut-être des sous-race qui devrait même pas faire parti du grand tableau du vivant, mais leur argent et leur colonie... C'était tout autre chose n'est-ce pas ?

En soit si l'on devait prendre l'absolutisme au pied de la lettre le clan Black était l'une des rares familles à le respecter scrupuleusement. Les êtres humains, ne faisaient même pas partie selon eux du même plan d' existence. C'était du moins se qu'il se disait sur eut.

Suenonegro ou noir-songe ou sombre-rêve en anglais. La fille trouvait que cela les décrivaient parfaitement.
Depuis sa naissance Lucretia avait appris ou était sa place et surtout qu'elle était une honte à la seconde ou elle avait ouvert les yeux sur ce monde. Une simple sorcière, une stupide femelle... Voilà tout ce que Mère Magie avait consenti à donner à el Señor Salazar Suenonegro. Le patriarche actuel de la famille.

Un sorcier violant, aigris qui avait haït sa fille à la seconde ou ses yeux s'étaient posé sur lu... Elle. Car oui tout garçon du clan était né pour être fort car ainsi le désirait la Magie. Les faibles n'étaient bon qu'a travailler dans les usines ou ramasser la merde des élites.

Les sorcières nées Suenonegro n'étaient considérées que comme des atouts, des biens , qui investie intelligemment ou placé au bon endroit pouvait servir à étendre l'influence de la famille.

C'était ainsi qu'ils avaient toujours fonctionné et s'étaient ainsi qu'ils avaient gravi les marches une à une. Et plus les siècles avançaient et plus le chemin vers le trône se dessinait. Chaque Señor avait petit à petit pas à pas, monté les marches les menant vers la gloire.

Les garçons étaient entraînés dès le plus jeune âge à devenir des monstres de puissances et à ne rien ressentir, les faibles étant renier et réduit bien souvent à la misère la plus abjecte. Et les filles n'étaient que du placement sur long terme. Les sorcières n'avaient qu'un seul devoir enfanter des sorciers forts. Il était déjà arrivé qu'un enfant jugé trop chétif, trop sentimental ait été répudié lui et la mère qui avait osé mettre au monde un sorcier aussi immonde.