Le rugissement du Lion.

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Lundi 26 octobre 1992

Les autres races magiques n'ont jamais vraiment compris pourquoi les Sorciers utilisaient les hiboux et les chouettes comme messager. Si au début ils étaient moqués les siècles s'écoulant certains érudit, quelque soit la race, vampirique, gobeline, féérique, harpide, velae... Tous ont tenté d'expliquer ce comportement sociologique.

Car il existait bien des sorts, bien des runes ou même les elfes de maisons, qui assuraient un service postale plus rapide et plus efficace.  La réponse fut peut-être des plus fascinante et des plus inattendues. Les oiseaux dans un sans large étaient tous en capacité de ressentir la magie naturelle, mais les hiboux, les chouettes et même les corbeaux étaient les seuls capables de s'en servir.  Et certes cela était un moyen de communication plus lent mais après des études poussé , à démontrer que ces oiseaux étaient insensibles ou presque à toute barrière magique et finissaient selon la volonté de l'expéditeur ou de la relation développer avec l'animal, toujours à parvenir à son destinataire.

Cela expliquait peut-être la présence de deux hiboux Grand-Ducs volant côte à côte, tenant dans leur bec un magnifique ruban rouge au-dessus d'une masse d'eau titanesque, l'océan atlantique.

Loin à des milliers de kilomètres de là, une sorcière descendit du ciel dans une lande perdue du pays de Galles.  Lucretia atterri dans l'herbe puis se redressa. Voilà plus d'une décennie qu'elle n'avait pas mit les pieds en un tel lieu, elle ne savait même pas si toute puissante qu'elle était, elle serait encore la bienvenue.

Inspirant, elle joignit ses mains face à son visage et hurla un sort, un seul.

Finite incantatem.
Au début rien de ne se  passa , puis lentement un lion de pierre sembla comme percé le néant. Il se tenait fièrement la patte posée sur un bouclier.
Puis une volée de marche bascula dans la réalité, ainsi que des rampes d'escalier. Puis un parvis, une fontaine de pierre et au bout de quelques secondes se fut toute une forteresse qui se dévoila sous les yeux de la Lady au Lion.
Lucretia pinça ses lèvres alors qu'une mèche de cheveux tomba sur son nez. Lentement elle gravi l'escalier qui lui sembla interminablement long.

Enfin, elle arriva sur la cour d'un château, bien que ridicule en comparaison de celui de Poudlard, il restait pour un château médiéval classique de taille respectable.
Observant la grande fontaine la Lady au Lion eut un rictus. La pierre était sale et le Lion qui trônait au centre couvert de mousse. Le puissant jet d'eau qui aurait dû sortir de sa gueule n'était que filet de bout nauséabond.

Lentement la Lady au Lion s'approcha de la fontaine et toucha du bout des doigts la statut du roi des animaux, lorsque ses doigts touchèrent la mousse recouvrant la statut de l'animal, ses doigts se rétractèrent d'eux même.

— Je ... Que dire de toute façon....
Murmura la sorcière.
Lentement la fille de la liberté s'éloigna de la fontaine et s'approcha du château Potter. Il était dans un état misérable et tombait presque en ruine. Le fier Lion Potter avait été terrassé par sa propre faute.
Après avoir gravi une volée de marche elle arriva devant une grande porte en chêne à double battant. Un lion était gravé il s'étalait sur les deux battants de la porte. Malgré son air malingre, le lion avait conservé une certaine arrogance, ses yeux en chênes se posèrent sur la lady au Lion.

Il eut un moment de silence puis alors qu'elle allait tenter un sortilège pour forcer l'ouverture, son attention fut porté sur un immense draps rouge, lentement elle s'en approcha et l'observa s'était un immense étendard écarlate, en son centre avait été brodé en or un lion rugissant.  Autrefois l'immense étendard flottait au vent sur la plus haute flèche du château. Roche-Rugissante était une des places fortes magiques les plus réputés des îles britanniques après Poudlard et il n'était plus que l'ombre de lui-même.

L'affaire Potter Où les histoires vivent. Découvrez maintenant