Chapitre 23

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J'ai beaucoup aimée écrire ce chapitre, j'espère qu'il sera de même pour votre lecture.

Bonne lecture !!

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Alex est à son paroxysme, son stress déteint presque sur moi. J'en suis même à me demander si c'était une bonne idée.

Cela fait environ une heure que nous sommes sur la route, à 8h, la circulation n'est pas vraiment fluide dans les rues de Londres. J'en reviens à regretter ma petite ville de France. Nous arrivons à l'heure prévue, 9h15. Je sors deux tickets de train de mon sac de voyage. Alex est de plus en plus chamboulé, poser une question serait fortuite. Il sait que je ne lâcherais pas le morceau. Pour contenir sa nervosité il torture ses mains. Avant que l'une d'elle ne casse pas la force qu'il exerce, je lui prend la main gauche. Une douce chaleur se répand dans tout mon corps. Face à face, les yeux dans les yeux j'admire l'homme qui se trouve en face de moi avant de l'embrasser passionnément. 

Je l'entraîne vers le quai 3 et nous prenons place.

L'anxiété me gagne, je me demande qu'elle idée j'ai eue. Emmener Alex là-bas serait lui révéler les tourmentes de mon passé mais cela pour réveiller une douleur enfouie en moi.

Le stress qui habite Alex me ronge de l'intérieur, il camoufle sa peur en regardant le vide. J'aimerais m'introduire dans sa tête pour dénouer toute les ficelles du monde d'Alex, savoir à quoi peut-il penser en ce moment. Mais de quoi a t-il peur ?


J'ai peur de l'endroit où je l'emmène.


Après 4 heures de train et un changement à Paris. Nous empruntons un taxi qui nous dirige tout droit vers mon passé. Alex l'a comprit, sa main sur ma cuisse se serre plus fortement à chaque maison dépassées.


Tout se passe dans le silence, le seul bruit du moteur tient encore en activité le peu d'espérance qu'il me reste, que cette voiture ne s'arrête jamais. Le taxi s'arrête devant une vielle maison au mur en pierres blanches. L'état du jardin est : pitoyable. Je m'y attendais, bientôt 8 mois que j'ai laissé mon passé et mes biens pourrir ici. Le lierre s'est fondu dans les volets aux couleurs bleus passées, les roses de ma grand-mère sont noyées dans les ronces et le cerisier de mon père n'a plus son éclat d'autrefois. Avant que le flot d'émotion me submerge, je tends un billet au chauffeur et prends la main d'Alex.Sortant la clé de la maison, une odeur apaisante introduit tous mes conduits lorsque j'ouvre la porte en chêne blanchie. En entrant dans le salon, je caresse le fauteuil au fleurs de roses chéries par ma grand-mère, qui contraste avec le canapé en cuir beige de mon père. Je me jette dessus et aspire cette odeur qui me rappelle mon enfance.


-Alexia pourquoi m'avoir emmené chez toi ?


Je me lève d'un bon, lui prends la main et l'emmène dans la véranda en fer forgé. La couleur blanche de mes espadrilles ressort parfaitement sur les grands carreaux de carrelage noir. La meilleur vue, et le meilleur endroit est ici, l'étang au fond du jardin, la luminosité que nous offre cette pièce, les rhododendrons plantés par amour par ma grand-mère et surtout car cette pièce était la préférée de mon père, qui est devenue la mienne.


-Je t'ai emmené ici pour deux choses. La première, pour me prouver à moi même que je ne devais plus avoir peur de mon passé et que je devais l'apprendre à l'aimer.


Chaque mot que je vais prononcer est purement réfléchi, rempli de sens et dénué de peur. Je prends des mains dans les miennes, les caressant doucement je puise la force dont j'ai besoin.


- La deuxième, j'ai besoin de toi pour commencer un nouveau départ, je me suis dit qu'ici était peut-être une bonne idée. Près de ceux que j'ai aimé... Hum, avec l'homme que j'aime aujourd'hui.


Ses yeux bleus me fixent d'un éclat que je ne voudrais jamais voir s'envoler. Mon sourire exprime toute la joie que j'ai d'avoir enfin pu prononcer ces mots.


-Alex je t'aime, tu es le premier que j'ai jamais aimé.


Il plonge légèrement la tête et ses lèvres viennent s'abattre sur les miennes. Un baiser fou d'amour. Mon visage entre ses main, nos souffles courts.


-Alexia, je t'aime, je t'aime.


Ce n'est qu'un murmure qui s'introduit dans mes oreilles mais qui a le pouvoir de faire réveiller mon cœur. Un cœur depuis longtemps endormie qui ne souhaitait qu'une seule chose : éclore. Ma main droite caresse sa joue, un signe rempli d'amour. Je m'empare de ses lèvres et mes mains se fondent dans sa chevelure brune. Je me délecte de cette sensation. Ses mains parcourent mon dos pour glisser sous mon tee-shirt. Son touché fait vibrer mon épiderme. Une nouvelle sensation prend place dans mon ventre.Je l'entraîne à l'étage, et nous rentrons dans ma chambre.Je m'allonge sur le lit à l'odeur vieillie. Alex s'allonge au dessus de moi. Arpente chaque grain de la peau de mon cou. Je passe mes mains sous son tee-shirt noir et caresse son torse au muscle saillant. Il déboutonne avec une lenteur asphyxiante mon chemisier et me laisse lui retirer son haut. Dangereusement, ses lèvres toujours dans mon cou, il fait glisser mon jeans le long de mes jambes fines. Alex enlève habilement son pantalon. D'un dernier regard m'envoie tout son amour. Dans une tendresse et un amour extrême, nos corps se fondent.


Comment est il possible d'aimer quelqu'un à ce point ?Allongés l'un en face de l'autre, ma main sur son cœur, la sienne sur le mien. Nous nous endormons bercés par les pulsations de notre amour.


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Bonsoir !! ♥ 

Défouler vous sur les votes et les commentaires. 

Alors que pensez vous de ce chapitre ? 


Merci à Misslisou d'être ma correctrice depuis le début, tu contribues à cette fiction qui me tiens beaucoup à cœur ♥ Merci ♥

Et flore1D merci ♥


Bisous bisous et bonne vacances ♥

Manon♥

Nouvelle vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant