J'admirais des plumes aériennes et belles, telles des déesses,
dans le miroir lumineux sans teint;
Des coureuses véloces tel le fluide, en compétition, dans un stade de Monaco.
Je ne savais que, parmi ces championnes, était un éclair noir,
non, une gazelle noire en lumière.
Voici, toutes se préparaient à la course, sur la piste, prêtes à s'envoler,
Lors, le signal du départ fut donné, et toutes elles partirent en fusée
Et je vis, parmi les athlètes,
Une flèche puissante aux jambes fuselées et dansantes,
qui survolait le groupe, fière et sûre, énergique et élancée,
Et calmement, elle dépassait ses concurrentes, légère et souple,
Et se dirigeait droit vers la ligne d'arrivée, pour la palme d'honneur,
Et je vis, que je chante,
Tori Bowie, voler tel un aigle dans l'olympe,
La douceur et la grâce, dans les gestes,
la détermination et la force, dans le mouvement,
Semblable au fleuve Congo ou au noir léopard,
Et soudain, elle atteint le bout,
En quelques secondes, oui,
Mais avec magie et noblesse,
Et l'émerveillement m'habita,
Pareil au public monégasque, qui cria de joie admirative
et ovationna la championne, sublime.
Oui! la plus belle certainement, oui la première!
L'antilope noire qui fais rêver le poète,
La muse qui l'inspires, en ces beaux jeux d'émulation.
C'est toi que je chante, Tori Bowie,
Dans la transfiguration de ta beauté.