Je me languis de ton absence;
De ton visage de poupée rose et d'enfant,
Je me languis de ton absence,
Du lait pur de tes pupilles et de l'ivoire de ton sourire,
Lors, je pense à toi:
Or c'était octobre, c'était beau jour d'automne,
Dans la Ville Lumière;
Tu étais, ma douce amie, belle telle la rose,
Et ta main chaude dans ma main enlacée,
On se disait les paroles qui tissent le fil de l'amour, et on riait, complices,
Et la joie nous berçait,
Et le soleil de tes yeux, plus radieux que pierres précieuses,
Eclairait la fièvre de mon visage
Et nous lisions, yeux dans les yeux,
Romance sans paroles,
L'amour qui nous subjuguait
Et nous donnait des ailes!
Mais me voici maintenant seul,
Dans la nostalgie de l'absente,
Au cœur de la terre mère,
Et j'ai soif du sourire de l'aimée,
Car je me languis de ton absence.