Another Jelena Story. Tome I "Fait l'un pour l'autre" [EN RÉÉCRITURE]

Chapitre 1 : Un nouveau départ.

Le Tome 1 va totalement être réécrit durant les mois de juin et de juillet. ⚠️ ACTUALISEZ BIEN LE LIVRE POUR AVOIR LA NOUVELLE VERSION, si il n'y a pas écrit "[REECRIT]" en debut ou fin de chapitre, c'est que le bouquin n'est pas mis à jour sur votre portable. Je suis désolé, wattpad bug d'absolument partout ces derniers temps.

BONNE LECTURE

Le soleil brillait fort, les oiseaux chantaient. Tout était paisible ce matin là. Grande Prairie se trouvait au Texas, non loin de Dallas. J'y étais née et y avait grandit. J'adorais vivre ici. C'était pourtant assez paradoxal étant donné que je n'avais pas tant de bons souvenirs que ça  ici. Je n'avais que dix huit ans et j'avais tant vécu ou plutôt tant subit. Je me tenais là ; devant ce long miroir reflétant mon corps. Mes cheveux bruns en cascade m'arrivaient au bassin. Ils brillaient de santé, tout comme ma peau, douce et satinée. J'avais toujours eu un visage enfantin, mes joues étaient généreuses, rosées, mon visage était rond, mes lèvres pulpeuses. A première vue, j'étais tout ce qu'il y avait de plus banal mais ce n'était qu'une facette. Mes yeux témoignaient de mes réels sentiments, de mon état d'esprit et de mon moral. Aujourd'hui, ça allait. Et pour cause ; aujourd'hui était un jour important. Je quittais enfin Grande Prairie pour aller à l'université. J'attendais ce moment depuis si longtemps... Je soufflais en observant mon reflet. J'étais encore en sous-vêtements, j'analysais, comme si je découvrais mon corps pour la première fois. Oui, je n'avais définitivement rien de spécial.

L'odeur du petit déjeuné avait envahit la maison, mais ce matin, je n'avais pas faim. Cependant, l'odeur suffit à me sortir de mes pensées. Je décidais enfin d'enfiler la tenue que j'avais soigneusement préparé la veille. Un jean blanc, un eau d'été fleuri, une paire de talons compensés ainsi qu'une capeline noire. Je ne perdis pas plus de temps et descendis à la cuisine. L'odeur était tout simplement divine mais pas assez pour me donner envie de manger. En plus de ça, je prenais l'avion dans quelque heures. Je n'avais définitivement pas envie d'être malade durant le vol. Et puis il y a avait cette étrange sensation au niveau de ma poitrine. Je n'avais jamais rien ressentit de tel. C'était à la fois étrange et agréable. On pouvait s'attendre à ce que je sois angoissé, mais non, je ne l'étais pas.

J'arrivais enfin dans la cuisine, Brian, mon beau-père était aux fourneaux. Rien de surprenant, ma mère ne savait même pas comment allumer le micro-onde. Brian et elle était mariés depuis quelques années et ils attendaient une petite fille. J'étais heureuse pour eux et surtout heureuse de ne plus être l'enfant unique de cette famille. Mon père vivait à quelque pas avec sa femme et son beau-fils. Mes parents m'avaient eu très jeune et leur mariage n'avait pas fait long feu. Ca n'avait été facile pour personne, surtout pour moi, qui n'avait que cinq ans à l'époque. Mais aujourd'hui, c'était de l'histoire ancienne.

J'allais m'appuyer sur le plat de travail non loin d'où se tenait Brian. Il était adorable, attentionné, drôle. Il allait faire un père incroyable, je le savais. Je le vis se retourner vers moi, un grand sourire au visage et alors qu'il s'apprêtait à parler, ma mère, la diva de la maison fit son entrée. Son ventre était impressionnant. La grossesse lui réussissait, elle était sublime. Sans grande surprise elle me prit dans ses bras et se mise à pleurer à chaudes larmes. La pauvre n'arrivait toujours pas à ce faire à l'idée que j'allais quitter la maison, que je n'étais plus une enfant.

- Ne t'inquiètes pas. La rassurais-je.

- Mon petit bébé... elle posait ses mains sur mes joues, je pouvais voir des larmes couler sur son doux visage.

- Je t'aime fort maman.

Je la laissait se calmer dans mes bras. Elle semblait si fragile à l'instant. Je déposais un baiser sur son front et me dirigeais vers mon beau-père. Il était certes très grand mais cela ne m'empêchais de le serrer fort contre moi. Ils allaient me manquer, c'était certain. Les larmes perlaient dans mes yeux. J'étais quelqu'un de très émotionnelle, cependant j'avais appris à masquer mes émotions ces dernières années. J'étais ouverte avec ma mère mais il y avait cette chose que je ne pouvais dire, à personne... Surtout pas à elle, je refusais qu'elle souffre. C'était bien trop dur, impensable. C'était mon erreur, mes regrets. Peut-être l'avais-je mérité mais quoi qu'il en soit, il était temps de passé à autre chose et tout commençait ici, avec ce billet d'avion en direction de Los Angeles.

J'avais rarement, voir n'avais jamais quitté ma mère patrie. Autant dire que le changement était soudain malgré que j'y étais préparé. J'avais hâte de passer les portes de la L.A. National Arts Academy. J'allais enfin pouvoir pratiquer mes passions à longueur de journée. Mon rêve était sur le point de se réaliser. Cette journée allait m'apporter tellement. Je le ressentais au plus profond de moi-même. J'ignorais encore de quelle façon mais j'en étais persuadé. C'était comme si quelque chose m'attendait là-bas... Mais quoi ?

Quelques longues heures plus tard, je me retrouvais devant les portes de cette immense école. Je n'osais plus bouger, j'étais comme hypnotisé. Cette école était impressionnante. Rien que l'entrée était belle à en couper le souffle. J'entrais enfin à l'intérieur et atterrissais dans une immense coure remplie d'étudiants. Certains dansaient et chantaient, d'autres rigolaient à plein poumons, et d'autres -dont moi, admiraient l'impressionnante bâtisse. Toute cette bonne humeur me redonnait le sourire. Ce sentiment que je ressentais depuis tôt ce matin ne m'avait pas quitté. Aujourd'hui ma vie allait changer. Cette école allait tout changer.

Je traversais la cour tout en observant tout le monde autour de moi. Il y avait une multitude de sapins et de saules donnant une ambiance romantique à la bâtisse. J'avançais doucement en essayant de ne pas me faire remarquer par la ordre de jeunes. Au bout de quelques minutes d'émerveillement, je me dirigeais vers les chambres. Un grand bloc en brique rouge orangé se dressait devant moi. Sans plus attendre je pénétrais dans l'immense bâtiment où je me retrouvais face à un grand escalier en marbre blanc avec un élégant tapis noir qui recouvrait la zone centrale de celui-ci. Tout ici semblait démesurés. Le seul souci ; mes valises étaient bien trop lourdes et l'escalier était assez imposant. J'ignorais comment j'allais pouvoir me débrouiller mais c'était sans compter sur un groupe de jeunes qui m'aidaient et en un coup de vent mes valises se retrouvaient en haut de l'escalier. Je reconnaissais ces jeunes, ils dansaient à l'extérieur. Ils étaient tout aussi imposants que l'escalier, c'était incroyable ! Je leur souriais timidement et ils se retournaient en direction de la cour principale, comme s'ils étaient guidés par la musique. J'entrais enfin dans le bâtiment où se trouvaient les chambres.  Les couloirs semblaient si long, vide mais j'étais si impatiente que je m'élançais dans le couloir où devrait se trouver ma chambre. Quelques mètres plus loin je trouvais ma chambre. Une petite plaque couleur or avec les initiales de l'université à droite indiquais "chambre 610 : Cara Delevigne & Selena Gomez".

Cara ? C'était très original. Elle devait être ma colocataire. J'observais le moindre centimètre de cette porte en mordant ma lèvre inférieure nerveusement. Une porte en bois massif avec un cadre lui aussi couleur or prenant une forme baroque. Je prenais mon courage à deux mains et décidais d'entrer. J'avançais avec hésitation ma main. Mon coeur palpitait. Et alors que j'étais sur le point d'attraper la poignée, je me retrouvais soudainement au sol. Je ne comprenais pas ce qui venait de se passer mais les voix derrière moi allaient vite m'aider à tout comprendre...

[REECRIT]