Another Jelena Story. Tome I "Fait l'un pour l'autre" [EN RÉÉCRITURE]

Chapitre 2 : ces rencontres qui vont tout changer.

Je me retournais rapidement pour ne pas manquer ceux qui m'avait fait tomber. J'ignorais comment ils s'y étaient pris. Je n'étais pas en plein chemin et il n'y avait personne quand j'étais arrivé. Etais-je rester si longtemps que ça figé devant cette porte ? Une fois face à eux, je me relevais précipitamment tandis qu'ils gloussaient. Ils étaient deux. L'un était debout sur ma droite. Il était un peu plus petit que moi et faisait très jeune. Ses yeux était jolis. Il avait encore cette coupe de cheveux qu'avaient les garçons il y a quelque années, une sorte de coupe au bol. Il était brun et assez potelé. Il regardait son ami, comme si je n'existais pas. Il était là, à glousser comme une gamine le ferai. Il m'énervais déjà. Je soufflais de mécontentement en tapotant mes jambes afin de me débarrasser des saletés qui aurait pu s'accrocher à mon pantalon. Son rire était agaçant pour ne rien arranger. Je ne prêtais pas attention à ce qu'il disait mais il semblait parler tout seul. En tout cas  personne ne lui répondait. Pauvre petit.

Je haussais les yeux et portait mon regard sur le deuxième garçon. Je fus étonné de le voir toujours à terre, me regarder droit dans les yeux, la bouche legerement entrouverte. Je fronçais les sourcils. Pourquoi me regardait-il ainsi ? Je l'observais un peu plus. Il portait une paire de chaussures montante noir, un jean assez clair et un haut noir à manche longue. Il ne semblait pas être très grand, enfin il n'avait pas l'air petit non plus. Lui aussi portait un chapeau, je ne pouvais donc pas voir ses cheveux. Il avait l'air f'avoir bon goût comparé et son ami.

Soudain je fus captivité par quelque chose. Ses yeux... C'était à mon tour d'entrouvrir la bouche. Ils étaient incroyablement beaux. Je n'avais jamais vu d'aussi beaux yeux. Ils étaient marrons, ou plutôt miel... Je n'arrivais pas à poser une couleur sur ses deux billes d'or. Or ? De l'or ! Ils étaient d'une douce couleur or. De plus ils ne me quittaient pas. J'aurais pu être mal à l'aise, j'aurais du l'être ! Mais étrangement, je n'étais guère gêné. La sensation que j'avais ressenti toute la matinée s'intensifiait soudainement. Je ne distinguais plus rien d'autre. Les maudits gloussements de son ami m'étaient à présent totalement égale. Mon coeur s'emballait, j'avais une étrange sensation dans mon ventre. Je ne souriais pas mais j'en avais envie. Moi, Selena, j'avais envie de sourire... C'était rare. J'avais véritablement envie de le faire. Ce n'était ni par politesse, ni par contrainte.

Soudainement, je revenais à la raison. Pourquoi devrais-je sourire par politesse ? Il m'avait poussé ! A lui de se montrer poli. Je détachais mon regard du sien, mon visage se referma un tant soit peu. Je replaçais ma capeline correctement sur le sommet de mon crâne et regardais son ami. L'idiot. Il ne parlait plus, il me regardait. Autant dire que son regard était différent de celui de son ami qui peinait à se relever. Il me regardait comme tout les autres garçons le faisait. Comme un pervers. Un frisson traversait mon corps tout entier. Ils me répugnaient tous. Son ami, enfin sur ses pieds, s'approcha de lui. Son regard toujours porté sur moi, je le vis se lécher les lèvres. Je serais les poings. J'avais tellement envie de leur mettre une gifle chacun. Ils me bousculaient, ne m'aidaient pas à me relever, ne s'excusaient pas et en plus se comportaient comme si j'étais un bout de viande fraîche. S'en était trop, j'étais furieuse.