Chapitre 24 - Confrontation.

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PART 2

Mercredi 2 septembre à Londres

MODEST MANAGEMENT - SALLE DE CONFÉRENCE - 9h27

-« Mlle Kops, quelle a été votre date d'arrivée exacte sur Londres ? »

-« Je suis arrivée le 18 juillet. »

-« Qui est venu vous récupérer à l'aéroport ? »

-« La personne qui m'attendait dans le hall d'arrivée était l'agent de sécurité principale du groupe, Paul Higgins. Ensuite, j'ai été conduit dans une salle privée pour attendre que les One Direction arrivent. »

-« Comment avez-vous connu les membres du groupe ? »

-« Je suis une très grande amie d'enfance, d'un des membres. »

-« Lequel ? M. Tomlinson ou M. Styles ? »

Ça y est, on en arrivait au sujet qu'ils les intéressaient vraiment... Simon se redressa sur sa chaise, sachant très bien que la vie privée du groupe allé être mis sur le tapis.

-« Louis Tomlinson, est mon meilleur ami. »

-« Excusez-moi, Mademoiselle ! » Interviens un autre.

Un journaliste se leva, une main en l'air pour prendre la parole, et dans l'autre, se trouvait un document.

-« J'ai ici, il leva le document en l'air pour le montrer à la foule, un certificat officiel... d'adoption. »

Quoi ? Ils utilisent des preuves ? Putain, on l'avait pas prévu celle là.

-« Mademoiselle Kops, ici présente, se nomme réellement, Clémentine Kops-Tomlinson, comme mentionné sur ce document... »

Mon regard désemparé, se tourna vers mon défenseur, tandis que Simon se raclait la gorge, mal à l'aise. Je n'avais avoué que quelques heures avant, la vraie nature de ma relation entre Louis et moi à Simon et Maître DROC. Simon était resté cloué sur place, ne s'attendant pas à cette révélation tandis que Maître DROC avait estimé qu'il était bon d'annoncer ce secret au grand public.

Louis avait bien entendu, catégoriquement refusé. Pour lui, même ses plus grands et généreux fans, n'avait pas besoin de connaître, l'un de ses plus grands secrets. Il avait déballé à Simon, toutes les clauses qui composaient son contrat entre Modest et lui, mentionnant particulièrement : « toutes informations considérées comme confidentielles pour la vie privée de l'artiste ne sera, en aucun cas, divulgué à la presse, pour le respect et bien-être, de l'artiste. »

-« Comment a-t-il obtenu ce document ? » Chuchotais-je à l'avocat.

-« Il a dû l'obtenir aux archives du Conseil Départemental... »

-« Mais ses documents ne sont-ils pas confidentiels ?! » Cracha Simon.

-« Si... Si, ils le sont, sauf pour des plaidoiries, ou toutes autres affaires jugeant ce document utile. Je n'avais pas pensé à cette issue, excusez-moi, Clémentine... »

-« Mlle Kops ! Pouvez-vous nous confirmer la nature de ce document ? » Insista l'interviewer.

Maître DROC se leva, ajustant sa veste de costard d'un coup de main.

-« Mesdames et Messieurs les journalistes... » Commença-t-il.

Je me levai, le stoppant dans son élan. Je jetais un regard à Simon, qui abordait ses sourcils froncés par l'inquiétude. Maître DROC me regarda incrédule. Je lui fis comprendre d'un signe de tête que tout allait bien. Il se rasseyait, pour me laisser la parole.

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