Chapitre 21 - Première fois.

1.4K 77 62
                                    

Vendredi 28 août 2015 à Londres

CHAMBRE DE CLÉMENTINE - 11h45

POINT DE VUE DE CLÉMENTINE.

J'avais réussi à dormir trois heures. Trois petites heures, qui avaient amplement suffi à me remettre en forme. Cette nuit, proche de mes parents, m'avais permis de me sentir mieux. Autant dans ma peau, que dans ma tête. Jamais je ne mettais senti aussi zen, légère et libéré d'esprit.

Je sais que peu de gens peuvent comprendre ce que je ressens, mais une personne y arrive, Louis. 

Je ne saurais pas vous expliquer comment, ou même pourquoi. Je ne l'ai jamais converti, où même obligé, à suivre mon petit rituel, mais je ne vous cache pas qu'avoir une présence comme la sienne, apporte du baume au cœur. Pour être plus précise, quand vous vivez cette situation, c'est comme si à chaque fois, ont vous séparés une nouvelle fois des gens que vous aimez...

Mais avec Louis, c'est un mal, pour un bien. Car il est mon âme-sœur, ma connexion, celle qui me permet un appui quotidien, que je me sente bien ou pas bien. Sa présence et son soutien cette nuit, m'avait permis de vivre pleinement mes retrouvailles, sans trop crouler sous les émotions.

Je venais de prendre une bonne douche revigorante, et venais de finir de me préparer. Je descendis donc en bas pour rejoindre les garçons.

CUISINE - 12h00

En arrivant en bas, je pris le temps de m'attarder à l'encadrement de la porte. Par terre, se trouvait une poussière blanche. En avançant un peu plus, je découvris que la cuisine était recouverte d'un léger nuage blanc. Non, que dis-je, la cuisine était pleine de farine ! Des éclats de rire retentissaient, je m'approchais alors un peu plus, enfin de rentrer dans la cuisine, et de les regarder. Mort de rire. Voilà le mot. Ses hommes, enfin ses garçons sensé être des hommes, sont en train de se chamailler à coup de sac de farine dans la figure, comme des enfants de cinq ans.

-« Hum...hum... ! » Dis-je en me raclant la gorge assez fort.

Tous les regards se braquèrent sur moi. Face à leur innocence soudaine, je ne pus m'empêcher d'éclater de rire.

-« Hey Clem ! Me salua Zayn. Bien dormi ? On était en train de préparer le repas, on voulait te faire une surprise en te faisant des pizzas ! Mais... on s'est un peu laissé déborder ! » La peau légèrement bronzée du pakistanais était devenu d'un blanc extrême, ne laissant que ressortir ses yeux noisette et son sourire alignant ses dents parfaites.

-« Très aimable de votre part ! Mais je crois que je vais prendre l'option express ! Dis-je toujours en rigolant. Je pris mon portable que j'avais glissé dans la poche arrière de mon jean et composa le numéro du livreur de pizza. Huit pizzas, ça ira ? » Leur demandais-je

Le temps que le livreur arrive, les garçons avaient eu le temps de tout nettoyer dans la cuisine. Nous nous étions installés sur la terrasse attendant notre repas.

-« Tu as pu te reposer mon chou ? » Me demanda Louis.

-« Un peu, mais crois le ou non, cette nuit m'a fait le plus grand bien ! »

-« Tu as quand même de grandes cernes violettes sous les yeux Clémentine. » Souligna Liam.

-« Oui, mais ce n'est pas cette nuit qui a provoqué ça Liam. Le tournage est tellement prenant, pour ma part, surtout mentalement, que je pense à des tas de choses, et je suis morte de fatigue. Mais bon, c'est le job ! Et je ne vais pas me plaindre, car j'en suis très fière ! D'ailleurs, nous avons tout le week-end pour nous reposer ! Je pensais que nous pourrions...»

London SyndromOù les histoires vivent. Découvrez maintenant