La Nostalgie de l'Avenir // L.T.

Chapitre 2: La première fois

Chapitre 2: La première fois

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Jamais je n'aurais pu prévoir que tout cela allait se passer si rapidement. Jamais dans mon existence je n'avais songé à ce moment, encore moins à notre moment. J'avais passé la plus belle soirée de ma vie en sa séduisante compagnie. Je m'étais permis de l'inviter à une soirée de danse dans un bar non loin de chez moi. Un rendez-vous assez simple, mais explosif. Par contre, c'était à notre retour inespéré que les choses allaient prendre une tournure... différente. Nul de nous deux ne s'attendait à ceci. À cet évènement. Ni elle ni moi. C'est simplement arrivé pour une raison qui m'échappait. La passion et le désir avaient pris le dessus sur nos convictions et nous avons tout simplement plongé dans cet instant de plaisir que nous offrait la vie. Et en effet, cette soirée ou plutôt, cette nuit, avait été la meilleure de toutes celles que j'avais pu vivre durant mon court voyage sur terre.

C'était le samedi, nous avions tout notre temps. J'avais invité Clara dans l'espoir d'approfondir notre relation et j'avais réussi ma mission. Nous étions en couple, certes, mais il restait certaines choses à clarifier au sujet de nous. Savoir dans quoi nous nous engagions exactement, nos plans d'avenir, etc. J'avais découvert beaucoup de choses sur son passé, en particulier la mort de ses parents. Un gros pincement au coeur m'avait fait perdre mes moyens en entendant son histoire. Elle avait souffert... énormément. Et ça me rendait malheureux à quelque part. Elle était si forte d'avoir survécu à cela. Elle détenait à présent le restaurant de ceux-ci du mieux qu'elle pouvait. À vrai dire, elle étudiait en infirmerie, donc elle y travaillait à temps partiel. Les heures avaient passé comme de vulgaires petites minutes beaucoup trop courtes à mon goût. Nous avions discuter toute la soirée au bar, bu quand même raisonnablement et dansé à se vider de notre énergie.

-Merci, c'était une superbe soirée, Louis, me dit Clara en marchant à mes côtés vers chez moi, main dans la main.

-Ça m'a fait plaisir, je voulais vraiment y aller avec toi, lui répliquai-je, souriant débilement.

-Tu sais qu'il n'est pas si tard, au fait?

Je jetai un bref coup d'oeil à ma montre et fus surpris de ce que celle-ci indiquait.

-Tu as bien raison, il n'est que minuit et trente minutes...

-Alors?, rétorqua-t-elle avec une mine d'excitement.

-Quoi?

-Ça te dit de venir finir la soirée chez moi?, me demanda-t-elle finalement assez timidement et je la trouvai tout simplement charmante.

-Comment dire non à la femme la plus magnifique sur terre?, implorai-je, un regard inquisiteur.

Je la vis soudainement virer à l'écarlate et mon sourire redoubla de sens.

-C'est la vérité, affirmai-je juste avant de sentir ses lèvres rosées contre les miennes.

Lorsqu'elle se retira enfin, je fus capturé par son regard noirci par son eye liner.

-Tu n'as pas su te retenir?, la taquinai-je et son souffle à saveur de menthe remplit mes narines.

-Non.

-Tu n'as pas de contrôle, articulai-je en espaçant chaque mot.

-Tu veux le faire?

-Ce soir?, m'époustouflai-je en sachant très bien de quoi elle parlait.

-Oui, ce soir... Chez moi. Mon frère est sorti avec sa copine et il ne rentrera sûrement pas avec demain matin.

-Tu es certaine?

Ses mains se rassemblèrent sur ma nuque alors que je nichai les miennes sur sa taille.

-Toi?

-Non, je le demande à toi.

-Moi, oui. Plus que jamais...

-Dans ce cas, moi aussi, répondis-je.

-Mais euh... je te préviens, euh...

-Quoi, ma belle?

-Je euh... je dois te l'avouer parce que tu vas me trouver stupide, mais euh... je ne l'ai jamais v-vraiment fait si... si tu vois ce que je veux dire.

-Oh. Je n'ai aucune raison de te trouver stupide parce que si je le fais, je le suis aussi.

-Tu... toi aussi?, poussa-t-elle, les yeux blonds.

-Ça te surprend?

-Eh bien, soupira-t-elle, je me disais que tu étais trop un bon gars pour être seul pendant si longtemps...

-Tu es ma première, Clara...

-Alors, j'en suis ravie, sourit-elle.

-Et serais-tu aussi ravie si je te disais que je veux que tu sois la dernière également?

Pendant un moment, elle se bloqua, faisant accélérer mes battements de coeur, mais elle remplaça son expression livide par un joli sourire rapidement, ce qui me fit souffler.

-Plus que ravie... Je dirais même comblée.

*****

-Prêt?, me lana ma copine, confiante.

-Prêt, répétai-je, ayant un plan bien précis en tête.

Sans même lui demander la permission, j'emmenai mes mains à sa taille et lentement, remontai son chandail pour le passer au-dessus de sa tête. Tout cet enchaînement, avec extrême sensualité et charisme. Il ne fu pas long à attendre pour que Clara me fasse subir le même sort. Puis, dans un élan rempli de désir, ses lèvres attrapèrent violemment les miennes, les faisant bouger à leur rythme déchaîné. Mes mains étalés dans son dos nu, celles-ci descendirent pas très subtilement sur ses fesses et ensuite, sur ses cuisses. Je les attrapai d'une forte douceur pour carrément la lever sur mon corps, ses jambes autour de ma taille. Nous décollâmes point nos lèvres pour autant, maintenant nos esprits pris dans une irresistible transe... La transe de l'amour.

-On serait peut-être mieux dans mon lit, non?, souffla-t-elle contre mes lèvres et je réprimai un sourire en pensant à toutes les belles choses qui nous attendaient.

En effet, nous allions faire l'amour, nous montrer mutuellement et physiquement ce que nous ressentions l'un pour l'autre.

-Tu as entièrement raison, dis-je en la déposant d'un geste vif sur le matelas, les couvertures pas encore défaites.

Clara eu le temps de pousser un cri de surprise avant de se mettre à rigoler, mon corps se mouvant contre le sien. Je me relevai légèregement à l'aide de mes bras pour ne pas l'écraser complètement sous mon poids plus élevé.

-Je t'aime... Clara Evans.

Eh voilà, j'avais osé la devancer en lui glissant ces trois petits mots innocents, mais immensément chargés de sens pour moi. C'était la première fois que je les disais et pour être honnête, cela me rendait fébrile. Du feu réchauffa mon coeur comme jamais auparavant lorsque la brune me répondit enfin, son joli visage éclairé d'un sourire radieux.

-Je t'aime aussi... Louis Tomlinson.

À ce moment, je ne pourrais vous décrire à quel point je me sentis heureux. En guise de réponse simple à la sienne, je redéposai mes lèvres sur les siennes, ne pensant plus qu'à elle: la jeune femme que j'aimais le plus au monde ainsi qu'à notre avenir qui, je m'en doutais, n'allait pas être de tout repos pour nous.

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