Une vie, son sens

Passé présent.. Futur ? (PDV ?)

Avant, tout se passait bien. Enfin.. C'est ce que je croyais.

Les parents semblaient heureux, ils se souriaient, s'enlaçaient, s'embrassaient comme le ferait un vrai couple. Mais ce qu'ils essayaient de me cacher, c'est qu'il n'y avait plus d'amour entre eux. Que tout n'était que superficiel désormais.

Ils avaient fini par divorcer. Ma garde fut attribuée à ma mère vu que c'était elle qui prenait le plus soin de moi et que c'était elle qui m'avait mis au monde.

Grandir sans père, je ne croyais pas que ce serait si difficile. J'étais souvent à l'écart du reste des garçons. Non pas que je rejoignais les filles pendant les récréations. Je préférais rester seul. De toute facon, j'étais toujours à côté de la plaque quel que soit le sexe duquel j'étais entouré. Et on m'évitait aussi à cause de ça.

Ma mère travaillait, elle n'était pas souvent avec moi. Je restais seul, je m'y étais habitué. Et donc, il n'y avait personne pour me guider, pour me montrer telle ou telle chose nécessaire pour que je socialise avec les autres. Au moins pour trouver un sujet de discussion.

Mais ce qui devait arriver arriva. Ma mère se remaria pour "mon" bien. Même si je crois que c'était plus pour qu'elle puisse souffler un peu et qu'elle ait du soutien. Elle en avait bien besoin après tout.

Son nouveau mari, ou mon nouveau père, était quelqu'un.. D'assez spécial disons. Il avait une façon de penser bien propre à lui. Très sexiste, mais ma mère l'ignorait. Elle n'avait commencé à le découvrir que récemment.

Avant, il faisait de son mieux pour que tout se passe bien et qu'ils puissent se marier sans problèmes. Le pouvoir de l'argent sur les gens, bien qu'on ne soit pas bien riches.

Lorsque ma mère l'apprit, elle le supplia de rester auprès de nous, de ne pas demander le divorce. Que c'était pour notre bien à tous. Et bien sûr, il accepta. Il se sentait vraiment supérieur à cet instant.

Ma mère disait que c'était pour que j'aie une bonne éducation, entouré d'un père qui pourra me guider et m'élever en tant que garçon. Elle disait aussi qu'elle avait échoué à son devoir. Mais je ne suis pas d'accord, elle reste bien stricte avec moi. Et je la préfère à cet homme.

Mais lorsque Drew, mon "père" commença à me délaisser et m'ignorer, elle péta un câble. Mon éducation était primordiale pour elle. Mais au fond, je sais que je suis fichu d'avance, que plus rien ne pourra changer. J'ai grandi sans le soutien d'un père, et je continuerai comme ça. Ça ne va pas me rendre efféminé ou quoi que ce soit.

Depuis ce jour, les scènes de ménages s'accumulent. Jour après jour, dire qu'ils ne faisaient que ça. Je veux bien qu'ils divorcent moi, ça me rendra la vie facile.

Je n'avais plus qu'à sortir traîner dehors, dans le froid en espérant que la tempête chez moi se calme. Et pour faciliter ça, je m'étais inscrit, après avoir supplié ma mère, à un dojo. Ça m'aidera à me défouler aussi.

C'était amusant, notre Sensei était excellent. On apprenant vraiment beaucoup de choses avec lui.

C'est là où je l'ai vue pour la première fois. Elle n'avait rien à faire là, mais même si elle savait qu'elle n'était pas à sa place, elle ne décida pas de s'en aller. Elle préféra plutôt affronter cela.

Je l'admirais vraiment. En plus, elle semblait assez forte comme ça. Qui l'aurait cru ? Elle a l'air si fragile avec son corps si frêle. Elle se différenciait des autres filles de son âge, notre âge, du fait qu'elle était une sorte de garçon manqué. Ses cheveux noirs coupés courts, sa peau pâle,  et ses yeux bleu ternes faisaient son charme.

Elle était tout juste magnifique, elle était plus mignonne que tout autre chose.

Lorsque j'appris qu'elle aussi avait certains problèmes familiaux, je fus au comble du bonheur. Chose qu'aucun être humain ne ressentirai. Mais j'étais heureux de trouver quelqu'un qui pourrait comprendre mon malheur.

Je dis ça alors que je n'ai même pas pu la comprendre. Je suis sûr que l'autre garçon avec qui elle était la connait mieux que moi. C'est comme s'ils se connaissaient depuis bien plus longtemps que je ne la connais, et c'était sûrement vrai. Je la voyais se rapprocher de lui au fur et à mesure qu'elle s'éloignait de moi.

Je ne savais pas comment la récupérer. Les événements dans le quartier n'ont fait qu'aggraver la situation. Désormais, mes deux parents se sont, enfin et à mon plus grand malheur, mis d'accord sur le fait de couper tout liens avec cette "malade mentale".

À propos de cela, elle ne m'en a jamais parlé. L'autre garçon le savait-it lui ? Probablement.. Elle ne me dit jamais rien de toute façon.

-" Nake, c'est l'heure de dîner !

- J'arrive. 

- Toujours entrain de crier à ce que je vois ?! Dis mon père.

- S'il te plait, arrête de râler à table.

Je soupirai. Cela n'a pas de fin. Je crois que je vais aller faire un tour après dîner. Il est déjà tard, mais ça me fera le plus grand bien de sortir un peu. Je n'aurais qu'à revenir avant minuit et le tour est joué.

Je mangeai en silence le plat face à moi alors que les cris de mes parents m'emplissaient les oreilles.

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Bon, vu que je bloque sur le long-chapitre-officiel, je refait une autre partie~

Avez-vous deviné du premier coup de qui il s'agissait ? Si oui, alors bravo ! Si non, je ne peux pas vous blâmer pour ça heh xD

Il se fait tellement tard, depuis tout à l'heure je n'avais pas sommeil.
Mais on dirait que me péter les yeux grâce à mon téléphone et commencer à écrire me fatigue sur place. Faire travailler sa cervelle, ses yeux et ses doigts en même temps est tellement fatiguant faut se l'avouer.

Enfin bref, voilà une partie de vie (PDV, le jeu de mot de malade que voilà) de (notre)(votre)(mon) cher Nake.

Je trouve quand même que c'est n'est pas.. À la hauteur de mes attentes. J'avais une meilleure idée, mais je l'ai oubliée ;-;

En espérant que cette partie vous aie plu, que vous aimez encore plus Nake (je n'espère pas quand même, laissez un peu d'affection pour le reste o3o>)

Sur ce, je vous laisse. Faut que j'aille chercher à nouveau ma fichue idée..

Oh au passage, MERCI POUR TOUT HEH :33