La sonnerie de mon téléphone me réveille de manière brutale. Le nom de Dylane est inscrit sur l'écran et je décide d'ignorer son appel pour me rendormir. Pourtant, elle me rappelle quelques secondes plus tard et je cède. Lorsque je répond à son appel, elle pleure et ce qu'elle dit est incompressible.
"Respire Dylane." J'essaye de l'aider du mieux que je puisse, mais elle ne semble pas être capable de parler. Je lui dit que je vais raccrocher et que je vais venir chez elle.
En 13 ans d'amitié jamais au grand jamais je n'ai vu Dylane pleurer, que ce soit pour son genou brisé, sa première peine d'amour, le divorce de ses parents. Et pour être honnête j'ai peur.
Je laisse un mot à mes parents sur le comptoir et je pars. Malgré l'idée que
je m'étais faites, il fait encore nuit ce qui fait grimper mon inquiétude d'un cran.J'ouvre la porte de son appartement et je la trouve assise sur son sofa, ses beaux yeux bleus devenus tout bouffi. Son maquillage est étendu sur son visage et je remarque son coquard ainsi que plusieurs blessures sur son visage ainsi que sur ses bras.
"Oh mon dieu Dylane! Qu'est-ce qui t'es arrivé bon dieu!" J'hurle à moitié.
Sa tête tourne légèrement vers moi, elle serre les dents dû à la douleur. Elle me regarde dans les yeux quelques secondes avant de fondre en larme.
Je m'approche maladroitement d'elle et je la serre dans une grosse étreinte. Ça me détruit de la voir comme ça. D'habitude c'est elle qui est là pour moi, je suis la plus sensible de nous deux, c'est la première fois que je la vois aussi triste et si mal en point.
"Ils étaient deux Jessie, si tu avais été là il t'aurait fait la même chose." Elles dit en arrêtant de parler. Je me comprend toujours pas de quoi elle parle, mais j'ai les idées de plus en plus claires et j'en reste horrifiée. Elle continue son récit alors que sa tête repose dans le creux de mon cou.
"Nash a voulu me ramener, mais il avait bu alors j'ai décliné son offre et je suis partis vers chez moi. En chemin deux hommes m'ont proposé de me ramener chez moi, mais je ne voulais pas et comme je commençais à me débattre, le plus costaud des deux m'a asséner un coup de poing et je suis tombée par terre."
Elle marque une pause et je manque de me noyer dans mes larmes tellement je m'en veux. Je n'ai pas été là pour elle, comme je n'ai pas été là pour Will.
"Et après, ils m'ont amené dans leur voiture et ils m'ont..." Elle ne peux pas finir sa phrase tellement elle pleure, mais je n'ai pas besoin d'en entendre plus. Ma meilleure amie s'est fait tabassée par deux gars dont elle ne connaît même pas le nom. Comment est-ce possible de faire part d'autant de méchanceté.
"Ils m'ont violé et agressé Jessie." Mon chandail est trempé de larmes autant des siennes que des miennes. La vie est si injuste, elle vie dans son propre appartement avec son chat, elle a une carrière d'infirmière imminente et elle doter d'une beauté hors normes. Ses parents sont si fières d'elle et ils ont raison et maintenant, grâce à ses deux hommes- psychopathes- elle vivra avec ce souvenir douloureux tous les jours.
Après avoir consolé Dylane du mieux que je pouvais je m'endors en pensant à tout cette soirée.
J'ouvre les yeux tranquillement et je vois Dylane toujours endormie sur le canapé. Je me lève doucement et je vais faire du café dans sa cuisine. J'ajoute du lait dans le sien et je viens la réveiller en lui tendant son mug de café. Elle a acheté ce café lors de son voyage au Costa Rica. Dylane est une grande voyageuse, elle a vu du pays et même beaucoup plus loin.
"Merci Jessie." Me dit-elle en me faisant un sourire forcé. Elle prend une petite gorgée et dépose son café. "J'ai une amie en or et je ne te mérite pas, je t'ai fait tant de mal."
Je fronce les sourcils et dès que je viens pour ouvrir la bouche je la referme automatiquement, ne voulant pas la brusquer.
Vers 11:00 je retourne chez moi pour me préparer à aller travailler, je déteste travailler le samedi après-midi, mais je dois économiser de l'argent pour l'université.
J'enfile mon uniforme débile et je prend ma voiture jusqu'au cinéma.
Malgré tout, je dois avouer que travailler au cinéma est assez intéressant, en plus de nos salaires nous pouvons assister à tous les films que nous voulons.
"Oh Jessie, je me demandais si tu pouvais rester jusqu'à la fermeture ce soir, Bavin à dû prendre congé." Ma patronne m'interpelle quand je me dirige derrière le guichet. Je lui fais un signe positif, j'appellerai ma mère pour l'avertir.
Mes pensées dérivent vers les paroles de Dylane. "J'ai une amie en or et je ne te mérite pas, je t'ai fait tant de mal" Elle ne m'a jamais fait fait de mal, j'ai beau creuser et creuser je ne trouve pas, elle a été là quand j'allais plus que mal, elle était là quand mon grand-père est décédé, elle était quand j'avais envie de tout lâcher, elle est la meilleure amie que je n'aurais jamais pu avoir.
Une main passe devant mon visage et je sors de mes pensées. Le sourire idiot sur son visage m'indique qu'il est là depuis quelques instants.
"Je te jure Jessie, tu allais baver!" Il rit aux éclats alors que je croise mes bras sur ma poitrine en le regardant, je roule des yeux et il arrête finalement de rire.
"Au fait Jessie, je vais prendre deux billets pour Le Monde Jurassic." Il me dit. Je regarde derrière lui, mais je ne vois pas qui peut bien l'accompagner.
"Qui t'accompagne?" Je lui demande en fronçant les yeux.
"Ton futur petit-ami." Il me lance un clin d'œil en partant vers la salle. "Tu lui donneras le billet quand il arrivera." Me dit-il en s'éloignant plus loin.
Ethan arrive quelques minutes plus tard. Il me salue poliment avant de prendre le billet que je lui tend. Il me sourit et se dirige vers la salle.
Je dois m'avouer qu'il est très joli et qu'il m'a l'air d'un bon gars et pour une raison inconnue, j'ai envie d'apprendre à le connaître.
*Je vais essayer de faire des chapitres plus long à l'avenir et voici comment je vois Jessie:)
Je vais voir Shawn Mendes ce soir, je suis trop heureuse!
Bref voter-commenter et partager l'histoire*
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Fireworks (E.D)
RomansaElle regardait partout autour d'elle, mais elle ne semblait pas prendre le temps d'observer. Elle passa sa main dans ses cheveux qu'elle replaça correctement dû au vent. Je ne pouvais m'empêcher de la regarder, regarder tous ses moindres mouvements...