Point de vue de Jorge Hernández.
Angel, petite ville à deux heures en voiture au sud de La Paz, Mexique.
Cinq août deux mille seize, trois heures cinquante deux du matin.
- Hernández ?
Je me tournais en reconnaissant l'accent français de Calie, je lui souris : " Ça va ma belle ?"
( nda : dialogues en gras = français, dialogues soulignés = espagnol. Le reste est en anglais. )
Elle a acquiescé et a tendu la main, dans la quelle je lui remis sa paye de la semaine : " Super show, comme toujours. Vas te reposer."
Elle me fit un petit sourire gentil et partit dans sa chambre. Du haut de mes cinquante quatre ans, je la voyais un peu comme la cadette de mes filles, Jersey, qui avait presque un an de plus qu'elle, c'est à dire dix huit ans.
Je m'assis à une table et pris un cigare dans ma poche, à peine le temps de finir qu'un homme, accompagné d'un plus jeune, sont entrés dans mon établissement.
- C'est pour quoi ? On ne sert plus les repas, et le show est fini. Vous pouvez seulement boire ou tirer un coup avec une de nos filles.
Le plus âgé me répondit dans un espagnol plus que passable : " Justement. On est la pour une de vos filles."
J'ai haussé un sourcil avant d'écraser mon mégot, reconnaissant l'accent américain : " Laquelle vous ferait le plus plaisir amigos?"
Pas peu fier de mon anglais, nettement meilleur que leur espagnol, on dit merci Calie.
Je désignais les filles accoudées au bar, ou à des clients du bar, et le plus jeune a froncé les sourcils. Cependant, ce fut son compagnon qui prit la parole : " Je ne vois pas. J'ai eu vent d'une certaine.. Hum, pas Camy mais... Calie, c'est ça ?"
J'ai froncé les sourcils et me suis levé : " Celle là n'assure pas ce genre de service."
Le jeune lança un paquet de billets mexicains sur la table. Je soupirais, bon sang, dans le pire des cas, elle sait se défendre, et si jamais, il y a Ruiz à l'autre bout du couloir. Elle a un fusil, et moi je récupère les pesos.
- Sa chambre est en haut, au deuxième et dernier étage, avant dernière porte à gauche. Vous pouvez pas la louper, y a un un triangle avec des lettres gravées, celles du bas sont barrées. Mais ne vous étonnez pas si elle vous claque la porte au nez.... Si tant est qu'elle vous ouvre.
Ils ont acquiescé et ont monté les escaliers d'un pas pressé.
Omniscient.
D
S PIls étaient arrivés, ils le savaient. Le plus âgé frappa à la porte et son jeune compagnon s'éclaircit la voix : " Calie ? T'es là ? "
- Qui c'est ?" Fit une voix claire à l'intérieur de la chambre.
Le plus âgé reprit : " Ouvre, tu verras bien."
- Je ne prends pas de client, qui vous a laissé monter ? " Demanda sèchement la voix féminine à l'intérieur de la pièce.
- Un cinquantenaire avec une moustache et une dent en or." Continua le jeune.
- T'es observateur dis moi." Fit son complice.
La porte se déverrouilla d'un coup, et la jeune femme, pâlissant, fut prise d'un sursaut. Le plus jeune sourit : " Bonsoir, Danila."
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COUCOU LE TOME DEUX DE URL !
J'avais hâte de vous poster tout ça, alors vamos !
Des bisous, à plus !
Lulu come back askip.♥
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IRL [Magcon]
FanfictionTOME DEUX D' « URL [ Magcon ].» - Devine qui est de retour. - Dis moi tout. - Notre pire cauchemar. - Quoi ? Ta mère débarque ? - Ne fait pas l'imbécile. C'est encore pire que ma mère. Méfiez vous de l'eau qui dort.