Alors là.
Mais alors là.C'est le bouquet, le pompon sur la Garonne, la cerise sur le gâteau. L'apothéose.
Joshua a rigolé : " J'espère que c'est une plaisanterie. "
Et apparemment, non.
Ce n'en était pas une.Il embraya : " Si vous croyez, si vous avez ne serait-ce cru, une seule toute petite seconde ridicule de rien du tout, que j'allais retourner au pays des cons, alors là, mais vous vous foutez le doigt dans l'œil ma parole, il en est absolument hors de q-- "
- La ferme." Le coupa fermement mon père.
Ma mère commença à sangloter, ce qui mit papa hors de lui, il se tourna violemment vers elle et haussa le ton : " Putain mais arrête de chialer Janice, bordel de merde ! "
J'ai sursauté : " Enfin papa !"
Joshua a fait un pas vers elle comme pour la protéger de mon père : " Comment tu parles ? Oh !"
Papa serra les dents : " Oh croyez moi, je suis bien trop gentil avec elle par rapport à ce qu'elle m'a fait."
Ma mère se remit à pleurer de plus belle, reniflant et chouinant, papa leva les mains au ciel en s'exclamant : " Bon dieu, mais tu vas cesser de geindre comme la pauvre hypocrite que tu es ? Égoïste !"
Elle essaya en vain de contenir des sanglots : " Je suis désolée David, si désolée !"
Je n'avais jamais vu mon père pris d'un accès de violence. Il mit un coup sec dans le mur : " Désolée ? Désolée ? Mais ma pauvre ! Le mal est fait !"
J'ai hoqueté : " Papa, arrête !"
Joshua l'a attrapé par l'épaule alors qu'il se dirigeait vers maman, furieux, et l'a plaqué au mur : " Papa ! Si tu continues, cette histoire va mal finir !"
Mon père, un poil plus petit et moins imposant que mon frère l'a regardé vraiment vraiment mal : " Joshua Peter Delgado, lâche moi tout de suite."
- Non. Et arrête toi je voudrais pas avoir à te cogner pour te calmer." Fit calmement mon frère.
On est clairement dans un épisode de série post-apocalyptique.
Maman a gémi, comme une pauvre malheureuse, et mon père est reparti au quart de tour : " Ah, tiens, entendez la se plaindre, l'autre sa-- Janice, toi qui est si désolée, explique aux enfants pourquoi tu es dans cet état !"
Moi qui m'étais agenouillée auprès d'elle, j'ai quitté mon père des yeux sans cesser de caresser le bras de ma mère : " Maman, raconte nous, qu'est-ce qu'il se passe ?"
Elle regarda mon père avec toute la détresse du monde et peina à objecter : " Non, David, tu ne peux p-pas m'obliger à faire ç-ça !"
Ça.
Pue.
La.
Merde.Mon frère et moi avons échangé un regard perdu et inquiet alors que mon père s'est seulement exprimé d'une voix cynique, sur un ton si calme et dénué de chaleur qu'il en était inquiétant : " Oh mais je ne t'oblige en rien, si tu veux je peux moi même me charger de le leur raconter."
Y a une couille dans l'potage, si vous voulez mon avis.
Je me suis rarement sentie aussi.. Enfin autant... Je sais même pas ce que je ressens.Voyant maman secouer frénétiquement la tête, il a eu un espèce de rire de dégoût avant de descendre les escaliers.
Le regard de mon frère et le mien ont alors convergé vers maman, peinant à rester calme. Elle soufflait pour tenter de se reprendre, et je lui caressais le bras : " Prend ton temps, calme toi, raconte nous, ça peut pas être bien grave hein ? "
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IRL [Magcon]
FanfictionTOME DEUX D' « URL [ Magcon ].» - Devine qui est de retour. - Dis moi tout. - Notre pire cauchemar. - Quoi ? Ta mère débarque ? - Ne fait pas l'imbécile. C'est encore pire que ma mère. Méfiez vous de l'eau qui dort.