Vingt-deux

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Je suis chez moi. Enfin, chez mon cousin. J'ai vendu la maison de ma mère et j'habite chez Michael où chez les garçons quand Zayn n'est pas là. Il fait nuit, il doit probablement être dans les alentours de 2h00 du matin. Je n'en sais rien.

Je suis seule, dans ma chambre. Je pourrais passer ma nuit comme ça. Assise, les génois pliés à fixer le vide en pleurant. Je préférais dormir et être dans un monde imaginaire, de rêves que d'être réveillée et devoir faire face à la réalité. Malheureusement, mes pensées m'empêchent de dormir.

Je suis juste une humaine déchu et un peu trop perdu, je m'enfonce dans toute cette merde et je m'en fou. Enfin, si seulement j'en avais réellement rien à faire. Mais, je peux pas, j'y arrive pas. Tout ça me touche, ça me fait du mal.

Aujourd'hui, j'ai passé l'après-midi avec les garçons et Olivia. Ils m'ont tous demandés pourquoi j'étais si silencieuse. Je n'ai rien répondu, je suis restée muette. J'auraid voulu leurs dire, mais j'ai aucun courage, je suis beaucoup trop lâche.
Enfaite, quand je suis silencieuse, c'est que dans ma tête c'est le gros bordel.

Et puis, c'est horrible parce que j'essaye d'être forte, j'essaye d'être heureuse. Mais je ne peux toujours pas. Parce que, je sais que les moments de bonheur amènent tous à des moments de tristesse. Du coup, je m'isole.

Il n'y a plus rien qui va. Plus rien. J'y pense beaucoup, vous savez? Au suicide. J'y pense chaque heures qui passent. J'ai cette idée enfoncée dans le crâne et elle ne part pas. Elle reste, comme si c'était la seule échappatoire.

Paper Hearts. [Z.M] Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant