Quinze

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J'avais appellé Olivia pour qu'elle vienne me chercher. Elle m'avait ammenée chez elle. J'étais restée avec elle au salon toute la journée à pleurer. Sa porte d'entrée s'ouvra, laissant rentrer Anne, la mère de ma meilleure amie. Me voyant en larmes, elle jeta ses sacs par terre et se precipita vers moi. Elle me prit dans ses bras sans rien dire.

"Oh, ma chérie."

Me chuchota-t-elle.

"Ta mère m'a tout raconté."

Dit-elle en me lâchant doucement.

"Je suis désolée."

Dis-je tremblante. Anne est comme ma deuxième mère. Elle a été encore plus présente que ma mère dans tout mes mauvais moments.

"C'est une erreur, très mauvaise certes mais, elle peut s'arranger. Tu dois arrêter de prendre ces saletés. C'est mauvais pour toi en plus. Tu te détruis Anaé. Tu ne peux savoir comment ça fait du mal à ta mère et à moi de savoir ça. Je veux que tu arrêtes tes conneries ma belle. Ta mère est en colère mais aussi triste. Il faut lui donner du temps, d'accord?"

Je lui fais un petit sourire triste. Anne me fit un sourire et déposa un baiser sur mon front.

"Tu veux rester dormir ici? Tu peux rester autant de temps que tu veux Anaé."

Dit Anne.

"On devait aller chez les garçons ce soir."

Dit Olivia.

"Je ne sais pas si c'est une bonne idée."

Réponda sa mère.

"Je leurs ai dit que j'irais à leurs fête de ce soir et Anaé aussi."

Dit Olivia gênée.

"Ils vont probablement comprendre si tu leurs explique."

Dit Anne gentillement.

"Non, c'est bon. Il n'y aura pas beaucoup de monde et ça me fairait de bien d'y aller pour les voir."

Dis-je à Anne. Elle me sourit.

"Très bien mais, pas de drogue."

Dit Anne avec un air sévère en nous regardant. Je lui dit un sourire et un hochement de la tête.

"Alors, qu'est-ce que vous attendez? Allez vous préparer!"

Dit Anne en rigolant légèrement.

"Hors de ma vue mes amours."

Olivia rigola suivit de moi. Nous partions nous préparer avant de partir à la fête des garçons. Olivia se garre devant chez les garçons et ouvra sa portière pour sortir. Elle me regarde voyant que je restais immobile dans la voiture.

"Et bien, tu ne viens pas?"

Je tourne le regard vers elle en soupirant.

"Il est là?"

Elle regarde dehors puis, me regarda de nouveau.

"Je ne vois pas sa voiture."

Réponda-t-elle en souriant.

"Au pire, on s'en fiche. Et puis, il faut arrêter au bout d'un moment. Cette situation vous détruit. Tu l'aime et il t'aime. Vous attendez quoi? Bon sang mais, dites vous ce que vous ressentez l'un pour l'autre, dis lui que tu l'aimes et voilà! L'autre jour chez lui, il t'a dit ce qu'il avait sur le coeur et tu l'as presque ignoré. Il faut arrêter vos conneries."

Paper Hearts. [Z.M] Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant