Vingt et un

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Je ne pouvais plus rester là bas. Je suis alors revenu ici, à Bradford au bout de trois mois. J'ai revu mes amis qui m'ont criés dessus parce que je ne leurs avais rien dit. Je vis chez eux depuis que je suis revenue. C'est à dire septs mois. À mon grand désespoir, j'ai découvert que ma mère avait fait le même acte que mon père, elle a mit fin à sa vie. Dire que la dernière fois que l'on s'est parlé était pour se dire des choses horribles. J'aurais voulu lui dire que je l'aimais. Je l'aime à en faire peur aux étoiles.

En parlant d'amour, Zayn et moi ne nous sommes jamais revu depuis que je suis partie. Comme si il en avait rien à faire. Il ne veut pas me parler parce qu'il m'en veut d'être partie. Niall a dit que ça lui passerait mais, ça ne passe pas. C'est bloqué, quelque part. Dans la gorge. Et les yeux. Et le bide aussi. Ça coince et ça me démange. Ça me rend dingue.

J'ai l'âme désaccordée et,le coeur essouflé. Mon esprit est brisé et mon corps est défoncé. Tout ça à cause de lui.

J'étais seule, au bar et je buvais des verres de tequilas. Je regardais les gens rirent et s'amuser.

À l'heure où les bars se remplissent, cette même heure où les coeurs se vident.

"Tu vas bien?"

Je lève la tête vers la personne qui me parlait. C'était Michael, mon cousin. Il travaille ici depuis qu'il est venu pour s'occuper de moi. Il a le même âge que moi et il est le fils du frêre de mon père.J'ai l'habitude de venir ici assez souvent depuis quelque temps et nous avons fait connaissance.

"Oui et toi?"

Il soupire.

"Je te pose une vraie question Anaé."

Dit-il froidement.

"Je sais Michael."

Il soupire une seconde fois avant de s'assoir devant moi.

"Raconte moi."

Je lui souris timidement.

"Y'a rien, ça va je te dis."

Il rigola.

"Anaé, dis moi."

Je soupire.

"Je suis fatiguée. "

Il sourit.

"Ta vie devrait être facile, tu es si jeune."

Je soupire.

"On a presque le même âge Michael, arrête de me me parler comme si j'étais une enfant."

Il soupire. Michael à 23 ans. J'ai été pratiquement élevé avec lui lorsque nos pères étaient encore en vie. Après que mon père s'est tué, mon oncle, le père de Michael à mit fin à sa vie lui aussi. Il ne pouvait supporter la mort de son frère.

"Et puis, tu sais que la vie n'est pas facile pour aucun de nous deux Mickey."

Il sourit, c'était le surnom que je lui donnait lorsque nous étions enfants.

"Je veux dire, tu es jeune, tu es belle et je sais que tu es triste à cause de ce garçon. Mais, il y a un tas de garçons qui voudraient être avec toi."

Je soupire.

"Si tu pense que ma vie est si facile tu te trompe."

Il soupire à son tour.

"-Non, je sais. Mais, des garçons tu en trouveras d'autres.
-Mais, c'est lui que j'aime.
-Tu en aimeras d'autres aussi.
-Je ne sais pas.
-En plus, j'ai pleins d'amis qui à qui tu plais beaucoup."

Je souris.

"Elle leurs plait parce qu'ils ne la connaissent pas. Dès qu'il seront qui elle est ils fuiront. Personne n'aime les filles triste."

Je me retourna à ces paroles et le vis s'assoir à côté de moi et demander un verre. Michael lui jeta un regard glacial tandis que Zayn lui, souriait narquoisement.

"T'as un problème mec?"

Demande Michael dangereusement.

"Oui, mon problème c'est toi. Je t'ai dis de me servir une tequila."

Michael allait lui mettre son poing dans la figure mais, je le retint.

"C'est bon, ignore le. Sers lui son verre et puis voilà."

Il soupire et lui sert sa tequila sous le regard vinqueure de Zayn.

"Tu n'es qu'un connard."

Lui dis-je énervée. Il souriait.

"Et toi, tu es qu'une imbécile."

Je soupire.

"T'as que ça à dire, on dirait un gamin."

Il rigola.

"Je me rabaisse à ton niveau."

Je ne pus m'empêcher, je lui lança mon poing dans sa face. Je partis avec la bouteille de tequila à la main sous le regard de Michael et Zayn. J'entendais les deux garçons se parler avant de passer la porte du bar.

"Elle est complètement folle."

Dit Zayn.

"Non, ça lui passera. "

Souffla Michael.

Paper Hearts. [Z.M] Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant