Vingt-trois

2K 140 10
                                    

Je venais de sortir dehors. Michael dormait et je ne voulais pas le réveiller alors, je lui ai écrit un mot. J'avais besoin de prendre l'air. Je tira dans mon join puis, je regarda l'heure sur mon téléphone. 4h41. Je soupira et m'assis sur le bord du pont. Je fixais le vide. J'y pensais à ce moment là. Mais, je me dégonflais. Le vide me faisait peur. J'avais envie de sauter cette, mais le courage n'était pas présent. Je n'aurais cas fermer les yeux et me laisser tomber dans le vide. La chute serait mortelle sur le coup et je ne sentirais rien.

Je soupire et versa une larme. Je ferma les yeux. J'ai fais des choses que je regrette dans ma vie. Suffisamment pouf y penser tout le temps. Je pensais à Zayn, est-ce que ma mort le toucherait?

Enfin, vous savez il s'est éloigné de moi. Et quand une personne s'éloigne de vous, c'est qu'elle se rapproche de quelqu'un d'autre. Il a peut-être trouvé une fille plus belle et plus heureuse que moi. Dites moi, pense t-il a moi parfois ou m'a-t-il totalement effacée.

L'amour est le plus beau quand il est impossible, m'avait dit ma mère une fois. Mais, l'amour le plus absolu n'est jamais réciproque. Le coup de foudre existe, certe. Il a lieu tous les jours, à chaque arrêt d'autobus,.entre des personnes qui n'osent pas se parler. Les êtres qui s'aiment le plus sont ceux qui ne s'aimeront jamais.

Je pleurais à chaude larmes.

Et si papa avait raison?
Et si il n'y avait pas de toujours?

Je soupire et j'étais prête. Je voulais sauter. Rejoindre mon père et ma mère. Je tira une dernière fois dans mon jointe et le jeta.

J'allais me laisser tomber mais, je sentis des mains se poser doucement sur mes hanches. Je pleurais toutes les larmes de mon corps. Je sentais son parfum, je le reconnaisais. Que pouvait-il faire ici?

"Anaé, t'as pas le droit de t'en aller tu m'entends, t'as pas le droit de m'abandonner, de me laisser vivre sans toi."

Il me soulève et me posa au sol. Je m'assis contre les barrière du pont, il se mit assis à côté de moi.

"T'as pas le droit de me laisser vivre sans ton amour, qu'importe la puissance. Moi j'ai comme besoin de toi. Tout le temps et pour tout le temps. Puis, tu n'as pas le droit parce que, je t'aime bien trop pour cela."

Je soupire et leva du sol. Il se lève à son tour pour se mettre face à moi.

"J'avais besoin de toi, j'avais besoin de toi à mes côtés Zayn. Et tu n'étais pas là."

Je lui fis dos pour m'en aller mais, il attrapa ma main et me tira face à lui.

"T'as pas le droit de dire ça Anaé. Parce que, malgré tout j'ai toujours été là pour toi. Je t'ai toujours protégée. Mais, t'étais toujours là, à me critiquer et m'envoyer chier."

Il plongeait son regard noir dans le mien. Sa machoir contractée, montrait qu'il était énervé.

"J'ai essayé Zayn. J'ai essayé de garder la tête haute. J'ai menti et tout gardé à l'intérieur essayant de ne pas te faire confiance. Alors, je t'aime mon amour. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé et comme je n'aimerai jamais à nouveau."

Je soupira en pleurant.

"Mais, trouve quelqu'un d'autre parce que, je suis brisée. J'ai fini, j'abandonne. Je ne veux plus faire semblant. C'est comme ça. J'ai perdu Zayn."

Il me tira contre lui et me prit dans ses bras. Il me serrait fort contre son trorce pendant que je pleurais tout ce que j'avais dans le ventre.

"Reste avec moi ma belle, ne disparais pas. Pour dire la vérité, j'ai besoin de toi ici."

Il se décola de moi et me regardait dans les yeux. Il mit ses mains autours de mon visage et me sourait tendrement.

"Tu te souviens lorsque tu m'as demandé pourquoi je t'aimais? Je ne t'ai jamais répondu."

Je soupire.

"Parce que, tu ne m'as jamais aimée Zayn."

Je baissa la tête.

"Alors, pourquoi c'est à toi que je penses constamment?"

Je relève ma tête et le regarda dans les yeux.

"Je suis tombé amoureux de toi parce que, toi tu me regardes autrement. Et puis, t'es la plus belle chose qu'il ne me soit jamais arrivée."

Je lui souris timidement, ne sachant quoi lui répondre.

"Tu sais, une rencontre peut changer un vie et même une existence toute entière Anaé. J'en suis la preuve vivant. Je l'ai su lorsque je t'ai vu. Ton visage aux trait si fin et bien dessinés, ton sourire qui m'a marqué éternellement et tes cheveux à en perdre le souffle. Plus rien d'autre ne comptait, il n'y avait que toi et je l'ai compris lorsque ta personne me hantait constamment. Lorsque tout me ramenait à toi. Et il a suffit d'une rencontre, d'une seule, pour que je tombe complètement amoureux. Fou amoureux."

Il me regardait quelques secondes puis, posa ses lèvres douces sur les miennes.

Paper Hearts. [Z.M] Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant