Paper Hearts. [Z.M] Tome II

Huit

On dit toujours que les gens ne sont que de passage.
Je ne suis pas d'accord. Les gens changent parfois, s'éloignent, mais ils ne disparaissent jamais vraiment. Ils restent là, près de nous, en nous.
Ils restent là au travers de nos souvenirs, ils restent là sur les photos, ils restent là dans nos mémoires, dans nos coeurs.
Ils représentent nos cicatrices, nos larmes séchées, nos cris de douleur pitoyablement lâchés une nuit à 3h du matin, certaines de nos cicatrices aussi.
Les gens restent, ils laissent une trace indélibile dans nos vies, rien ne peut changer ça, rien du tout.

Zayn lui, restera à jamais dans ma vie, en moi, dans ma mémoire. Il est une partie de moi. Je me suis accrochée à lui, tellement fort vous savez.

On peut donner bien des choses à ceux que l'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Il m'as donné le plus précieux de tout. Le manque.
Il m'était impossible de me passer de lui, même quand je le voyais, il me manquait encore.

Parce que, j'ai tellement besoin de lui. Et même si maintenant, je l'ai en quelques sortes retrouvé. Il me manque. Cette absence est pesante sur ma vie.

Jusqu'où faut-il s'enfuir pour guérir une absence? Jusqu'où faut-il s'enfuir pour échapper à sa douleur, à son ombre, à sa vie?

Parfois, vous savez, j'ai vraiment besoin d'exprimer mes sentiments. Je veux dire, le dire à haute voix. Mais, je ne trouve pas les mots juste. Alors, je garde tout pour moi et ça, ça me flingue.

Je tira dans mon join. Je reccracha la fumé, une larme coulait sur ma joue en même temps. Juste une chose, maudite vie.