Vision

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Je suis restée tout le week-end enfermée dans ma chambre. Maman et Scott ont eu beau essayé de me remonter le moral rien n'y a fait.
Pour la énième fois quelqu'un toque à la porte de ma chambre.
Moi - Qui c'est ?
Stiles entre.
Stiles - C'est moi.
Il s'assied au bord de mon lit et me regarde avec des yeux qui ne vont pas tarder à me faire fondre.
Stiles - Scott m'a dit que tu ne sortais plus de ta chambre. Qu'est-ce qui ne va pas ?
Moi - En dehors du fait que je suis la créature la plus puissante de la planète et que chacun de mes mouvements pourrait blesser grièvement quelqu'un ?
Stiles - Tu dois apprendre à te contrôler c'est tout ...
Moi - J'aurais préférer être normale.
Stiles - Vraiment ? Tu aurais préféré avoir une vie banale ? Ça m'étonne venant de toi.
Moi - Comment ça ?
Stiles - J'aurais plutôt pensé que la fille toujours prête à aider les autres qui rêve d'un monde sans injustice et sans école, rêverait d'avoir une vie comme celle là. Une vie où on manque les cours pour sauver des innocents, une vie unique, une sorte de deuxième vie. On fond c'est un peu comme si on était des agents secret, on mène une double vie, on a une identité secrète dont on ne peut parler à personne.
Je souris. Il a un don Stiles, pour remonter le moral des gens.
Stiles - Tu crois pas que c'est un privilège carrément génial d'avoir une vie comme la tienne ?
Moi - Tu as sans doute raison.
Stiles - Évidemment que j'ai raison, j'ai toujours raison !
Je ris et lui aussi. Son rire doit être la plus belle chose que j'ai jamais entendue. On se regarde fixement. Et puis, sans savoir pourquoi, on est tous les deux prit d'un fou rire. On rit jusqu'à en pleurer.
Stiles - Non de dieu, mais pourquoi est-ce qu'on rigole ?!
Moi - J'en sais rien !
Vous n'imaginez pas à quel point c'est dur de parler en rigolant, mais on a réussi.
Une fois notre fou rire passé, il me regarde comme il ne l'avait jamais fait, comme si il me découvrait.
Moi - Et si non, ça va mieux avec Malia ?
Oui j'avoue, j'ai demandé ça pour éviter de devenir rouge pivoine et sans doute m'évanouir.
Stiles - En fait, on est plus ensemble.
Moi - Sérieux ? Pourquoi ? Sans vouloir être indiscrète.
Stiles - Je sais pas, on s'entendait plus.
Moi - Désolé.
Stiles - Tu n'as pas à l'être, c'est pas ta faute.
Bizarrement, j'ai l'impression que si, c'est ma faute.

Je déteste les lundis, mon dieu que je hais les lundis. Malheureusement je n'y échapperai pas. Je descend donc une fois habillée. Scott et maman sont déjà en bas.
Moi - Hey !
Maman - Alors, prête pour le meilleur jour de la semaine ?
Moi - Très drôle maman !
Scott - Bien dormi ?
Moi - Oui et toi, ça va ?
Il a l'air perplexe.
Scott - C'est plutôt à moi de te demander ça.
Moi - D'abord, je ne suis pas le centre du monde, et ensuite si j'ai bien dormi ça veut dire que je vais bien.
Scott - Ta logique est toujours aussi implacable.
Moi - Eh oui.
Maman - Dépêchez-vous les enfants, vous allez être en retard !
Moi - Premièrement, arrête de nous appeler "les enfants" parce que figure toi que nous n'en sommes plus. Deuxièmement, être en retard serait la chose qui me ferait le plus plaisir dans toute l'histoire de mes années de lycée.

Évidemment, j'ai dû tout de même me rendre à l'école à l'heure.
On arrive au lycée sur la moto de Scott. Les autres nous rejoignent.
Stiles - Salut mes petits McCall !!
Moi - Salut !
On a à peine le temps de se dire bonjour que la sonnerie retentit déjà. Je me dirige vers ma classe avec Liam, et comme d'habitude, on s'assied l'un à côté de l'autre.
Liam - T'as remarqué que Malia vient plus en cours ?
Moi - Oui, c'est peut-être parce qu'elle est plus avec Stiles.
Liam - C'est pas une raison pour plus venir en cours.
Moi - Oui t'as raison. Je demanderai à Stiles.
A midi on se dirige vers la cafétéria. Les autres sont déjà assis à une table.
Scott - Stiles tu sais pourquoi Malia ne vient plus en cours ?
Apparemment Scott m'a devancé. Ça m'évite de devoir demander.
Stiles - Non aucune idée, ça fait un moment qu'on se parle plus.
Lydia - Elle est peut-être partie à la recherche de sa mère.
J'écoute la conversation lorsque ma vision se trouble. Des étoiles scintillent devant mes yeux. Et puis soudain, je distingue quelque chose. Le décors a changé, je suis dans le terrain de cross, la forêt s'étend un peu plus loin. Je ne comprends pas le sens de ce que je vois. Puis des formes apparaissent à la lisière de la forêt. Ils sont une dizaine, peut être plus. Ce sont des loups-garous, tous, sauf un. Il se tient au centre du groupe et il me regarde. Ils sont vraiment effrayants, ils ont un regard qui vous fait tout de suite comprendre qu'ils ne veulent pas être vos amis. Après quelques minutes qu'ils passent à me fixer, ils se mettent tous à courir vers moi en hurlant.

Des créatures fantastiques dans un monde fantastiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant