Premier jour d'un professeur

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Il est dix heures quand je me lève pour me préparer dans la salle de bain. J'entre dans la douche italienne, je laisse l'eau couler sur ma peau, puis je commence à savonner ma peau, mon immense tatouage sur mon torse représentant un cerf et l'autre situé dans mon dos. Je sors ensuite de la douche, je me sèche puis j'enfile un jean noir, une chemise qui retrace parfaitement ma musculature et une paire de chaussures de ville.
Pardon je ne me suis pas présenté ! Je m'appelle Harry Fords, je viens d'avoir trente-cinq ans et aujourd'hui, je commence mon premier jour en tant que professeur de philosophie. Je débute mes cours lundi donc aujourd'hui, je vais visiter l'université et trouver un livre qui pourrait m'aider à faire un cours.
Je prends la passerelle pour sortir de ma péniche qui est bien située : juste en face de Big Ben et du Parlement. Elle est très grande : environ deux cent mètres carré. Ce sont mes grands parents qui me l'ont offert après mes études.

Je monte dans ma voiture de sport vintage que je me suis offert il y a une dizaine d'années, pour aller à l'université.

J'y arrive assez rapidement, je gare ma voiture sur le parking. Je prends ensuite la direction du bureau de la doyenne, qui est une bonne amie, afin de parler de mon emploi du temps et des classes que je vais avoir. J'arrive dans le couloir où se trouve son bureau, je toque puis j'entre.
-Harry ! Je suis tellement contente que tu viennes dans ma fac, cria-t-elle en me regardant avec ses yeux gris.
-Moi aussi, alors j'ai qu'elle classe, demandai-je en posant mes fesses sur le fauteuil devant le bureau.
-Alors tu auras la section d'histoire deux heures par semaine, puis ceux qui sont en littérature, reprit-elle.
-Aaliana dis moi que j'ai un élève mignon et intelligent, suppliai-je avec une voix sexy.
-Humm oui, tu veux une description ou tu veux son nom, interrogea Aaliana en penchant son décolleté.
-Son nom je préfère, répliquai-je.
-Il s'appelle Andrew, reprit-elle en donnant mon emploi du temps.
-Merci ! Bon allez, je te laisse travailler, dis-je en me levant.

Je sors du bureau d'Aaliana et je pars à la bibliothèque pour emprunter le livre "La Peste". J'entre dans la bibliothèque et me dirige vers le rayon « philosophie » ; je regarde presque toutes les étagères avant de trouver mon bonheur. Je m'avance vers la bibliothécaire (qui est une jolie jeune femme), je lui tends le livre et ma carte de professeur. Je lui dis au revoir et au moment même que je sors, quelqu'un me percute. Ce jeune homme reste bouche bée comme s'il avait vu un fantôme ; j'ai autre chose à faire que d'attendre des excuses.
Je le contourne puis continue mon chemin, je me retourne pour le regarder, mais de dos, il me fait penser à quelqu'un.
J'arrive chez moi au bout de quelques minutes, j'ouvre la porte et je vois mon petit ami endormi sur le canapé. J'essaie de ne pas le réveiller et je vais dans ma cuisine avec vue sur le Big Ben grâce à une grande baie vitrée. Je m'installe au comptoir de la cuisine américaine, attrape mon ordinateur.

Je surfe sur internet et je tombe rapidement sur la boîte mail de l'université.
Je regarde les photos de mes élèves de la section littérature mais je remarque qu'aucun porte le prénom d'Andrew. Et puis tant pis, même si cela me saoule un peu.
-Qu'est-ce que tu fais mon amour ? demanda mon petit ami.
-Oh pas grand chose, tu as bien dormi Amy ? Repris-je en posant ma main sur sa main.
-Très bien mais tu aurais pu me réveiller quand même ! s'exclame Amy.
-Tu étais tellement beau endormi, dis-je en mentant un peu,ne sachant pas comment mettre fin à notre relation.
-Mouais, je voulais te dire quelque chose d'important, reprit-il.
-Ah ok, dis-je pitié qu'il me largue.
-J'ai eu une promotion dans mon travail mais, riposta Amy.
-C'est quoi le mais ? Le sollicitai-je en croisant les doigts (même les orteils!).
-Je serai loin de toi, mon travail se trouve à Los Angeles, me répondit-il les larmes aux yeux.
-Ne pleure pas on va s'appeler et il y a Skype ! Ne t'inquiète pas, répliquai-je en essayant d'être convaincant.
-C'est vrai, soupira-t-il en me prenant dans ses bras.

Je ne devrais pas le faire espérer mais si je sors avec lui c'est juste parce qu'il ressemble à mon meilleur ami Ashton Harrington de qui je suis amoureux depuis le collège. Malheureusement, je sais qu'il est hétéro. Je caresse la joue de mon concubin, puis je regarde l'heure : dix-sept heures trente. Je jette un coup d'oeil à mon ordinateur et vois qu'un mail est arrivé dans la boîte de l'université. Je l'ouvre vois le nom Harrington afficher.

À: Monsieur.Fords...gmail.com
De: Harrington.Andrew...gmail.com à 15h

Objet: Bonjour

Bonjour M.Fords,
Je suis élève à l'université dans laquelle vous travaillez. Aujourd'hui, je suis allé à la bibliothèque pour emprunter un livre de philosophie mais il s'avère que vous étiez plus rapide que moi ! Je souhaiterais savoir si je pouvais avoir cet ouvrage rapidement.

Cordialement.
Passez une bonne fin de journée.

Non mais j'hallucine ! Le gamin me parle vraiment mal. Bon, je ne réponds pas tout de suite, je vais d'abord voir à quoi ressemble ce jeune homme irrespectueux. Je tape dans la barre de recherche son nom et prénom, je tombe directement sur sa photo. Il ressemble trait pour trait à son frère, il ne manquait plus que ça. Moi qui essaie de l'oublier, c'est mal parti si vous voyez ce que je veux dire...
J'ai l'impression que cela fait une éternité que je regarde sa photo même si cela ne fait que quelques minutes. J'appuie sur la souris et affiche une nouvelle page afin de répondre.

À: Harrington.Andrew...gmail.Clm
De: Monsieur.Ford...gmail.com

Objet: Bonsoir
Je viens de voir votre mail, je ne peux vous le passer car je vais l'utiliser dans mon cours prochainement.

Cordialement.
Passez une bonne fin de soirée également.

M.Fords


Je rabats l'écran de mon ordinateur, m'installe sur le canapé et allume la télévision. Je laisse une chaîne musicale, quand Amy s'installa et se blottit contre moi.
Je ne regarde plus vraiment la télévision car Amy vient de descendre mon pantalon jusqu'aux chevilles. Il a un regard coquin. Il commença à jouer avec mon membre qui commence à durcir tandis que je pense à Ashton. Putain, il suce trop bien, je pose mes mains sur la tête d'Amy pour qu'il accélère le mouvement avec sa langue et sa bouche.
-Humm putain, gémis-je en éjaculant dans sa bouche.
-Ça va mieux ? Me demanda Amy en avalant.
-Pourquoi ? Me renseignai-je un peu surpris de la question.
-Tu avais l'air contrarié, Harry. Me répondit-il en posant sa main sur ma joue.
-Non pas vraiment juste fatigué, assurai-je en essayant d'être convaincant.
-Mouais... bon je vais rentrer chez moi, je dois commencer mes cartons : je commence mon nouveau travail à Los Angeles dans deux semaines, répliqua-t-il en se levant.

Cela fait maintenant une heure qu'Amy est parti et je suis toujours sur le canapé avec mon pantalon sur les chevilles. Je suis toujours en train de penser à cet étudiant... je devrais appeler Ashton, pensai-je. J'attrape mon téléphone portable et compose son numéro.
-Salut beau gosse, dit Ashton.
-Salut ! Que fais-tu en ce moment ? Demandai-je.
-Et bien je suis avec mon petit frère et toi ? Rétorqua-t-il.
-Je suis chez moi... Ça vous tente de m'y rejoindre tous les deux ? Proposai-je.
-Oui si tu veux, on est en train de traverser le pont de Big Ben, arbitra-t-il.
-Ok, concluai-je.

Après la conversation, je me rhabille assez rapidement, sors trois bières du réfrigérateur puis les pose sur le comptoir de la cuisine avec un saladier de chips.
Je fini de ranger quelques trucs puis la sonnette retentit dans la pièce, j'ouvre la porte et là, je me retrouve devant le jeune homme de la bibliothèque. Je me mets à rougir comme une collégienne. Il ne faut pas que je réagisse comme ça devant Ashton mon meilleur ami et mon premier amour à sens unique.

Comment vais-je réussir à cacher mon amour pour Ashton à son petitfrère ?

Monsieur le professeur Tome I (Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant