Ces personnes sont-elles normales ? -5

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La plus vieille de nous trois avança vers trois autres personnes dont l'une d'elles était assise contre le balançoire qui allait doucement de l'avant vers l'arrière. C'était une jeune fille au regard doux et aux cheveux attachés vers l'arrière. Les deux autres étaient des garçons ayant les cheveux sombres. Ils nous aperçurent.

- Simon, Jake, Sarah, je vous présente Audrey et Rachel, ma petite sœur, dit Katherine.

Ceux-ci nous saluèrent et la fille sur la balançoire, Sarah, me dit assez fort pour que les deux garçons l'entendre:

- Tu est chanceuse d'avoir une grande sœur comme Kath, moi, j'ai deux petits monstres comme frères !

On ria, même les deux garçons exactement pareils avec des tâches brunes dans le visage, de la même couleur que leurs cheveux.

- Tu sauras qu'on est très gentils avec notre grande sœur, même si elle est deux centimètres plus petites que nous !

- Haha, très drôle..!

Après quelques minutes à parler, on se dirigea vers quelques autres qui parlaient entre-elles. Je remarquai tout de suite un garçon qui portait un chandail noir à capuche et des vêtements plutôt longs, alors qu'on était seulement en septembre et qu'il faisait encore chaud, car l'été tirait lentement à sa fin.

- Hey Rachel ! Lança une voix familière.

Je détournai le regard du garçon aux cheveux sombres d'un coup pour apercevoir l'amie de travail à ma sœur. Un sourire orna mes lèvres, je l'aimais bien, elle était vraiment gentille. Elle me présenta tout le monde, et m'apprit que le garçon habillé en long s'appelait Andrew. Et il y en avait un autre, Fred, qui semblait dévorer des yeux Audrey, et son teint ressemblait étrangement à celle-ci. J'eus un sourire contre mes lèvres. Soudain, Agathe, une fille habillée de noir pointa le garçon qui reprenait lentement conscience et dit:

- Qui est-ce ?

Katerine lui expliqua le tout puis un touche de rire apparue contre le visage d'Agathe, à côté contre un arbre.

- On pourrait faire une partie chasse, lança-t-elle du tac au tac.

Des signes d'approbations se firent entendre mais décidément, je n'étais pas la seule à n'avoir aucune idée de ce qu'elle disait. La rousse demanda pour moi.

- Oh c'est très simple, dit-elle en se redressant, un verre en plastique dans les mains, on relâche le garçon, puis on le chasse. Il est la proie, on est traceurs.

J'eus comme une hésitation dans mon esprit; le sentiment qui m'était inconnu refaisait surface. Mais d'un seul signe de tête suivit d'un petit sourire, j'acceptai l'offre de jeu. Quelqu'un alla détacher la proie et sembla réussir à lui faire assez peur pour qu'il soit obligé de rester avec nous. Dès qu'il eut le signal, il partit en courant rapidement dans la forêt, tandis que moi, je sentais mon cœur battre à toute vitesse dans ma poitrine.

Rachel ( en correction ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant