Souvenirs

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- ... JEFF!

Je me réveilla en sursaut, dans un petit lit blanc, la main dans les airs comme si elle essayait d'attraper quelque chose. Ma bouche était ouverte et je respirais bruyamment . Je regarda autour de moi; les murs étaient d'un blanc immaculé et une porte d'acier grise ce tenait bien devant moi. De plus, il n'y avait aucun autre meuble à part le lit. Cette pièce me rappelait vaguement quelque chose. Pourtant, j'avais une douleur que j'avais ressenti autrefois. Elle me faisait peur, et mal. Se sentiment... Je le déteste. J'avais réussi à l'oublier et à l'abandonner. Mais il était revenu. Se sentiment.

Celui de haine.
De folie.
De rage.
De tristesse.
De peur.
De désespoir.
De vide.

Non, cela ne se pouvait pas. Non, non, non... NON! Je ne voulais pas. Aucunement. Je regarda autour de moi perdu, essayant peut-être de trouver de l'aide. Puis il eu un déclique dans ma tête. À cet instant précis, ma conscience s'écroula. Je... Je reconnaissais cette pièce. Ça ne pouvait pas être réel. J'étais sûrement dans un rêve? Cette pièce... Non. La folie et la peur commencèrent à me consumer. Je lâcha un cri de désespoir.

- WRAAA!!

Les larmes commencèrent à couler le long de mes joues. Je ramenai mes genoux près de mon visage et commença à pleurer. Ma vie était-elle fini? Je n'en savais rien... Me retrouver ici, c'était la dernière chose que je demandais.

Quand tout-à-coup, la porte d'acier s'ouvrit. Je séchai rapidement mes larmes et observai qui venait d'arriver. Deux infirmiers habillés de blanc. La fille avait de long cheveux blancs et ses yeux d'un bleu-mauve magnifique. Je ne voyais pas l'autre œil qu'elle semblait cacher avec ses cheveux. Elle tenait un petit cahier de note blanc, lui aussi. L'autre infirmier avaient de long cheveux noirs ébouriffés, et ses yeux étaient d'un noir sombre. Sa bouche était rouge et plus longue que la fille.

Ils s'avancèrent vers moi, un assis de chaque côté du lit. Ils avaient sûrement entendu mon cri. Je me colla un peu plus près de mes genoux, comme pour me protéger. Mon cœur battait rapidement et le stress me déchirait la gorge. Peut-être qu'à leurs yeux, je ressemblais à une marionnette où à une folle qui faisait pitié. La fille mit alors sa main sur la mienne, peut-être pour me rassurer, mais un frisson me parcourue le dos. Je ne parla pas mais je tremblais un peu. Pourtant, sa main me procurait un peu de chaleur humaine, se qui me fit du bien. Le silence qui régnais jusqu'à présent se dissipa lorsque le garçon parla.

- Ça va?

Ma gorge se noua et quelques larmes coulèrent le long de mes joues. Si j'allais? C'était une bonne question. Non, non je n'allais pas. Mes cauchemars les plus profonds refaisait surface. Je fis "non" de la tête rapidement tandis que les larmes continuèrent de couler. Les infirmiers se fixèrent douteux.

- On peut faire quelques choses pour toi?

Je... Je n'en savais rien. Me sortir d'ici serait une bonne chose. Ou peut-être retourner dans le passé serait bien. Mais je ne pouvais pas.

- Je.... J...

J'essayais de parler, mais ça ne marchait pas. La peur et le désespoir ne me le permettait pas. Je cherchais mes mots. Puis, des bruits parvinrent à mes oreilles. Celui d'infirmiers et de docteurs. Ils étaient plusieurs, je l'entendais et je le sentais. Ses voix qui m'avaient détruit autrefois.

- Vite! Elle à besoin d'être immobilisé!

- Les chaines!! Disaient-ils.

- Donnez lui une piqûre, pour la calmer.

- Un deux trois, les CHAÎNES!!  MAINTENANT!

Tout-à-coup, des chaines grises apparurent autour de mes poignets, mes chevilles et mon cou. Et c'est alors qu'elle commencèrent à me brûler la peau et à me serrer. Je mis mes mains autour de celle qui m'étranglait le cou. Je tirais de toute mes forces pour qu'elle parte mais rien ne marchait.

Rachel ( en correction ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant