Lorsqu'un plateau de fromages vient avec la repas -3

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Je rentrai chez moi une demie heure plus tard, en jetant mon sac contre le mur. Le silence planait dans la maison.

- Katerine ?

Je n'eus aucune réponse. Ma sœur devait encore être au travail à cette heure-ci. Je mangeai une petite collation et monta dans ma chambre pour me mettre plus confortable. J'optas pour un chandail gris suivit d'une chemise à carreaux rouge autour de ma taille, pour ensuite laisser mes cheveux bruns un peu frisés retomber sur mes épaules. Pendant une fraction de seconde, mon regard s'attarda sur les cicatrices noires que j'avais. Une bien présente autour du cou et deux autours de mes poignets.

Je les avais du plus loin que je puisses me souvenir, sans jamais avoir eut plus d'informations.

Je fit quelques devoirs puis décidai de partir rejoindre Audrey, gardant le petit papier dans mes poches.

J'aimais bien le silence, quand tout semblait calme et que même notre présence ne pouvait faire une différence dans ces moments doux. Je cognai contre la porte et Audrey sortit, ses cheveux de feu attachés vers l'arrière. La trajet fut assez compliqué car disons que les coordinations GPS n'étaient pas notre point fort.

Puis en tournant le coin de rue, nous aperçûmes un garçon qui essayait de faire un saut avec sa planche à roulettes. Malheureusement pour lui, il tomba par terre et grogna de rage. La rousse et moi commencions à rire, le plus discrètement possible mais il sembla nous apercevoir, car il nous lançait des éclairs avec ses yeux. Il s'écria:

- Alors vous vous croyez meilleure que moi ?

Nous eûmes un nouveau rire voyant la situation et son orgueil qui le gagnait.

- Oui..! Dit Audrey en le regardant, un petit air de défi contre son visage.

Cette fille avait toujours était compétitive. Peu importe ce qu'elle faisait, elle gagnait presque toujours.

- Je ne crois pas qu'une fille puisse me battre !

- Ah oui ? Je te parie ça.

Elle sortit de sa poche un beau billet d'argent, avec un très grand montant inscrit dessus. Elle devait être sure d'elle pour parier autant. Puis ses yeux verts brillèrent.

- Si je ne réussis pas, je te le donne, mais si je réussis, c'est ton skate que je veux.

Il semblait réellement hésiter mais Audrey rajouta en rangeant lentement le billet:

- Où bien, pas de parie, sachant que tu avais peur de te faire battre par une fille...

- D'accord, dit-il en la coupant, son orgueil le poussant.

Le garçon tendit la planche à mon amie et celle-ci la prit en souriant discrètement, les deux sachant parfaitement qu'elle venait de la gagner.
La rousse s'élança sur la planche à roulettes et comme si cela avait été écrit dans le ciel, elle réussit du premier coup. Elle fit deux autres culbutes dessus pendant que je retenais un rire et lui, la regardais les yeux ronds. Il avait perdu.

。。。。。

Audrey et moi étions entrain de courir à la vitesse de l'éclair contre le trottoir. Le jeune homme nous poursuivait, la colère le possédant. Elle avait gagné. Mais le jeune garçon n'était pas bon joueur et pour lui, le parie ne marchait plus.

- Rendez moi mon skate !  Cria-t-il derrière nous, le visage rouge de colère.

- Il n'est plus à toi crétin !

Nous tournâmes un autre coin de rue qui se dirigeait vers la forêt, là où les coordonnées se rendaient. Je m'arrêtai d'un coup, et attendis le garçon que quelques secondes. Il arriva à la course et dès que j'eus la chance de voir son visage, je mis mon poing dans celui-ci. Il tomba raide contre le sol et sa tête frappa le sol brusquement.
Il était rendu inconscient.

Je pris ma main qui l'avait frappé, car maintenant, elle me faisait mal à cause de son crâne dur.

- Qu'est-ce qu'on devrait faire avec lui ? Demanda Audrey en le regardant de haut, la planche à roulettes sous le bras.

- Et bien, peut-être qu'un invité de plus serait le bienvenu.

Rachel ( en correction ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant