CHAPITRE 8 : La bataille

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J'étais tellement bien ! Au chaud, sous ma couette, blotti contre mon oreiller enfin... contre au moins quatre oreillers. J'étais comme dans un petit cocon. Je poussa un petit gémissement pour m'étirer et ouvrit les yeux un à un. Détails de la scène :

en face : le torse d'un homme, bizarre. Je relève la tête, c'est Alexandre,encore plus bizarre. J'ai une jambe et un bras sur lui, il a une jambe et un bras sur moi... c'est bizarre au possible. Il me regarde, il est donc réveiller, il est donc conscient, je vais donc lui casser la gueule.

"-Enfoiré, t'a vu où tu pose tes mains ?

-Hum, hum..., fit-il en hochant la tête. Et toi tu as vu où tu pose tes mains ?

-Alexandre... JE VAIS TE BUTTER !!!!!!!!!!! "

Je me dégagea de lui et commença à le taper dans tout les sens en vociférant des paroles qui ne voulaient rien dire.

"-AAAAARRÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊTTTTTTTE !!!!!! Cria Alexandre.

-JE... *BAM* VAIS... *BAM* BUTTER... *BAM* TOI ! COMMENT... *BAM* UNE FEMME... *BAM* ENFOIRÉ... *BAM* TU AVAIS... *BAM* DIS ! PROMIS ! *BAM* *BAM* *BAM* *BAM* !!!!!!!

-OOOOOOOH ! Calme-toi ! Cria-t-il en saisissant mes poignets pour que je ne fasse plus de geste.

-Comment ça me calmer ? Je t'avais prévenue hier ! La moindre tentative...

-Et moi alors ? riposta-t-il en me coupant, Toi aussi tu étais limite sur moi ! Qu'est-ce qui me prouve que tu n'a rien fais ? hein ?!

-Quoi ?! Alors là c'est la meilleure ! J'ai une tête à violer les gens pendant qu'il dorme ?

-Tout à fait, oui ! Une vrai violeuse !

-J'ai plus de mot pour te dire à quel point tu est ... Arh !!!!!!!!! "

Je sortie de la pièce pour ne plus à avoir affaire avec sa face de crétin démesuré. Quoi de mieux que de se réveiller avec une bonne vieille eugeulade comme on les aime hein ?! Ce mec me sort par les trous de nez ! J'ai une envie de meurtre là maintenant ! Si il ose venir me voir maintenant, il peut dire adieu à sa belle gueule d'ange. Je pensais que hier, avec la scène que je lui ai faite on aurait pu devenir un peu plus "amicale" l'un envers l'autre mais non ! Il a fallût que l'on se dispute ! " Risa, ne reporte pas tout sur son dos. C'est toi qui lui à crié dessus la première à cause d'un bras et d'une jambe qu'il à mis sur toi pendant son sommeil... et tu as fais pareil pour lui... C'est toi la fautive dans l'histoire." me glissa ma conscience. " Moi ? Non mais tu plaisantes ? " " Pas vraiment..." " Je... Tu crois ?" "Hum Hum... tu y es allée trop fort. Je te conseil d'aller t'excuser" "jamais ! plutôt mourir !" " ..." " conscience ?..."

Ok, il faut que j'arrête immédiatement de me parler à moi même ça devient carrément flippant ! Mais au final... J'ai tord c'est ça ? J'y suis allée trop fort ? Je me suis emportée trop vite ? Mais bon sang ! Que quelqu'un me comprenne ! Je ne supporte pas avoir tord ! Et particulièrement quand c'est lui qui dois avoir raison !!! Bon aller Arisa, Tu est une adulte maintenant. Comporte-toi comme tel. Vas t'excuser et tout va s'arranger.

Je me dirigeais donc vers la chambre. J'entrouvris une peu la porte et l'aperçut au bord du balcon. Il avait ouvert la fenêtre et les rideau de soie dansaient au rythme du vent, essayant de se détacher de la tringle. Je m'approchais de lui et constata qu'il était au téléphone. C'était une conversation animée je peux vous l'assurer. Il se tenait à la rambarde du balcon avec une force qui devait être dû à sa colère. Je voyais son poing se contracter laissant voir quelques vaines. A part moi qui pouvait le mettre autant en colère ? Je me mis dos au mur au niveau de la fenêtre et écouta la conversation.

J'y crois...et toi ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant