J'y crois...et toi ?

CHAPITRE 11: Quand la fête bas son plein

Je me rappelle très bien de l'adresse d'Alexandre. Vous savez pourquoi ? Et bien, parce qu'au moment où j'ai été de corvée vendredi pour avoir pris trop de temps pour soignée Marie qui, sois dis en passant, pissait le sang. J'ai lavé la salle d'accueil et dans la salle d'accueil il y a tout nos CV, toutes les informations sur notre vie privée et professionnelle. Enfin bref, la caserne aux mille et un ragots ! Je crois que vous avez l'habitude maintenant, je suis une grosse curieuse ! J'ai donc fouillé dans le dossier d'Alexandre et j'ai vu son adresse sans vraiment le faire exprès... oups ! M'enfin bon en ce moment, elle m'est d'une grande aide. " 1212 chemin de la Bellevue","1212 chemin de la Bellevue","1212 chemin de..."

Combien de temps encore est-ce que je vais me le répéter !? Je suis tellement stressée ! Mais pourquoi ? C'est un garçon... Tout les garçons sont les mêmes... Mais justement ! Il va me jeter dehors ! Je le sais ! Il ne voudra jamais m'héberger chez lui pour ce soir ! JAMAIS ! Et si je faisais demi-tour ? Oui... Pour une fois que tu as une bonne idée Arisa ! Mais qu'est-ce que je raconte ?! Il est hors de question que je me dégonfle ! Courage Risa ! Si vraiment il ne veux pas t'accepter... Tonton et tata sont là.

C'est avec un courage et une détermination sans limites que j'arriva dans le fameux " chemin de la Bellevue". Et là mes amis. Si j'avais su qu'un tel quartier existait dans les environs de Paris ! Non mais dîtes-moi que je rêve !

"-C'EST QUOI CES BICOQUES ???" hurlais-je dans ma ridicule voiture.

Oui ridicule c'était le mot. Je me sentais tellement inférieur et misérable devant tant de richesse, de grandiosité ! Des ferraries à perte de vue, des maisons plus grandes les unes que les autres, des jardins majestueux et encore ! Il y avait certains terrain où on ne voyais même pas le jardin et la maison, tellement la haie était haute et la sécurité également. Je me serais cru dans un monde parallèle. On aurait dit que chaque propriétaires étaient en compétition de la plus belle maisons du quartier et croyez-moi, ça donne mal à la tête ! 

Je gara ma Twingo assez loin de la réception, dans une impasse, bien cachée pour éviter les représailles des autres riches avec leurs voitures qui valent un bras. Je crois avoir bien fait d'ailleurs ! Je finis, après 30 minutes de pure réflexion, à me diriger d'un pas décidé, vers la fameuse "maison-fiesta" d'Alexandre. doucement et prudemment, pour bien profiter de cet étouffant spectacle et surtout pour ne pas rater sa "maison" ou plutôt demeure. Et biensûr la maison d'Alexandre faisait partie de celle qu'on ne voyais qu'une fois avoir traverser la sécurité et l'immense jardin. Quelle plaie ! Le numéro ne fût pas dur à trouver mais trouver Alexandre dans tout ça, la tâche ne risque pas d'être simple.

J'ai remarqué qu'il y avait beaucoup de musique et de voiture garées à l'extérieur comme à l'intérieur je suppose. La haie était immense, je n'apercevais même pas la maison. Le portail était grand ouvert mais des gardes en costumes noirs, oreillettes à l'oreille, et lunette à la "man in black", étaient postés devant celui-ci. Je suppose qu'il y avait une fête ou quoi que ce soit. Mon dieu mais quelle idée j'ai eu de venir un jour de fête ?! Je n'en rate aucune ! Et puis sans compter qu'Alexandre est parti sur un coup de tête et franchement je n'avais vraiment pas besoin de ça. Et puis sans lui comment je ferais pour retrouver le bourreau de ma soeur ? Il m'avais promis un inspecteur... Il tient ses paroles, il me semble.

Tout ça pour dire que la fête se sentait à 3000 Km à la ronde. Mon coeur commençait à battre sérieusement fort. Je ne pouvais plus rien contrôler ! Mon cerveau était divisé en deux voix. L'une qui me disait de faire demi-tour fissa fissa et l'autre qui me criais de terminer ce que j'avais commencé, c'est à dire se réconcilier et dormir chez Alexandre. Une toute petite voix me disais que ça n'allait pas être facile ! D'un autre côté avec Alexandre, rien n'est simple.