CHAPITRE 7 : Le double jeu

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J'avais laisser Alexandre entrer dans l'appart. Etonnant ? Non. Pas vraiment. J'étais en se moment dépourvue d'émotion, de sensation, de logique et de mots. Enfin... presque, j'avais quand même certaines choses à mettre au clair.

"-Avant que tu ne me pose je ne sais quelle question, répond d'abord à celle-ci: Qu'est-ce que tu fou ici ?

-Tu avais oublié tes documents, répondit-il en me les tendant. Je les saisis. Je me suis dis que c'était de mon devoir de te les ramenés.

-Alexandre, même une gamine de 7 ans ne t'aurais pas cru.

-Je sais mais estime-toi heureuse, j'avais choisi l'excuse du stylo au début !

-Oh ! Tu m'en vois ravie, fis-je ironiquement.

-Arrête avec cet air exaspéré, je t'en supplie.

-Vraiment ? Alors mets-toi à genoux, compte jusqu'à 200 et cires mes chaussures, tout ça pendant une période de 2 ans.

-T'es vraiment exécrable comme fille.

-Je te retourne le compliment."

Je m'affala sur le canapé et ferma les yeux pendant quelques secondes. Je sentie qu'il s'asseyait à coter de moi à la chaleur que son corps émanais. Comparé au mien, je suis un vrai zombie. il avait un parfum assez agréable d'ailleurs. Comment faisait-il pour sentir aussi bon après une journée aux côtés de pierres et de cadavres ? Ce gars est vraiment un mystère. Enfin bon, inutile de s'attarder sur son cas, celui de ma soeur m'inquiétait beaucoup plus. Alexandre dût voir que quelque chose n'allait pas car rien que le fait de l'avoir laisser entrer était déjà un soupçon en soit.

"-Je suis arrivé au moment où les pompiers s'en allaient. Je me suis douté, vu ton état, qu'ils étaient venus ici précédemment... qu'est-ce qui c'est passé ?

-Tu t'inquiète ou tu es simplement curieux ?

-Je suis simplement curieux.

-Le contraire m'aurais étonné !... Et bien ça ne te regarde pas. Si tu es venu uniquement pour les documents, tu sais où se trouve la porte.

-C'est comme ça que tu traite tes invités ?

-Je ne t'ais pas invité, lui fis-je remarquer.

-Ouai... Si on le vois comme ça. Mais tu as accepter que j'entre, c'est une invitation en soit !

-T'es vraiment un emmerdeur de première ! J'ai pas envie de parler avec toi !

-Oh ! C'est bon je voulais détendre l'atmosphère ! Depuis que je suis arrivé, on dirait que ton âme à quitter ton corps ! Tu fait vraiment flipper ! Et crois-moi, tonton Ramsès c'est une poupée par rapport à toi.

-Ta Gueule."

je le tapa gentiment sur la cuisse en guise d'avertissement. Il rigola, saisit la télécommande et nous commençâmes à regarder un feuilleton assez pourrit mais drôle. Ce qui pour le coup, détendit vraiment l'athmosphère.

Aussi étonnant que cela soit, je suis à très l'aise avec Alexandre ! j'ai tellement l'habitude que l'on se traite de tout et de rien que le premier mot vulgaire viens automatiquement. Encore plus mystérieux cet Alexandre... C'est vrai qu'en à peine une semaine, il avait réussi à booster ma vie et à en faire un veritable enfer. Je ne sais pas si je dois le remercier ou pas mais je prenais un peu plus goût à la vie. Je m'étais habiller comme jamais je n'aurais oser auparavant, les hommes m'avaient trouver séduisante pour la première fois, j'avais eu droit à être détester mais aussi enviée par des filles. Je me suis aussi lancer dans un pari qui défiait à la fois ma vie et la sienne. J'avais eu droit à un article dans le journal, les rumeurs étaient fausse mais peu importe, j'étais sur un journal ! J'avais eu aussi droit à une rose à mon réveil... D'ailleur, comment ça se fait qu'un coup il soit sympathique, romantique, qu'il s'implique à fond dans son rôle de séducteur et qu'une fois le moment passé, il redevienne désagréable ? Je ne le comprendrait jamais ce gars ! "Si tu vas par là, Rosa, tu as tout fais pour le séduire aujourd'hui mais ce soir tu lui parle comme à un chien" me glissa ma conscience.

J'y crois...et toi ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant