Je monte doucement les escaliers, me tenant à la rampe, je demande si je peux rentrer.
Un vague « Oui » j'eus comme réponse.
Calmement, j'entre dans la chambre, inutile de vous préciser qu'un frisson parcourt mon corps : cette chambre me fera toujours aussi peur.
J'observe mon ami, puis me déclare :
« Je repense à la question que je t'ai posé, tout à l'heure. »
Les sourcils de mon ami se froncent, il demande, incertain :« Laquelle ?
- Pourquoi je ne t'ai jamais vu quitter cette maison ? »Le visage de Michael se ferme, ses traits se font plus durs, plus sombres.
« Sincèrement ? » il me demande.
Un soupir las quitte ses lèvres, il se redresse, plonge son regard dans le mien, prend une grande inspiration, puis poursuit.
« Le grenier est un endroit chouette. »
Et soudain, je comprends.
Ma respiration se bloque, mes yeux s'écarquillent, ma bouche s'entre-ouvre : qu'est-ce que c'est, ce bordel ?
L'atmosphère se transforme, une chaleur étouffante prend place dans la pièce : l'atmosphère est pesante.
Ses yeux restent bloqués dans les miens, il ne semble pas dérangé. Un sourire en coin prit place sur ses lèvres, et, taquin, il me dit :
« Je te croyais plus résistante que ça. »Je veux voir ce grenier.
Minuit.
Moi qui soupçonnait des bruits venant du grenier, mes soupçons furent confirmés quand la conversation que j'avais avec Michael cessa.
« Entends-tu ? » je demande.
Il hausse les épaules, toujours aussi indifférent :
« Tous les soirs. »Et, soudain, les bruits cessèrent. Comme ça. D'un coup.
« Certainement un problème de plancher. » j'essaie de me rassurer.
Mais mon sourire retombe aussitôt : les bruits reprennent, plus forts, plus proches, plus persistants. Michael ne bouge pas, mais, ses sourcils se froncent d'incompréhension.
« Ça, vois-tu, je ne l'entends pas tout les soirs. »
Toc. Toc. Toc.
Notre premier réflexe ?
Nous cacher sous la couette, dans son lit. Ouais, on est courageux, on sait.« J'ai peur.
- Tais-toi. »
Les bruits s'arrêtent devant la porte, et, Michael et moi nous sommes endormis, boule au ventre.
Nous fûmes réveiller à l'aurore, par une voix aigu :
« .. ! Pardonnez-moi, je ne savais pas que vous aviez ce genre de rapport ! »
« Nous n'avons pas de rapport. » répond Michael, visiblement de mauvaise humeur, prêt à se rendormir.
Habillés et lavés, nous voilà en direction de l'école.
Le trajet fut silencieux.
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La maison du Diable.
Paranormal«Tic tac, tic tac, tic tac.» «Qui est là ?» «Le diable, ma chérie.»