« Michael, Estelle. » nous salut Aymen.
« Bonjour. » je dis, hésitante.
« Un problème ? » demande Aymen.
« Non. » nous répondons à l'unisson, Michael et moi.
La cloche sonne, je soupire, Michael grimace et Aymen se réjouit.
« Putain, j'ai oublié mon emploi du temps. » je m'exclame, agacée.
« Italien. » me répond froidement Michael.
Je reste silencieuse, mes sourcils se fronçent face à cette nonchalance.
Ayant fait un détour, il est inutile de préciser que je suis arrivée en retard à ce fichu cours.
Le discours habituel de la prof' sur le fait de ne pas arriver en retard s'en suit, mon hochement de tête sans grande conviction aussi, puis j'ai l'autorisation d'aller m'asseoir. Comme j'ai énormément de chance -notez l'ironie -, la seule place disponible était à côté de mon nouvel ami, Michael.
Le cours ne m'intéresse pas particulièrement, alors, pour passer le temps, je me mets à observer Michael gribouiller sur son cahier, tout y passe : têtes de morts, animaux, feuilles, saisons et objets.
Saisissant mon téléphone discrètement, je ne peux m'empêcher d'envoyer un message à Michael. Je me mets à tousser pour camoufler le bruit de vibration qu'émet son téléphone.
De Moi :
Michael ?
De Michael :
Quoi ?
De Moi :
Pourquoi être si froid, depuis ce matin, genre, tu me fais la gueule ?
De Michael :
Pourquoi ? Je devrais ?
De Moi :
À toi de me le dire.
Plus de réponse.
« Estelle ! Votre téléphone, s'il vous plaît. »
De Michael :
Grillée.
Connard.
-
« Aymen pourra venir ? » je demande, toute excitée.
Michael hausse les épaules.
Je ne savais pas encore à ce moment là que cette merde allait arriver. Je ne savais pas qu'avec une seule phrase, je venais d'entamer le début de notre fin. Si vous saviez, vous, vivants.
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La maison du Diable.
Paranormal«Tic tac, tic tac, tic tac.» «Qui est là ?» «Le diable, ma chérie.»
