Lilou... Ho ma chère Lilou ...
Pourquoi suis-je si obsédé par toi ?
Dès l'instant où je t'ai vu, tu m'as envoûté, je voulais que tu m'appartienne..
Te regarder, te toucher, sentir ta peau sur la mienne .... lécher ta délicieuse ép...
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Lilou
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Un sol recouvert de béton abimé, craquelant, preuve du passage de milliers de pas de gardiens au fil du temps . Un long couloir gris fissuré à certains endroits, aucune fenêtre, aucune ouverture vers la lumière, aucune ouverture pour laisser le vent s'engouffrer dans ce couloir. Une grille puis une porte, des gardiens souriants ou nerveux je ne fais plus attention. Voilà ce qui m'entoure depuis que j'ai posé un pied dans le premier couloir. C'est vraiment déprimant comme endroit. Personne ne pourrait aimer être enfermé dans ce genre d'endroit ...personne.
Déjà que ce paysage est triste à en mourir, il a fallu qu'on me donne le plus chiant, et le plus bavard des geôliers de cette prison ... Non mais j'ai jamais de chance moi.
-Alors là, à votre oncle, je lui réponds « non, mais....
Ça fait 10 minutes que j'écoute ce débile racontait son histoire à la con. Qu'est-ce que tu veux me prouver que tu réponds à mon oncle ! Whaouuuuu !!! Miracle moi je fais ça tous les jours ! Et en plus il ne dit jamais rien !! Et BIM !!!! Dans ta gueule abruti !!
Je me mets à rire à ma pensée, quand soudain ! Je me prends de plein fouet, le dos du grand abruti. Il stop notre marche pour faire quoi ??!!! Me mimer comment il a répondu à mon oncle.
Je lève les yeux en l'air et vois que mon guide s'est retourné vers moi avec un sourire plaqué sur sa gueule. Toutes dents dehors, et les mains croisées derrière son dos, il me fixe .... il me fait peur..... oui ma peur est toujours là, et elle me ronge de l'intérieur ... Donc, avec mon habituel attitude de sauvage, je commence à reculer ce qui créé un espace entre nous.
Ce con, le remarque et commence à le combler .Il est trop proche ...ma peur augmente, mon stress se propage, mes mains se crispent encore plus sur mon sac ...soit je pars en courant, soit je le gifle.
-Je vois que tu rigoles ! Enfin ! J'arrache un sourire... à ce magnifique visage !
Il se fout de ma gueule celui-là, j'arque un sourcil et une expression de malaise et interrogateur.
-Et pourquoi c'est si miraculeux de me faire rire ?
Son regarde devient ...bizarre comme .... si .... Non.... c'est juste son regard de con qui se réveille, bravo j'ai réveillé sa débilité d'homme... pourquoi faut toujours que je pose des questions moi... mais quelle conne.
Il se rapproche de moi, il est à quelques centimètres de moi, mes phalanges sont blanches, tellement que mes mains se crispent sur mon sac à main. Il est trop proche, beaucoup trop proche. La panique me prend je ne vais pas tenir très longtemps...la rage et la peur s'emparent de mon être et prennent le contrôle de mon corps, mon esprit est focalisé sur cet homme qui est à quelques centimètres de moi.
Il lève la main. Je ferme les yeux. Il pose sa main sur ma joue délicatement. J'ouvre mes yeux sous la surprise de ce geste, et la peur qui s'échappe de moi. Il me fixe toujours avec son regarde énigmatique d'abruti.
