Chapitre 16 : Une conscience ?

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Darko 

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Darko 

-Je suis déçu de vous directeurs. Pour un ancien légionnaire je vous pensais plus costaud.

Un petit con traverse sa bouche.

Je penche ma tête sur le coter, et lui sourit. Je craque mon cou à mon tour, et frappe mes poings entre eux.

Je lui souris, car cela fait longtemps que je ne vais pas ressentie ça. La sensation d'être au pied du mur. La sensation de miser ma putain de vie.

Je me vois comme un taureau, une bête fière, qui combat pour sa vie. Comme lui, j'ai mon arène, la prison.

Je la vois tellement, il court dans l'arène, se demandant ce qu'il fait, pourquoi il est là. Comme lui on m'a brutalisé avant pour attiser ma hargne, mon avoir de vivre. Enfant, j'étais là pour amuser, maintenant, on me craint.

Maintenant, je ne lâcherai plus. Je me bats jusqu'à ma dernière putain de souffle.

Le toréador et moi nous nous tournons autour, je le vois habiller de ses habits de couleurs vives. Il ne sourit pas comme moi, non son visage et fermé, dur. La haine se lit au fond de ses yeux .Je connais se regarde, c'est celui de l'envie de meurtre, j'ai tellement eu recours à lui que je sais très bien ce que sa procure. L'adrénaline, qui réchauffe ton sang, tes muscles. La haine qui sort par tous les pores de la peau. Tu ne vois plus rien sauf ta proie.

« Fait le souffrir, il ne veut pas que tu approches ta chère renarde. »

Renarde, elle est à moi !

-Je vais te crever ! Je vais rendre un grand service à l'humanité.

Je crache devant lui, et fais bouger mes épaules. Je le domine, hauteur, force, et âge sont de mon côté . Je le sais. Mais c'est un putain d'ancien militaire, je ne dois pas ma faire avoir. Ces abrutis sont des machines à tuer, surtout les légionnaires.

Mon sourire redouble, comme si c'était le premier à promettre ce genre de chose. Il n'est pas le premier ni le dernier. Ça me dessole que personne ne tienne des promesses dans ce monde de merde .

D'un signe de la main, je lui fais signe de venir vers moi.

Je lui murmure de venir.

De venir montrer à sa nièce ce qu'il est vraiment au fond de lui.

Chacun de notre coter, nous bandons nos muscles, je presse ceux de mes jambes, et en une impulsion dynamique lui fonce dessus . Lui recule sa jambe principale, souffle un cou, et pars droit sur moi.

On se jette en avant, droit dans l'affrontement.

Pour la première fois dans une arène, le taureau et le toréador se foncent dessus à force égale.

Je fais le vide dans mon esprit, levé mon bras droit en l'air. Pendant que mon torse se recroqueville sur lui-même, je me penche sur la droite également.

Ma Lilou.... Mon Obsession #Wattys2017Où les histoires vivent. Découvrez maintenant