Chapitre 14 : Une histoire de culotte

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Darko

*** 3 semaines de stage ***

*** jeudi 2h du matin* Cellule de Darko***

Si belle ...

Si douce...

-C'est si doux ...

Ce fin tissu de dentelle de couloir noire. Celui de ma renarde si douce. Voilà tout ce qu'il me reste de ma petite interaction avec ma si belle Lilou.

Après ma petite visite à mon nouvel ami Olivier, la rage qui avait pris possession de mon corps, ne m'avait point quitté quand j'avais abandonné mon tendre ami sur le sol de sa cellule. Le peu de temps que j'avais roué de coups son corps si frêle, ne m'avait suffi à faire tomber la pression si dévorante qu'exerçait mon esprit.

Pas assez de peine ! Pas assez de marque ! Pas assez de sang !! Il m'en fallait plus, je n'étais pas du tout rassasié. J'avais encore faim de combat ...encore il m'en fallait encore.

Mon corps me brulait, mon cœur était prêt à briser ma cage thoracique, tellement ses battements étaient puissants.

Je me souviens tellement de cet instant, la rage qui dévorait petit à petit mon esprit. Cette voix qui me criait de lui donner plus de sang...plus... toujours plus.

Mes bras tremblaient sous l'affut de l'adrénaline qui circulait toujours dans mon organisme. Rien ne pouvait me calmer en cet instant. Les gardiens étaient introuvables, et les autres pensionnaires se cachaient comme des rats dès qu'ils m'entendaient arriver.

J'avais passé un certain temps, qui pour moi ressemblait à des heures, à trouver une future victime ...mais rien.... A tel point que je me demandais si la prison ne fut pas évacuée.

Donc à contre cœur, je m'étais résigné à brutaliser les sacs du gymnase, a cette heure-ci personne ne devait y être, mais étant le pensionnaire préféré de notre cher directeur, j'avais le droit à des heures privées pour le gymnase, à mon plus grand bonheur.

Je détestais me mélanger au bétail carcéral.

Je me suis défoulé royalement pendant des heures sur le sac de frappe, avec une rage animale.

FRAPPER! ARRACHER ! BRISER ! TUER !

Voilà les mots que j'entendais à chaque frappe. Pendant des heures j'ai imaginé Olivier à la place de ce sac. Au plus mes poings rentraient en contact avec le cuir brûlant, au plus le visage de ce putain de violeur me souriait. Il me narguait à me dire d'une voix mielleuse qu'il avait hâte de lécher la peau de ma douce renarde.

Au premier instant où j'avais entendu son nom, mon esprit avait vrillé. La haine, le dégout que j'avais éprouvé, juste en l'imaginant en action, m'avait rendu totalement incontrôlable.

Ma Lilou.... Mon Obsession #Wattys2017Où les histoires vivent. Découvrez maintenant