Humiliation.

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En ce jour de pluie ("comme d'habitude" dirait les londoniens), tous les élèves de Whitefield School étaient réunit dans la cafétéria afin de déjeuner. Parmi tout ce brouhaha, on pouvait distinguer quelques conversations d'adolescents se plaignant du "sale temps", ou encore un groupe de filles s'extasiant sur le nouveau sac à main qui venait de sortir et bien d'autres... Mais revenons à ceux qui nous intéressent et qui sont au centre de cette histoire : Louis, Harry et leur bande.

Bien entendu, ils étaient eux aussi en train de déjeuner tous ensemble comme ils se l'étaient promit, se racontant leur première matinée de rentrée :

"Nan mais je suis dégoûté de me taper encore cette prof une année de plus!" lança Zayn.

"Te la taper dans quel sens, Z?" ricana Jake, ce qui fit rire toute l'assemblée.

"Ah ah! Très classe..." rétorqua un Zayn quelque peu gêné.

"Je sais merci! D'ailleurs tu comptes te trouver une meuf cette année? Non parce que on t'a jamais vu avec une fille!".

"Bon c'est bon t'as fini d'embêter Zayn? Sérieux tu vois pas que tu le saoule! Alors pour une fois tais-toi et finit tes pâtes, Jake." défenda Harry, légèrement sur les nerfs. Fusillant le concerné du regard. Tous se tendirent à ces mots dit de manière assez dure, mots surprenants de la part de celui-ci qui d'ordinaire était la personne la plus douce qu'il puisse y avoir. Mais bien vite la conversation fut reprise par Liam qui essayait d'apaiser l'ambiance en parlant foot, ce qui fit soupirer sa petite amie Marina (seule fille du groupe) mais  le pardonna  rapidemment puisqu'il lui faisait à présent pleins de petits bisous sur tout le visage, ce qui l'a fit rire doucement.

A l'écart de toute cette agitation, Louis et Harry s'expliquaient :

"Harry ça va? Tu as l'air tendu, ailleurs. T'as dormi cette nuit?"

"Désolé Lou' : je me suis emporté pour rien, je le sais..." dit-il en regardant en direction du jeune "condamné" qui avait maintenant le nez plongé dans son bol de pâtes.

"...c'est juste que j'ai fais de l'insomnie cette nuit, rien de grave".

"Harry, tu aurais dû venir me réveiller au lieu de tourner en rond dans ta chambre pendant des heures! Parce que c'est ce qui s'est passé non?" répondit-il du tac au tac, inquiet.

Ce fut la phrase de trop pour lui, il éclata :

"Mais je ne suis pas un gamin Louis! Je ne vais pas m'accrocher à tes jupes : ça c'est le rôle d'une mère, tu comprends? Or tu ne l'es pas et je n'ai plus de mère! Merci de me le rappeler, je ne souffrais pas déjà assez!".

Au mot "mère", celui-ci s'était levé brusquement de sa chaise l'a faisant tomber derrière lui, provoquant un bruit assourdissant dans toute la cafèt'.

A présent, tout le monde dans la pièce le regardait : même la dame qui servait les élèves avait sa louche en l'air, yeux écarquillés. Détestant être le centre de l'attention, rouge de honte, il tourna la tête vers Louis qui avait la sienne de baissée, semblant vouloir voir personne, presque sur le point de craquer.

Passant à la réaction de ses amis qui n'avaient pas l'air très à l'aise, la colère d'Harry retomba momentanément puisqu'il voulait s'excuser auprès de lui : le voir comme ça lui était insupportable.

Mais bien vite, sa colère reprit soudain le dessus quand, pour faire le tour de la table afin d'être à côté de Louis, il se prit les pieds dans la chaise qui se trouvait encore au sol, ce qui l'entraîna à terre.

Les élèves, riant tels des macaques de "la chute phénoménale du bouclé", ce fut la goutte de trop pour Harry. Alors il se leva, ramassa son sac et cria les mains en l'air :

Nothing like usOù les histoires vivent. Découvrez maintenant