Valentine's Day.

297 22 85
                                    

14 février.

POV externe :


Cela faisait maintenant quatre jours qu'Harry n'était pas rentrer à la maison. Quatre jours que Louis essayait de se persuader qu'il en avait rien à faire. Quatre jours que sa mère lui demandait s'il avait reçu des nouvelles, ce qu'il répondit à chaque fois par un non énervé suivit d'un claquement de porte. En effet, Johanna s'inquiétait un peu plus chaque jour : c'était la première fois qu'Harry partait comme ça, sans rien dire. S'il avait voulu s'éloigner quelques jours voire une semaine chez un ami pour prendre un peu d'air, elle aurait comprit et accepter. Mais là la situation était autre... 

Certes c'était les vacances scolaires mais ça n'était pas une raison pour inquiéter les Tomlinson ainsi. Allongé dans son lit, tout habillé -baskets comprises- droit comme un piquet, les yeux à moitié ouverts, le regard de Louis se perdait dans le vide. Sans aucune pensée traversant son esprit. Il remarqua tout de même les quelques début de rayons du soleil infiltrer peu à peu sa chambre. Prenant de plus en plus d'ampleur, le soleil vint bientôt brûler la rétine bleue claire du jeune adolescent. Ce qui le fit instinctivement grogner et, prenant sa couette d'un mouvement brusque, l'a plaça au-dessus de sa tête. Il ferma doucement ses yeux endoloris,  ses longs cils bruns venant chatouiller sa joue. Il resta ainsi quelques minutes, paraissant presque paisible. Seulement un bruit le fit sursauter : son réveil à la sonnerie insupportable, stridente au possible. Il souffla alors longuement et, passant sa main au-dessus de sa tête puis au-dessus de la couette, il ne l'éteignit pas mais le balança par terre. Radical.

-Quelle idée de mettre un réveil aussi tôt pendant les vacances!- pesta-t-il intérieurement.

Il se leva pour la cinquième fois depuis les huit dernières heures. Alors d'un coup de pied, il balança sa couette par terre et se mit debout. Il fit quelques pas paresseux jusqu'à sa porte de chambre, l'ouvrit et en sortit afin de se rendre dans la chambre voisine. Face à lui se trouvait le lit du déserteur.

-Impeccable, comme s'il n'avait jamais servit-

Il le regarda d'un air indifférent et retourna dans sa pièce. Là il se dirigea vers son armoire pour prendre des affaires propres à savoir un t-shirt à manches courtes noir, un slim noir et même le sous-vêtement noir : en effet malgré le beau temps dehors, l'humeur de Louis était très mauvaise. Tenant sa pile de vêtements des deux mains, il retira -ou plutôt balança une fois de plus- ses chaussures à l'aide de ses pieds. Elles trônaient au beau milieu de la pièce mais l'adolescent s'en fichait pas mal. Si Harry avait été là, il l'aurait probablement emmerder pour ça mais il ne l'est pas. Louis en profita même pour donner un dernier coup de pied à celles-ci, les projetant un peu plus loin. 

Il entra ensuite dans la salle de bain juxtaposant sa chambre. S'étant levé plusieurs fois dans la nuit, Louis ne savant pas quoi faire, avait commencer à faire des exercices de musculation travaillant ses pectoraux. Alors effectivement il se sentit extrêmement sale. Il posa donc ses affaires sur le rebord des toilettes, se déshabilla, ouvrit la lunette, faisant ses besoins. Une fois fait, il se lava les mains et en profita pour se rincer le visage. Prenant la serviette sur le côté pour s'essuyer, Louis remarqua que sur le grand miroir horizontal s'était former de la buée.

-Pourtant je n'ai pas encore fait couler l'eau-  pensa-t-il, confus.

Il baissa la tête vers le lavabo et fut surpris -et encore le mot est faible- de voir deux grandes mains enlacer sa taille. Louis se crispa instantanément, ne comprenant rien de ce qui se passe. Les mains de l'inconnu étant très froides comparé au corps chaud du châtain. Ce qui le fit tressaillir. Mais il prit la chaleur pour cause d'hallucination, si l'on peut dire, et commença à se tourner pour entrer dans la douche, secouant la tête. Or il sentit un souffle tiède sur sa nuque, ce qui l'arrêta net. Son cerveau étant comme en pause, il ne pouvait bouger. Il ferma les yeux très fort, se concentra, et perçut encore un souffle derrière lui. Durant ce qui lui paraissait une éternité, Louis attendit. Attendit que cette personne s'en aille. Sauf que son voeu ne fut pas exaucé. Bien au contraire : ce souffle s'intensifiait, se rapprochant même de plus en plus de l'épaule droite de l'adolescent. 

Nothing like usOù les histoires vivent. Découvrez maintenant