Nothing like us

Week-end.

POV Zayn :

Aujourd'hui c'est vendredi! Plus qu'une petite journée et enfin le week-end! Je finis tôt en plus et heureusement : cela fait maintenant une semaine que nous avons reprit les cours et ça me saoule déjà! Les profs m'ennuie : je sais pas je trouve que ça manque d'originalité parce que ils sont là à répéter constamment et monotonement les mêmes choses à des classes différentes; du coup c'est pas vivant. Je trouve ça dommage mais bon faut faire avec malheureusement... Alors je subis. 

Enfin vient le petit moment de répit : la pause. Je sors de cours en rangeant tranquillement mes affaires et me dirige vers les toilettes avant de rejoindre les autres.

Quand j'y entre, il n'y a personne. Alors je fais mes besoins et au moment où je me rhabillai, j'entends soudainement une porte claquer brusquement, d'un coup sec.

"Wow sauvage le gars : y a pas que toi que ça fait chier d'aller en cours hein! Pas besoin de faire partager ta mauvaise humeur!" pensais-je presque à voix haute.

Mais je me rends bien vite compte que j'ai tort sur toute la ligne : je tends l'oreille et entends des sortes de gémissements à peine audible.

"Okkkk aucune honte! La meuf pas timide du tout hein! Super! Je vais pas rester planté là le temps qu'ils fassent leur affaire vite fait bien fait, hors de question!".

Aussitôt pensé, je mets mon sac sur mon épaule et ouvre la porte des toilettes en grand, voulant faire assez de bruit afin de les interrompre. 

Seulement ce que je vis n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais...

Plus tard, je déjeunais avec mes amis : j'étais resté plutôt silencieux et Harry s'étant inquiété m'avait demandé ce qui n'allait pas, j'ai prétexté un mal de crâne (ce qui était faux bien sûr) et il m'a laissé tranquille. Après ça, je prenais le chemin pour rentrer chez moi quand, mon casque sur les oreilles, je sens une présence derrière moi. Je fais semblant de ne rien voir parce qu'après tout c'est peut-être juste un autre lycéen; je continue à marcher quelques minutes mais j'ai comme l'impression que cette personne me suit. J'accélère un peu le pas et au moment où je tourne pour entrer dans mon quartier, je sens une main se poser sur mon épaule puis, sans le temps de me retourner, je me retrouve plaqué au mur.

"T'as parlé à quelqu'un de ce que t'as vu tout à l'heure? Parce que si oui je te jure que...".

Il s'interrompt tout seul : nos visages étant très proches dû au mouvement brutal qu'il avait fait, il regarda mes lèvres tel un animal prêt à sauter sur sa proie. Il me regarda un bref moment, tentant de décrypter une expression sur mon visage : de la peur, de l'envie?

Je ne laisse rien paraître mais il a l'air de penser autrement puisqu'il se jette finalement dessus, sans que je ne comprenne comment il réussit à me maintenir alors que je suis bien plus musclé que lui. Nos lèvres ont à peine le temps de s'effleurer que j'arrive à le pousser assez fortement. 

"Putain mais t'es con ou quoi?" hurlais-je tellement fort que l'on pouvait pratiquement m'entendre dans toute la rue. 

Il se rapprocha alors de nouveau vers moi, rapidemment. J'ai cru qu'il allait retenter quelque chose mais non, à la place il me détaille de haut en bas, traquant tous détails : je vois ses yeux passer de mes bras musclés et tatoués; à mon torse qui, malgré mon simple t-shirt gris, on y aperçoit la forme de quelques tablettes (oui je fais beaucoup de muscu depuis cet été : ça m'aide à tout oublier quand je sens que je suis sur le point de craquer); il s'attarde à présent sur mes longues et très fines jambes (qui sont recouvertes d'un slim blanc déchiré au niveau des genoux) et revient finalement lentement à mon visage. Il fixe tour à tour mes yeux et lèvres, avec envie, je le sais puisqu'il se mord la lèvre inférieure. Je commence à m'impatienter car son comportement m'énerve : il a un regard pervers, que je n'apprécie pas du tout. Il finit par répondre, d'une voix suave agaçante, très près de mon oreille au point d'y sentir son souffle :